Sortez vous baguettes métallique et votre vaisselle en terre cuite, on va manger du chou mariné. La Corée a à nous offrir une cuisine forcément inspirée de celle de l’envahisseur japonais et du voisin chinois mais qui a son identité. Et quand on dit « identité », on entend « kimchi ». Et quelques autres trucs également :
Les incontournables
Le Kimchi
Évacuons tout de suite cette question : si vous mangez coréen et qu’aucun plat de comporte de chou trempé des semaines durant dans de la saumure, on s’est foutu de votre gueule. Néanmoins, « kimchi » signifiant « légume imbibé », vous pouvez avoir des carottes, des radis ou toute autre truc, mais de toute façon le goût sera le même. Et en général, c’est bien du baechu gimchi, le chou chinois fermenté, qu’on vous servira.
Bulgogi
La « viande de feu ». Si il y a une bonne raison d’aller dans un restaurant coréen, c’est bien la perspective de se faire servir des lamelles de bœuf marinées ou de porc qu’on va regarder griller sur la plaque chauffante dont est pourvue chaque table. Commencez par en commander une assiette, vous vous occuperez ensuite de tout ce qui est fantasies légumes.
Le gros oeuvre
Bibimbap
Un incontournable. Pourvu en plus d’un nom rigolo qui signifie (plus ou moins) « mélange de riz ». Une base de riz soutenue par des légumes sautés et de viande de bœuf, le tout agrémenté d’un œuf à peine saisi et de kimchi, c’est ce qu’on appelle un plat de base, celui qu’on fait pour vider son frigo de manière efficace. C’est à dire en se calant le bide bien comme il faut.
Gimbap (ou Kimbap)
On ne va pas se mentir, ce truc ressemble quand même pas mal à un maki. Pour les différencier, on dira que la version coréenne affiche un plus gros diamètre et que le riz est assaisonné à l’huile de sésame et ne subit pas le même traitement à base de vinaigre doux. Ah… et oui, on le sert avec du kimchi (c’est original).
Japchae
Ces nouilles translucides sont appelées « dangmyeon » et sont fabriquées à base de patates douces. On les consomme froides ou chaudes accompagnées de carottes ou d’épinards, voire d’un peu de bœuf mariné, parce que le bœuf mariné, en Corée, ça va avec tout.
Jajangmyeon
Plat de fête par excellence, on est là sur de la nouille chargée à la sauce soja fermentée et agrémenté de petits bouts de trucs, notamment des oignons ou de la pomme de terre. Si vous trouvez que ça ressemble beaucoup à un plat chinois, on ne vous en voudra pas.
Haejangguk
Une petite soupe réputée pour soigner la gueule de bois. Ceci étant dit, on précise que ce bouillon voit flotter des morceaux de boudin au sang de porc. Voila. Vous ne boirez plus jamais.
Pour se finir
Tteok
Une pâtisserie faite de farine de riz gluant cuite à la vapeur ou servie en soupe sucrée (tteok guk). Pour être sûr d’être bien calé pour la journée et celle du lendemain.
Pain de Gyeongju
Comme dans beaucoup de coins en Asie, la pâte de haricot rouge est incontournable. C’est la ville de Gyeongju qui s’est spécialisée dans la version sud-coréenne à base de farine et d’œufs (parce que t’as raison, c’est pas déjà assez lourd…)
Kkultarae
Prenez des noix, du chocolat, et faites tourner le tout sous un filet de miel, jusqu’à faire une momie sucrée. Paradoxalement, ce truc qui ressemble à une proie emballée par une araignée géante symbolise la santé, la longévité et aussi un peu la passion du sucre.
Et pour arroser tout ça
Soju
Un alcool de riz, version locale du saké ou du Baijiu. Mais il semble qu’on puisse remplacer le riz par de la patate, du blé, de l’orge, du tapioca… Enfin tout ce qu’on a sous la main. Ça n’est pas bien sérieux, on comprend aisément qu »on est là sur un truc pour se bourrer la gueule.
Dongdongju
On est là sur un genre de bière à base de riz gluant. On ne sait pas trop ce que ça vaut, mais le nom est rigolo : « dongdongju », c’est le bruit que feraient les grains de riz restant dans le liquide quand la boisson est servie.
Bon appétit.Source : Wikipedia, Le Routard