On l’a décidé : cette année, Noël sera exotique ou ne sera pas ! Vu qu’a priori notre tour du monde ne sera pas pour demain, autant essayer de combler le vide par de la bouffe. Donc lâchez cette vieille dinde aux marrons et dépêchez-vous de cuisiner l’une des merveilles de ce top. Et rassurez-vous, si vous êtes végétarien, on a aussi les meilleures recettes de Noël végétariennes pour vous.
Sénégal, le tieboudien de poissons
Les Sénégalais ne sont pas contrariants. Pour Noël, ils servent généralement du tieboudien, le plat emblématique de l’Afrique de l’Ouest, réservé le plus souvent aux festivités comme les mariages ou les célébrations religieuses. Il s’agit d’un grand plat de riz cuisiné aux tomates, accompagné de poissons et de légumes comme les carottes, les navets ou les aubergines. À manger en famille, dans le même plat et avec la main droite pour respecter la tradition !
Vénézuéla, les hallacas
S’il y en a qui se cassent la tête pour préparer le repas du réveillon, ce sont bien les Vénézuéliens, avec leurs « hallacas ». Imaginez, toute la journée, leurs petits doigts s’agitent pour confectionner des paquets de crêpes et les envelopper dans des feuilles de bananiers à l’aide de ficelles, avant de les plonger dans l’eau bouillante. À l’intérieur : de la viande de bœuf ou de porc, des raisins secs, des olives et du poivron généralement. Bref, mieux vaut avoir bouclé les achats de Noël la veille…
Philippines, le puto Bumbong
Rares sont les pays d’Asie où l’on fête Noël. Mais les Philippines en font partie ! Là-bas, pour le réveillon, on mange du jambon enrobé de miel, le jambon de Bola, avec du riz gluant cuit à la vapeur dans un tube en bambou et mangé avec du sucre brun et de la noix de coco, le puto bumbong. Un délice il paraît…
Ukraine, le varenyky
En Ukraine, Noël est célébré le 6 janvier, au moment de l’Épiphanie, et ce sont pas moins de 12 plats différents qui se succèdent sur la table pour le grand repas. Parmi toutes ces préparations, la plus incontournable est peut-être le varenyky, sorte de ravioli qui peut être mangé sucré ou salé : on peut le farcir avec du fromage, de la confiture, du foie, des champignons, du chou ou encore des grains de pavot. Bref, avec les varenyky, on est quasi sûr de contenter toute la famille.
Portugal, le bacalhau Cozido
Que seraient les Portugais sans morue ? Pas grand chose, on le craint. On ne veut pas faire de généralités, mais même leur plat de Noël traditionnel, le Bacalhau cozido, est préparé avec ce poisson. Il est pour l’occasion bouilli et accompagné de choux et de pommes de terre, de pois chiches, d’oignons, de persil. Le tout bien arrosé d’huile d’olive, parce que Noël, ce n’est qu’une fois par an.
Suède, le smörgåsbord
Vous avez déjà vu un festin suédois ? À Noël, là-bas, ce n’est pas une spécialité précise mais un buffet complet qui est mis en vedette. Les Suédois appellent cela le smörgåsbord, que l’on peut traduire par « table de pain beurré ». Ils y mettent plusieurs sortes de poissons comme les anguilles, les saumons ou les harengs, mais aussi des crudités, de la charcuterie, du pain, des œufs et quelques légumes. Les mauvaises langues diraient peut être qu’ils en profitent pour finir leurs vieux restes de frigo, mais ce serait faire injure à la gastronomie locale, et à Noël par la même occasion…
Mexique, la dinde au chocolat
Nous le chocolat, on l’aime à l’heure du dessert sur nos bûches ou dans la dernière case de notre calendrier de l’Avent. Au Mexique, on lui fait une place dès le repas, avec le Mole Poblano ! La dinde au chocolat est en effet la grande spécialité de Noël du Mexique, même s’il est courant de trouver également sur les tables un cochon de lait ou un plat de morue sauce chocolat. En mixant plat de résistance et dessert, ils ont compris comment passer plus vite à l’ouverture des cadeaux…
Allemagne, la Weihnachtsgans
La dinde, les Allemands la boudent allègrement. Eux, sur leur table de Noël, c’est une oie qu’ils veulent, un point c’est tout. Pour satisfaire leurs papilles, elle doit être grillée, farcie aux pommes et servie avec de la gelée d’airelles, du chou rouge et des pommes de terre. Ça donne alors une Weihnachtsgans et en principe, tout le monde est content !
Finlande, le Porkkanalaatikko
Un petit gratin, ça passe toujours bien ! À tel point qu’en Finlande, ce plat fait partie du festin de Noël. Mais attention, car le Porkkanalaatikko a quelques particularités, comme celles d’être préparé avec des carottes et des épices, un peu de viande, et d’être recouvert de noix. Les Finlandais aiment les plats bien lourds avec des noms imprononçables, et nous on les aime comme ça !
Islande, le hangikjöt
À Noël, en Islande, on mange du gigot. Mais pas tout à fait le gigot que l’on connaît : là-bas, ils appellent cela le hangikjöt, et il s’agit de viande d’agneau et de mouton bouillie puis coupée en fines tranches. Une sorte de pastrami, qu’ils mangent généralement sur du pain ou des galettes de seigle. Mais parce que servi seul, c’est un peu sec, les Islandais l’accompagnent pour Noël de pommes de terre à la sauce béchamel et de petits pois. Ouf, on a eu peur…
Ne reste plus qu’à apprendre à dire « joyeux Noël » en islandais…