Le monde animal est varié et plein de surprises, notamment quand il s’agit de se reproduire. Là dessus on vous avait déjà parlé des pratiques sexuelles les plus étranges chez les animaux, mais on n’avait pas parlé des moyens de reproduction les plus brutaux et violents, et je peux vous dire qu’il y en a quelques-uns qui nous font nous dire qu’on a eu raison d’être des humains.
Certains acariens mâles déchirent la peau de la femelle avant de s'accoupler
En gros les mâles d’une certaine espèce d’acarien « déshabillent » les femelles jusqu’à leur squelette. L’idée est d’enlever la peau pour planter l’organe reproducteur en dessous, mais rassurez-vous ça fait partie de la mue des femelles et c’est indolore. Ok, j’ai aucune idée de si c’est indolore, mais c’est tellement dégueu que je préfère le penser.
La mante religieuse bouffe le mâle pendant la reproduction
Celle-ci est assez connue, mais elle n’en reste pas moins hyper violente. En gros pendant que la femelle s’accouple au mâle elle commence à le bouffer afin d’obtenir les nutriments qui seront nécessaires pour produire l’énergie qu’elle utilisera ensuite pour fabriquer la poche dans laquelle elle va mettre ses œufs. Vu comme ça c’est tout de suite plus sympa quoi, on utilise le mot « cannibalisme » à tout bout de champ aujourd’hui.
Le poisson-pêcheur s'attache à la femelle, fusionne avec elle et meurt (en restant collé à elle)
Vous trouvez que votre ex est collant.e ? Attendez de savoir comment les poissons-pêcheurs se reproduisent. Comme ils vivent dans les eaux abyssales les rencontres entre membres de sexe opposés de l’espèce se font rares, du coup les mâles s’accrochent littéralement à la première femelle qu’ils rencontrent (plus grosse en taille) en la mordant, ensuite, ils libèrent une enzyme qui fait que leur mâchoire et la peau de la femelle « fusionnent » puis le mâle commence doucement à mourir. Son corps se détache au fur et à mesure de celui de la femelle et à la fin il ne reste que des poches pleines de sperme qui vont entrer dans le corps de la femelle par le sang. Sacré date.
Le mâle criquet perd 10% de son poids en s'accouplant, et c'est pas joli à voir
Le mâle de l’espèce des « Cyphoderris strepitans » se reproduit en se faisant littéralement déchirer les ailes par la femelle afin qu’elle les bouffe pendant l’acte. Ensuite la femelle « boit » le sang et les fluides qui s’échappent des plaies du mâle pendant que celui-ci essaie de déverser le maximum de sperme dans la femelle. On sait quand même bien s’amuser chez les insectes.
L'acarien acarophenax se reproduit dans le ventre de la mère (entre frères et soeurs)
Les bébés acariens s’en donnent à cœur joie entre frères et sœurs dans le ventre de leur mère et c’est plutôt dégueu. En gros, la femelle acarien porte dans son ventre quatorze femelles et un mâle qui féconde toutes ses sœurs. Au terme de sa grossesse, la mère explose et meurt, tuant avec elle le fœtus mâle mais libérant toutes les femelles déjà enceintes. À leur tour, elles finiront par exploser dès que leur progéniture aura fini de partouzer dans leur ventre. Au moins chez ces acariens, on sait s’amuser en famille.
Le mâle chat attrape la femelle qui se débat par la peau du cou et l'agrippe avec son pénis à pics
Oui, cette phrase est traumatisante, mais quand les chats s’accouplent c’est pas du tout un plaisir pour la femelle. Déjà le mâle maitrise celle-ci en l’attrapant par la peau du cou et il enfonce son pénis dans son vagin une fois qu’il l’a immobilisée. Le truc, c’est que le pénis des chats possède des pointes qui frottent les parois pour stimuler l’ovulation, mais fait également très mal à la femelle, ce qui généralement se voit et s’entend vu qu’elle se débat en hurlant tout du long. Les chats c’est les pros de la relation toxique quand même.
Les escargots se balancent des "flèches d'amour" pour se reproduire
Ça a l’air étrange, et ça l’est, en gros certaines espèces d’escargots balancent un « harpon » sur l’autre par lequel transitent les substances qui vont favoriser la reproduction. À l’image ça ressemble clairement à deux bateaux qui se harponnent pour passer à l’abordage, d’autant que comme les escargots ont les fonctions reproductrices mâles et femelles, il arrive qu’ils se harponnent tous les deux en même temps. Clairement un genre d’effet flèche de Cupidon, ce qui est classe sur le papier.
La couleuvre rayée fait un genre d'orgie géante, mais avec une seule femelle
Certaines espèces de serpents mâles ont deux organes génitaux, dont un appelé hémipénis qui permet de se reproduire dans des positions diverses, ce qui a son importance chez la couleuvre rayée par exemple. En gros les mâles plantent leur hémipénis, qu’on pourrait comparer à une épine, dans la peau de la femelle jusqu’à ce qu’ils libèrent leur sperme. Mais c’est pas le seul truc violent, comme les mâles se réveillent d’hibernation avant les femelles ils sont un peu pressés de se reproduire, c’est pourquoi plusieurs dizaines de mâles peuvent se reproduire avec une seule femelle en même temps.
L'araignée "à dos rouge" met son sperme dans des poches et mord la femelle pour lui "transférer" (au péril de sa vie)
Les mâles de cette espèce mettent leur sperme dans des petites boules de toiles qu’ils gardent à côté de leur bouche. Ensuite, ils doivent trouver une femelle et s’approcher très discrètement pour ne pas se faire attaquer afin de la mordre directement dans sa poche reproductrice qui est comme par hasard juste à côté de sa réserve de venin. Trop cool comme technique.
La limace de mer injecte un venin dans le cerveau de son partenaire
Une certaine espèce de limace de mer plante son pénis au bout duquel se trouve un éperon directement dans le cerveau de sa partenaire pour y balancer un venin plein d’hormones afin de commencer la reproduction. Comme la femelle peut « digérer le sperme », le mâle fait ensuite un « câlin » à la femelle pour l’empêcher de bouger et gagner du temps pour faire arriver le sperme jusqu’à la partie reproductrice de la femelle. Sacré bordel.
Et vous pouvez aller voir les animaux qui ont une sexualité mieux que la votre, faut savoir être honnête avec soi-même.
Sources : Géo, Vice, Science Focus.