Longtemps, les croque-morts et les médecins ont utilisés des signes négatifs pour déterminer si une personne était morte. Ces signes négatifs prouvaient tout simplement l’absence de vie, mais pas forcément le décès. Aujourd’hui, les progrès de la science permettent d’établir (généralement) avec certitude si une personne est morte et, en leur absence, on utilise des signes positifs (des trucs qui n’arrivent que quand on est mort).

Voilà. Vous mourrez moins bêtes et en plus vous pourrez déterminer si vous êtes mort ou non, ce qui est bien pratique.

Enfoncer une aiguille sous l'ongle

C’était la technique la plus utilisée par les croque-morts pour s’assurer que la personne n’était pas momentanément évanouie. On espère que jamais personne ne s’est réveillé suite à un tel stratagème. La douleur devait donner envie de redevenir mort.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Croquer le gros orteil

Et pourquoi on dit croque-morts, à votre avis ?

Vous l’avez ?

Je suis sûr que vous l’avez.

Tâter le pouls

Un truc pratique, pour savoir si quelqu’un est mort, c’est de voir si son coeur bat encore. Les médecins, qui ne sont pas la moitié d’un con, tâtaient donc le pouls des morts présumés pour vérifier qu’il était bien éteint. Sauf que ce n’est pas très scientifique, comme technique, et que les médecins se plantaient souvent.

Mettre un miroir sous les narines

Jusqu’au XX° siècle, les médecins glissaient une plume ou un miroir sous les narines des présumés morts pour vérifier qu’ils ne respiraient plus. Pas pratique pour ceux qui font de l’apnée du sommeil.

Verser de l'eau froide dans l'oreille

Le test de réflexe calorique est aujourd’hui utilisé par les professionnels pour établir un diagnostic des fonctions asymétriques du système vestibulaire. L’absence de mouvement oculaire d’un patient a priori en mort cérébrale est le signe qu’il faut virer la mention « a priori » de la présente phrase.

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Il n'a pas souffert, promis

La rigor mortis

La rigor mortis fait partie des signaux positifs de la mort (si tant est que la mort puisse produire des signaux positifs). Le phénomène de durcissement des muscles apparaît dès les premières heures du décès dans la nuque et s’étend progressivement dans le corps. C’est un signe qui ne trompe pas.

La mesure de la température du corps

Après la mort, le corps perd un degré toutes les heures. Même s’il fait super froid et que le mort présumé a une maladie qui a fait chuter sa température, on peut établir assez facilement le diagnostic puisque personne ne vit avec un corps à 17 degrés.

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L'électrocardiographie

L’apparition de l’électrocardiographie au début du siècle dernier a permis de mettre un peu d’ordre dans tout ça. Beaucoup plus fiable que la prise du pouls, la technique permet d’établir avec certitude que plus rien ne bat dans ce corps roide.

La mort cérébrale

Depuis les années 60, ce n’est plus simplement l’arrêt du pouls qui détermine la mort d’une personne. La personne est déclarée morte aussitôt que ses fonctions cérébrales s’arrêtent. Cette nouvelle façon scientifique d’aborder la mort a permis de généraliser les procédures de dons d’organe, et donc de sauver des vies. La mort cérébrale se détermine grâce à un électroencéphalogramme.

Dire : "Hé ho !"

Si le défunt présumé ne répond pas « Le nouveau son de Manau », c’est qu’il y a moy’ qu’il soit delta charlie delta.

Mourir, c’est mourir beaucoup.