On l’a tous appris ce matin : le journaliste et mythique présentateur de Thalassa, Georges Pernoud, nous a quitté. C’est un peu une part de notre culture télé qui se fait la malle, alors on voulait lui rendre hommage en parlant de cette émission qu’on a beaucoup maté durant toute notre enfance. Parce que Thalassa, le magazine de la mer, c’était un vrai rendez-vous qui nous a laissé pas mal de bons souvenirs.
Le générique entre méditation et délire psychédélique qui nous hypnotisait totalement
Rappelez-vous : un poisson qui se transforme en bateau qui se transforme en coquillage qui se transforme en rose des vents qui se transforme en crabe qui se transforme en scaphandre… Tout ça sur une musique cheloue mais relaxante jouée avec un vieux son de synthé à la Vangelis. Dit comme ça, ça a pas l’air très sexy, mais pourtant c’est un des seuls génériques qu’on matait vraiment du début à la fin.
Quand le générique est passé en 3D
Au début des années 2000, l’émission s’est un peu rafraichie et le générique s’est mis à la 3D tout en gardant ce délire de morphing avec des symboles de la mer. La musique est devenue encore plus relaxante et à partir de là on a vraiment eu l’impression de nager dans la mer tout nus au milieu des dauphins (si si on vous le jure).
Quand Georges Pernoud disait "bon vent" à la fin de chaque émission
C’était son petit truc à lui, sa signature. Et forcément, comme on était jeunes et un (un peu) cons, on ne pouvait pas s’empêcher de pouffer de rire en pensant à un autre type de « vent » que celui dont parlait Pernoud.
Nos papas qui s'endormaient devant...
On sait pas pourquoi, mais Thalassa avait un énorme pouvoir de relaxation sur les darons qui s’endormaient après approximativement 12 minutes de visionnage.
... Mais qui se réveillaient subitement si tu changeais de chaîne pour mettre la Star Ac
Oui, parce qu’à une époque, en face de Thalassa, le vendredi soir, il y avait la Star Academy et ses chansons en prime, et on avoue qu’on a parfois voulu faire quelques infidélités au magazine de la mer. Mais nos parents avaient un sixième sens qui les faisait se réveiller dès qu’on changeait de programme et du coup on devait remettre Thalassa. A noter que cette anecdote fonctionne aussi avec Koh Lanta.
Au début on voulait pas regarder ça mais on a fini par se prendre au jeu
Soyons honnêtes : quand on avait entre 8 et 18 ans, une émission sur la mer tous les vendredi soir, c’est pas forcément le truc qui nous attirait. Puis avec le temps, on s’y est fait, et on a fini par mater Thalassa avec plaisir et on a kiffé entendre parler des phares français, de la pêche aux moules, des grands explorateurs ou encore de la préservation des coraux. Finalement c’était beaucoup mieux que les conneries sur les autres chaînes.
Le bateau Thalassa
C’était quand même la seule émission à avoir son propre bateau pour les tournages. Il y a peu de temps on pouvait encore le voir amarré près du siège de France TV et même le visiter, mais il est apparemment parti faire sa vie ailleurs.
Quand Thalassa parlait d'écologie bien avant l'heure
Aujourd’hui, impossible de ne pas parler d’écologie tellement le problème est devenu urgent. Mais dans les années 80, c’était un peu nouveau de voir des reportages qui nous sensibilisaient à la préservation des espèces animales et des fonds marins. Thalassa, c’était avant-gardiste.
Thalassa nous a fait progresser en géo
A force de voir des reportages sur tous les littoraux et les îles de France, à 10 ans on savait déjà placer Oléron, Quiberon, Noirmoutier, La Ciotat, Boulogne-sur-Mer et même les Îles Marquises sur une carte. Les profs de géo peuvent remercier Georges Pernoud de nous avoir filé un coup de pouce dans leur matière.
Les adieux de Georges Pernoud
Pour ceux qui n’ont jamais maté l’émission, ça ne vous fera peut-être pas grand chose, mais nous on se souvient de la dernière de Georges sur Thalassa avec ses adieux hyper émouvants. Rien que de revoir la vidéo, ça nous fout des frissons. Des mecs bien comme ça, il en faudrait un peu plus à la télé.
Et vous, c’est quoi votre meilleur souvenir de Thalassa ?
Et on poursuit le voyage maritime avec les trucs qu’on trouve dans l’océan, et les trucs que tu peux dire de la mer mais pas de ta mère.