Environ la moitié de l’humanité habite en ville, et les villes sont responsables de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre. Parce que les recherches visant à remplacer le méthane des pets de vache par du gaz hilarant piétinent un peu, c’est aux villes que revient la responsabilité de se mobiliser pour lutter contre le dérèglement climatique. Et à ce petit jeu, certaines prennent plus d’initiatives que d’autres. Bravo les bons élèves.
Amsterdam, Pays-Bas
Déjà, on sait qu’on a affaire à la ville du vélo, gros symbole écolo. Mais Amsterdam c’est pas que ça (non, on va pas parler de la drogue et des filles de joie.) La ville s’est donné pour but de réduire de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025 et, pour y parvenir, elle investit dans l’énergie solaire et met à disposition pas mal de points de rechargement pour les voitures électriques. Là-bas, on peut même voir des éoliennes domestiques. Enfin une ville qui a tout compris.
Malmö, Suède
La spécialité de la troisième ville de Suède : les éoliennes. Elle a le troisième plus grand parc éolien du monde. Mais pas seulement, puisque à Malmö, on peut trouver pas mal d’espaces verts, et surtout un quartier de 10.000 habitants alimenté par une énergie 100% renouvelable. Là-bas si tu mets du plastique dans la poubelle cartons c’est que tu tiens pas à ta vie.
Hambourg, Allemagne
Au delà du fait que la ville allemande possède des tas d’espaces verts, on peut compter Hambourg parmi les villes les plus écolos d’Europe. Plusieurs dimanches par an, on interdit aux voitures de circuler, mais c’est pas grave parce que là-bas le service de location de vélos est gratuit. Et si tu veux pas pédaler, tu peux prendre un des 300 taxis verts qui parcourent les rues. Bref, aucune excuse pour polluer.
Zurich, Suisse
Les habitants de Zurich sont cool : ils ont voté par référendum pour imposer une limite aux émissions individuelles de CO². Ici aussi on aime bien la bicyclette puisque certaines zones sont exclusivement réservées au vélo, qui en passant est bien mieux que la voiture. En 2018 est censé voir le jour un éco-quartier avec des bâtiments auto-suffisants en énergie, ce qu’on devrait faire partout dans le monde.
Budapest, Hongrie
Budapest n’est pas seulement une des capitales les plus à la mode pour partir en vacances, c’est aussi un exemple de ville verte qui met en avant les transports en commun et propose un max d’hôtels et d’auberges qui ont des pratiques écolo. Comme ça tu peux partir en week-end à Buda’ la conscience tranquille (on sait que toi et tes amis vous dites Buda‘, il faut arrêter ça s’il vous plaît.)
Reykjavik, Islande
Bon, ok, en Islande c’est un peu de la triche parce que niveau géothermie naturelle ils sont au dessus de nous. Ils peuvent éviter de produire de l’électricité autrement et se sont même mis en tête de ne plus utiliser aucun combustible d’ici 2050 pour devenir la ville la plus propre d’Europe. Et si on faisait un concours, au lieu d’être cons ?
Riga, Lettonie
C’est même toute la Lettonie qui devrait être mise en avant. Chaque année, il y existe une sorte de journée nationale de grand nettoyage de printemps où on fait la fête et on fait le ménage général dans les rues (et aussi les campagnes). La capitale ne déroge pas à la règle et représente bien le pays le plus écolo d’Europe.
Copenhague, Danemark
Comme à Hambourg, ici, le service de locations de vélo est gratuit, et c’est quand même le truc le plus intelligent à faire dans une grande ville. On peut aussi souligner que la production locale est encouragée, ce qui évite en gros d’importer tout et n’importe quoi. Après, on retrouve un penchant pour les espaces verts et les éoliennes, tu connais la chanson.
Nantes, France
Capitale verte de l’Europe en 2013, Nantes est la ville la plus écolo de France. Entre le tramway électrique, les 100 parcs et jardins, et la volonté de réduire de 50% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, on comprend pourquoi tout les Français veulent habiter là-bas. En plus les Nantais sont sympas si on leur dit qu’ils sont bretons.
Barcelone, Espagne
Restée longtemps mauvaise élève, la deuxième ville d’Espagne a décidé de se prendre en main (allez, on applaudit, on encourage). Le problème c’est qu’il y a tellement d’habitants au km² que la place des espaces verts est réduite, alors Barcelone a décidé de réinvestir chaque petit espace libre pour redonner sa place à la nature. Entre autres, 235.000 arbres doivent être plantés dans les prochaines années et pas mal de toits deviendront verts. On se reparle bientôt, quand la ville sera plus haut dans le classement.
Moi je compte me laisser pousser de l’herbe à la place des cheveux.
Sources : theculturetrip, bootsnall
Et sinon, il se trouve que notre rédactrice Pierre Galouise a écrit elle-même de ses propres mains un livre sur le dérèglement climatique, et même qu’il est un peu marrant donc le plus simple c’est que vous l’achetiez afin qu’elle s’enrichisse sur le dos des écolos.