Faute de pouvoir se déplacer depuis plusieurs semaines, certains profitent du confinement pour s’évader manette en mains à la découverte des grandes villes touristiques. Voici 10 jeux vidéo pour prendre l’air en ville sans même avoir besoin de dérogation quand on a déjà épuisé toutes les destinations voyage de son appart.

Paris dans Assassin’s Creed Unity

Le jeu d’Ubisoft sorti en 2014 offre une virée dans le Paris mouvementé du XVIIIe siècle époque Révolution Française. Au programme, visite du quartier de Notre-Dame (dont la reconstitution par les développeurs aurait pris plus de 2 ans), petit tour au Palais-Bourbon, virée à la prison de la Bastille, tour de la place de la Concorde pour faire le con, ou encore flânerie dans les jardins du Louvre. La belle vie quoi ! En tout, ce sont près de 4km2 qui ont été reproduits à l’échelle 1:1, le tout réparti sur 7 arrondissements, sans compter les souterrains et autres catacombes !

Boston dans Fallout 4

Si vous trouvez qu’il y a encore trop de monde dans la rue quand vous ouvrez votre fenêtre en période de confinement, on vous conseille de lancer une partie de Fallout 4 pour être propulsé dans un Boston post-apocalyptique en 2287, rempli de punks à chiens et de créatures à faire passer les frères Bogdanov pour des mannequins La redoute. Bref, l’accueil n’est pas terrible mais la balade dans ce monde ouvert s’annonce carrément rafraîchissante.

New-York dans The Division

Dans The Division premier du nom, presque toute la population de New-York a été décimée par une saleté de virus appelé « grippe du dollar » car véhiculé au contact des billets de banque. Des gangs de vauriens en ont profité pour semer la terreur dans Manhattan poussant les autorités à y envoyer une troupe d’élite nommée « The Division », unité que vous avez eu la bonne idée d’intégrer. L’occasion rêvée pour vous de faire une petite virée en ville, en particulier dans le centre de la presqu’île de Manhattan, ici fidèlement reconstitué, avec environ 10 km² à explorer manette en mains. On s’y croirait presque, les gunfights en plus, comme on peut le voir sur cette vidéo qui compare les quartiers de New-York IRL avec leur adaptation dans le jeu.

Tokyo dans la saga Yakuza

Depuis 2005, le quartier animé de Kabukicho – renommé ici Kamurocho – est le terrain de jeu dans lequel les gamers sont invités à faire évoluer le personnage de Kazuma Kiryu, un ex-Yakuza en quête de rédemption (même si ça va rapidement partir en nouilles). A chaque nouvel épisode, le joueur voit le quartier de Kabukicho, fil rouge narratif de l’histoire, changer au rythme de la société qui l’entoure. Certaines enseignes disparaissent à l’image de ce qui se passe dans la réalité, au même titre que les habitants et leurs habitudes vestimentaires. Un réalisme voulu par les développeurs qui explique en partie le succès de cette saga au Japon.

Los Angeles dans GTA 5

Los Santos n’est certes pas le reflet exact de Los Angeles, mais elle lui emprunte un paquet de lieux qui laissent peu de doutes sur le lien qui les unit. Comme dans tous les GTA, libre à chacun de parcourir la ville avec la monture de son choix : à pied, à vélo, au volant d’un camion à ordures, d’une Harley, d’une voiture de sport ou familiale. Les collines de Vinewood, le Sunset Boulevard, les bords de mer et son Wilshire Palissade se parcourt de jour comme de nuit, pour une simple vadrouille, ou pour y laisser s’exprimer vos plus bas instincts de gamer.

Rome dans Assassin’s Creed Brotherhood

Ce spin-off d’Assassin’s Creed II transporte le joueur habitué jusque là à Venise et Florence, vers la ville de Rome pendant la période de la Renaissance. Dans la peau d’Ezio, agile assassin lancé sur les traces de la famille Borgia, on parcourt la capitale romaine à travers le dédale des rues, ou les pentes des toits de la ville, en prenant le temps d’admirer au passage le Colisée, le Panthéon ou encore la cité du Vatican.

Seattle dans InFAMOUS Second Son

C’est le jeu bac à sable par excellence avec un héros bardé de super pouvoirs qui peut détruire à peu près tout ce qui apparaît à l’écran, y compris les bâtiments de la ville. Un bac à sable pour sale gosse donc qui permet de tailler sa route dans un Seattle reproduit de façon assez bluffante. Ceux qui ont la chance de bien connaître la ville y retrouveront toutes sortes de détails IRL avec des magasins locaux originaux – le laveur de voitures, le magasin de donuts, le Gum wall au cœur du marché de Pike Place etc.

Chicago dans Watch dogs

Les développeurs d’Ubisoft souhaitaient initialement reproduire entièrement la ville de Chicago avant de se rendre compte que c’était un peu plus grand que Chilly-Mazarin et de se résigner à n’en retenir que les principaux quartiers. Il faut quand même 8 minutes pour la traverser en voiture sans s’arrêter pour laisser traverser la dame. Ce qui est clairement pas mal surtout que l’on retrouve les principaux lieux de la ville comme le Millenium Park, les tours jumelles Marina City ou la Willis Tower. Mais là où Watch Dogs fait encore plus fort, c’est dans sa capacité à restituer l’ambiance communautaire qui anime chaque quartier. Une immersion encore plus forte lorsqu’on parcourt la ville à pied, laissant le temps aux joueurs d’interagir avec les PNJ (personnage non joueur) et de se rendre compte que chacun possède sa propre identité et emploi du temps.

San Francisco dans Driver

Pendant que GTA se cantonnait encore à une vue d’en haut, la série Driver s’imposait auprès des joueurs avec son jeu de course réaliste dans un monde ouvert. Une suprématie qui ne survécut pas longtemps à la prise de pouvoir du mastodonte enfanté par Rockstar. Mais si la série GTA est réputée pour s’inspirer de l’atmosphère des grandes villes américaines, Driver : San Francisco a bien failli lui damer le pion en 2011, avec une modélisation de la ville hyper réaliste. Au total, plus de 300 km furent ainsi reproduites avec la possibilité de rallier des lieux symboliques de la ville comme la Transamerica Pyramid, le Bay Bridge ou le célèbre Golden Bridge, à bord d’un des 140 véhicules disponibles (de la DeLorean DMC-12, à la Fiat 500 en passant par une Lamborghini Diablo).

Boston (et Pittsburgh) dans The Last of Us

Encore une reconstitution post-apocalyptique d’une ville américaine vidée de ses habitants par une épidémie qui a transformé une partie d’entre-eux en créatures zombiesques. Cette fois le pangolin n’a a priori rien à se reprocher, puisque que c’est un champignon parasite (Cordyceps) qui est responsable de cet immense bordel. C’est donc dans ce bac à sable vidéoludique que Joel et Ellie vont devoir traverser Boston en passant par son Musée des beaux arts, l’ancien Capitol ou encore la ligne orange du métro de la ville. Le reste est une autre partie de plaisir puisqu’il faudra encore parcourir les États-Unis d’est en ouest jusqu’à la ville de Salt Lake City en passant par Pittsburgh, en prenant soin d’éviter les groupes armés, et surtout le bestiaire d’infectés : coureurs, rôdeurs, claqueurs et autres saloperies de colosses.

Allez on se fait plaisir, de toute façon les jeux vidéos c’est super bon pour la santé. ET si vous voulez pour faire un trip nostalgie, retrouvez ces sons cultes de jeux vidéos qu’on reconnait forcément (idéal pour votre prochain quiz ou n’importe quel jeu à distance avec vos potes en confinement).

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