Il y a des villes qui puent tout court, et d’autres qui puent le foot. De ces parfums qui planent sur la ville comme sur une chambre après des ébats passionnés. Voici à vue de nez, les 10 villes qui respirent vraiment le foot !

Istanbul

A Istanbul, il n’y a pas que le Bosphore qui divise la ville, il y a aussi ses clubs de foot. Fenerbahçe, Galatasaray et Besiktas : 3 couleurs, 3 identités fortes qui divisent et rassemblent les supporters autour d’une ferveur commune pour le football. Galatasaray et ses 33 millions de supporters est le club dit le plus européen (il a été créé au début du 20ème siècle par des élèves du Lycée français d’Instanbul) et aristocrate. Fenerbahce (30 millions de fans) quant à lui, représente la partie orientale de la ville et a longtemps été le club de l’armée turque. Enfin Besiktas auto-proclamé club du peuple (halk takim), mélange les genres, entre anarchie, Che Guevara et culte de Pascal Nouma !

Naples

A Naples, le football est une religion et Diego Maradona son prophète descendu sur terre pour délivrer les siens de ses offrances miraculeuses. Aujourd’hui plus que jamais au sommet, Diego laisse une ville de Naples exsangue, déjà privée de sa grande messe footballistique à cause de la crise sanitaire. Reste la force du souvenir qui résonne dans chaque coeur napolitain et bientôt on l’espère dans les tribunes du Stade Diego Armando Maradona.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Buenos Aires

La ville qui a enfanté Maradona, Tevez, Riquelme ou encore Fernando Gago pue le football à plein nez, au point de faire saliver les mastodontes européens. Buenos Aires est à l’image des autres grandes cités du ballon rond : populaire, passionnée, extravagante et indisciplinée. Un cocktail qui accélère les pulsations de la ville chaque soir de matchs, qu’il s’agisse de Boca Junior, de San Lorenzo, des Huracan, de River Plate, des Argentinos Juniors, ou encore des Velez Sarsfield.

Manchester

Certes l’argent n’a pas d’odeur, mais il a le pouvoir d’assagir les foules, surtout celles qui en ont le moins – de l’argent. L’arrivée d’investisseurs étrangers à la tête de City et United a sans doute permis d’attirer des stars, mais elle a surtout peu à peu vidé le club de ses valeurs de combat, en même temps que les tribunes de ses supporters les plus bruyants. Heureusement, à Manchester, il n’y a pas que les têtes de gondoles City et United. En rayon, Wigan et Rochdale (3ème division anglaise), Bolton, Oldham Athletic et Salford City (D4) continuent d’attirer les chalands amateurs d’un football plus populaire.

Belgrade

« A jamais les premiers ». La devise de l’OM est encore plus vraie pour l’Étoile Rouge de Belgrade qui non seulement retarda le sacre des olympiens en 1991, mais fut le premier et seul club yougoslave à gagner la Ligue des Champions. 30 ans plus tard, l’Étoile Rouge brille encore tout en haut du championnat serbe, mais il doit jouer des coudes avec les 4 autres clubs de la ville : le Partizan, le FK Rad, le FK Cukaricki et FK Vozdovac.

Marseille

Si l’OM attire autant qu’il dérange, c’est que le club est à l’image de la ville : excessif, bruyant, exubérant, attachant et passionné. Marseille est une vraie ville de foot ; un bastion populaire qui résiste à la normalisation tant désirée par les instances pantouflardes de la Ligue 1 qui rêvent de transformer les stades en parcs d’animation pour sorties en famille le week-end.

Liverpool

Pour voir des éclaircies dans cette partie de l’Angleterre, il faut lever la tête et jeter un œil au sommet du classement de Premier League. Liverpool et plus récemment Everton, les deux clubs de la ville font les beaux jours de leurs supporters. Et tant pis si cette éclaircie footballistique ne dure qu’un temps, Liverpool s’en fout, elle a survécu aux pieds carrés d’Andy Carroll et aux accélérations de Bernard Diomède. Le crachin et la grisaille, ne lui font pas peur. Après la pluie le beau temps, et inversement !

Alger

L’Algérie est une terre de football dévorée par une passion démesurée pour tout ce qui gravite autour du ballon rond. Et si les idoles parties évoluer sous d’autres horizons font briller les yeux des gamins, leur cœur lui, bat au rythme de la Sélection et des résultats des clubs engagés dans la Ligue 1 Mobilis. A Alger, les 4 millions d’habitants, selon les couleurs qu’ils supportent, tachycardisent ou retiennent leur souffle, à chaque soir de match, avec un klaxon jamais bien loin pour célébrer l’exploit.

Athènes

Si les turcs ont le sang chaud et le football à fleur de peau, leurs voisins grecs et rivaux de toujours, ne sont pas moins obsédés par le ballon rond. Athènes compte ainsi 4 clubs de foot en Superleague sur 14 équipes au total. Grâce à l’AEK Athènes, au Panathinaikos, à l’Atromitos FC et à l’Apollon Smyrnis, les vendeurs de maillots, officiels ou non, ne souffrent pas de la crise, eux.

Londres

Avec Arsenal, Chelsea, Tottenham, Crystal Palace, Fulham et West Ham, Londres compte cette saison pas moins de 6 clubs en Premier League. Pas mal pour une ville de 8 millions d’habitants ! La preuve que l’Angleterre n’a pas seulement inventé le football, elle reste encore aujourd’hui, avec sa capitale, sa plus fervente tribune.

Vous aussi vous aimez quand ça sent le foot?