Même s’il parait qu’il y aurait plus de risques de décéder en marchant sur un LEGO, que croqué par un requin, bizarrement on continue de flipper à chaque fois qu’on part se baigner au large (c’est-à-dire à plus d’1m50 du bord). Tout çà alors qu’il suffit simplement de ne pas aller faire trempette n’importe où.
Port St-Johns en Afrique du Sud
La Second Beach située à Port St-Johns a beau être une perle de la Côte sauvage au Sud-Est de l’Afrique du Sud, elle traîne également le surnom de plage de la mort. En cause les nombreuses attaques mortelles de requins Bouledogue qui ont eu lieu dans ses eaux ces dernières années. Ces bestiaux de 2 mètres de long en moyenne ont la particularité d’évoluer en eaux peu profondes et de ne pas être allergiques à l’eau douce. Deux détails qui leur permettent de remonter dans l’estuaire de l’Umzimbuvu qui se jette dans l’océan Indien, pour y faire leurs emplettes. Selon les autochtones, les requins seraient attirés par le sang versé sur la plage lors des sacrifices d’animaux pratiqués par les guérisseurs traditionnels. Les cons.
L’Île de la Réunion
Depuis 2011, les requins ont fait une vingtaine de victimes à la Réunion, ce qui fait de ses eaux, les plus dangereuses au monde en termes d’attaques mortelles. Les raisons de cette hécatombe restent sujettes à débat. Certains estiment que le changement climatique et la hausse des températures des océans ont pu pousser les squales à changer leurs zones de chasse. D’autres pointent du doigt le rejet des eaux usées dans la mer, sans parler de la Réserve naturelle marine, sorte de zone protégée de 40 km de long synonyme de buffet à volonté pour les requins de passage. Et parce qu’à La Réunion, on a le sens du business, on a eu la riche idée de créer cette Réserve naturelle juste à côté des plages touristiques de Boucan-Canot, Roches-Noires et Trois-Bassins. Bizarrement, c’est sur cette côte ouest de l’île que la grande majorité des attaques ont eu lieu ces dernières années. C’est fou non ?
Lagon de Beqa aux Fidji
Des eaux translucides, une barrière de corail de 30 km de long, une faune sous-marine digne du meilleur Pixar, le Lagon de Bega accueille une des plus fortes concentrations de squales de la région. Il y a pas moins de 8 espèces de requins qui flânent dans le coin. Qu’ils soient à pointe blanche, nourrices, gris, citrons-faucilles, bouledogues, marteaux, ou tigres, ils paraient qu’ils sont tous mignons à croquer.
L’île Cat aux Bahamas
N’insistez pas, oui on est sûr : il n’y a pas que des poissons chats au large de l’île Cat ! Ses eaux sont par contre infestées de requins notamment au niveau de sa fosse océanique appelée « Tongue of the Ocean » (qui n’a évidemment rien à voir avec les sandales de plage). Les requins y vivent comme des poissons dans l’eau. A tel point qu’ils acceptent même de se laisser approcher par les touristes argentés et leur bouteille de Dom Pérignon (à moins que ce soit de l’O2) vissée dans le dos.
Recife au Brésil
Recife c’est un peu la Grande Motte mais au Brésil. Des immeubles qui bordent une longue plage de sable fin, des parasols et des strings à perte de vue. Seule différence, ici on regarde autour de soi lorsqu’on part barboter au large. En 30 ans, la région a enregistré 56 victimes d’attaques de requins, dont 21 ont succombé à leurs blessures. En cause, l’urbanisation galopante qui a fini d’user la barrière de corail qui jadis protégeait la côte.
New South Wales en Australie
Il s’agit de la région où se trouve entre-autres, la ville de Sydney. Depuis qu’on relève les attaques de requins, il y en aurait eu pas moins de 233, dont 61 fatales. Les mesures prises ces dernières années pour sécuriser au maximum les zones de baignades/surf, n’ont pas permis d’enrayer le phénomène, surtout que les surfeurs rechignent à se cantonner à des espaces surveillés pour s’adonner à leur sport favori. Sans parler de la mentalité australienne qui veut que c’est à l’homme à apprendre à cohabiter avec les squales et non l’inverse.
L’île Cocos au Costa Rica
Il faut compter 32 heures de navigation depuis les côtes du Costa Rica pour débarquer sur cet ancien repère de pirates, devenu un Eldorado pour les plongeurs. Seule une centaine de visiteurs est autorisée chaque mois à plonger dans ces eaux, ou à arpenter sa jungle. C’est d’ailleurs ici que le premier Jurassic Park a été tourné. En matière de créatures préhistoriques, le requin et ses 420 millions d’années n’est pas non plus en reste. Il est d’ailleurs possible de plonger à sa rencontre, à condition d’avoir un bon niveau de plongée et le portefeuille bien rempli.
La Californie
La Californie apparaît dans le top 5 mondial des régions les plus touchées par les attaques de requins. On en dénombre 120 dont une dizaine fatales, et si la dernière qui a mal tourné date de 2012, il arrive fréquemment que des squales viennent vérifier la nature d’objets flottants non identifiés. Ce fut encore le cas en mars 2017, lorsqu’un kayakiste s’est fait attaquer à plusieurs reprises par un requin blanc de plus de 4 mètres, venus goûter le plastique de son embarcation.
La Floride
La Floride n’est pas envahie que de retraités agrippés à leurs fonds de pensions, le requin y est un prédateur tout aussi redoutable. Ce n’est pas pour rien que l’État se classe premier au palmarès des coins du monde à avoir enregistré le plus d’attaques de requins (778) dans toute son histoire, soit à peu près 3 fois plus que l’Afrique du Sud qui se classe seconde (259). Et pour être encore plus précis, c’est la plage de New Smyrna Beach qui serait selon le National Geographic, la «capitale mondiale des attaques de requins»… et malheureusement pas que sur des vieux.
Hawaï
Rien qu’en 2016, Hawaï a enregistré 10 attaques non provoquées. Oui parce que si vous cherchez les embrouilles avec ces bestioles, faut pas venir chouiner après. Bref. Cette année encore, un surfeur français s’est fait croquer la jambe par un requin pendant une séance de surf sur une spot d’Honolulu. Résultat, une amputation juste en dessous du genou, mais pas une motivation intacte, le jeune homme déclarant juste après l’opération vouloir participer aux prochains JO paralympiques. Pas con.
La piscine, c’est quand même moins risqué !
Source : surfertoday.com