Top 8 des vrais exorcismes qui font un peu flipper quand même, vade retro satanas

Si vous avez à la vue du mot exorcisme la musique du célèbre film qui vous vient en tête vous êtes un bon, par contre si vous vous mettez à hurler « sorcière, au bûcher » alors calmez-vous, posez cette bible et revenez au 21ème siècle parmi nous. Pour rester dans ce thème on va parler aujourd’hui de certains cas historiques d’exorcismes qui font un peu flipper, soit parce que vous croyez aux démons, soit parce que vous réalisez le pauvre sort qu’on connu ces gens qui avaient surtout besoin de services médicaux.

L'exorcisme de Clara Germana Cele

À l’âge de seize ans, Clara Germana Cele a admis avoir tenté de faire un pacte avec le diable avant de développer des signes de possession. L’histoire est arrivée en 1906 en Afrique du Sud et on dit que la jeune fille avait développé d’étranges connaissances, comme le fait de parler des langues qu’elle ne connaissait pas, de connaitre des détails sur la vie de gens qu’elle ne fréquentait pas et qu’elle ne supportait pas être en contact avec des objets sains.

La jeune fille aurait finalement été exorcisée avec succès mais est décédée à l’âge de 22 ans. Le problème de cette histoire c’est que les seules véritables traces de cette histoire ont été rapportées par des nonnes qui ont également dit qu’elle avait lévité plusieurs fois quelques mètres dans les airs, donc c’est difficile d’avoir des preuves scientifiques de tout ça.

L'exorcisme de George Lukins

En 1788, George Lukins, un tailleur sans histoire a commencé à avoir un comportement étrange en faisant des mouvements irraisonnés (syndrome de la chorée de Sydenham), à parler de manière étrange et présentait beaucoup de symptômes de crises d’épilepsie. Il disait aussi qu’il était possédé par sept démons et que seuls sept prêtres pourraient l’en libérer, ce qu’on a fait lors d’une cérémonie qui aurait libéré Lukins. Mais déjà à l’époque l’histoire avait été critiquée, si certains pensaient que Lukins avait vraiment été soigné, d’autres avançaient qu’il avait tout simplement inventé toute cette histoire en attendant qu’on fasse venir sept prêtres pour faire semblant de guérir.

L'exorcisme de Anneliese Michel

Cette étudiante allemande née en 1952 a connu un destin tragique puisqu’elle est morte de malnutrition après huit années de maladie ou de possession (choisissez votre version) à l’âge de 23 ans. Souffrant d’épilepsie, d’épisodes de délires et d’hallucinations, le traitement médical qu’on avait donné à la jeune fille n’était pas efficace et ses parents ont décidé de faire appel à des exorcistes pour essayer de la sauver autrement.

Le processus a été extrêmement long, Anneliese a été exorcisée plus d’une soixantaine de fois et ne se nourrissait plus, tout en contractant une pneumonie. Lorsqu’elle est finalement décédée de malnutrition ses parents et les deux prêtres ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis parce qu’ils l’ont un peu empêché de se nourrir.

L'exorcisme de Martha Brossier

En 1556, cette jeune fille de 22 ans souffrait de plusieurs troubles qui avaient laissé penser à sa famille et ses proches qu’elle était possédée. Elle grinçait des dents, pouvait sortir sa langue « étonnement loin » hors de sa bouche, avait des convulsions, des spasmes et pouvait contorsionner son corps pendant des crises étranges.

On a donc envoyé plusieurs personnes dont l’évêque Charles Miron qui a tout de suite interprété les signes de possession comme ceux de crises d’épilepsie et surtout il a émis la sérieuse hypothèse que Martha Brossier simulait complètement : il lui a fait boire de l’eau bénite en faisant croire que c’était de l’eau normale et elle n’a pas réagit, ensuite il a enroulé une simple clé dans un tissu rouge en lui disant que c’était une sainte croix et la jeune fille a commencé à sur-réagir à cet objet banal. Difficile de croire que c’était sérieux.

L'exorcisme de Elizabeth Knapp

Les premiers signes de possession d’Elizabeth Knapp ont été relevés par la famille de cette jeune fille de 16 ans du Massachusetts en 1971. Elle agrippait des parties de son corps quand elle était au lit, se contorsionnait, avait des hallucinations (elle voyait deux personnes autour de son lit) et souffrait de douleurs diverses et de crises d’hystéries. Des symptômes qu’on peut rapprocher à plusieurs troubles (épilepsie, la paralysie du sommeil) mais que les religieux du coin ont traduit par une possession du démon. La jeune fille a été exorcisée par Samuel Willard mais on ne possède aucune certitude ou trace écrite sur ce qui est advenu d’Elizabeth Knapp. On sait juste que Samuel Willard a joué un rôle important dans les nombreux procès des sorcières de Salem quelques années plus tard où des femmes ont littéralement été brulées vives sans fondement.

L'exorcisme de Tanacu

Survenu en 2006, l’exorcisme de Maricica Irina Cornici dans la ville de Tanacu (Roumanie) a fait les gros titres des journaux roumains. Cornici était une religieuse souffrant de maladie mentale que les prêtres de sa ville jugeaient possédée par un démon, l’attachant trois jours sur une croix en bois en la privant d’eau et de nourriture afin de l’exorciser.

Sauf que ça n’a pas vraiment fonctionné et que la femme a été prise en urgence par les équipes médicales qui lui ont donné six doses d’adrénaline qui pourraient avoir provoqué l’arrêt cardiaque qui a tué Cornici. Un procès médiatisé a eu lieu et l’équipe médicale a été écartée du jugement, contrairement au prêtre Peter Corogeanu et aux quatre religieuses qui l’ont aidé pendant l’exorcisme qui ont tous écopé de peines de prison pour avoir tué la pauvre femme malade.

L'exorcisme de Roland Doe

Dans les années 40 aux États-Unis a eu lieu l’exorcisme d’un enfant anonyme surnommé Roland Doe (dont on pense que l’identité serait Ronald Edwin Hunkeler) par le prêtre Walter Halloran. Après la mort d’un membre de la famille, de curieux évènements se produisaient autour de l’enfant d’après sa propre mère : des choses se mettaient à bouger toutes seules ou à léviter dans les airs.

Apparement l’enfant parlait d’une voix gutturale en faisant vibrer son lit et bouger des trucs dans les airs autour de lui, c’est pourquoi on a envoyé Halloran s’occuper de l’affaire et exorciser l’enfant. Mais des années plus tard beaucoup d’études ont montré qu’il n’y avait finalement rien d’anormal et beaucoup de choses d’exagérées ou d’inventées, le prêtre Halloran lui-même avait émis beaucoup de doute sur la possession de l’enfant et était resté sceptique sur cette affaire malgré l’exorcisme qu’il avait réalisé.

Le procès de Arne Cheyenne Johnson

Ce procès survenu en 1981 aux États-Unis est le premier procès de l’histoire du pays où la défense tentait de prouver que le coupable avait été possédé par un démon, d’où son surnom de « le diable m’a forcé » (the devil made me do it case). L’histoire a commencé quand le jeune David Glatzel a montré des signes de possession, ce qui fait que sa famille a fait venir le couple d’enquêteurs de l’étrange célèbre des Warren (qu’on connait grâce aux films Conjuring).

Peu de temps après le démon qui habitait l’enfant aurait décidé de prendre possession du père et d’aller tuer le propriétaire de sa maison, ce qui a donné le fameux procès où Arne Cheyenne Johnson a plaidé non coupable à cause de sa supposée possession et n’a écopé que de cinq ans de prison au lieu de 10 à 20 ans. L’affaire est le sujet du film Conjuring : sous l’emprise du diable mais partez du principe que c’est pas un documentaire.