Once Upon a Time in Hollywood est sorti et malgré un accueil critique mitigé, il va fatalement cartonner. Di Caprio, Brad Pitt, une référence directe au maître Sergio Leone et apparemment un grand secret qu’il ne faut pas révéler : pas de doute, on est dans un Tarantino. Mais on aurait pu le savoir de toute façon.
Y'a plus de stars au générique que de gens dans ton répertoire
La somme de leur salaire annuel est égal au PIB du Bostwana. Si certains d’entre eux ont un jour été estampillé « ringards », c’est uniquement dans le but d’être réhabilité par leur seule présence dans un Tarantino.
La BO marche toute seule
Pas besoin d’avoir vu le film pour aimer la BO, avec ses trouvailles diverses issues du jazz ethiopien et de musiques de films inconnus des années 60. Pas besoin non plus de savoir ce que Tarantino a choisi pour savoir que les artistes en question vont se faire une recrudescence de pognon aussitôt le film sorti.
Samuel L. Jackson a fait déjà douze vannes alors que le film a pas commencé
Il en a fait 5 en conférence de presse, 4 dans la bande-annonce et 3 entre le début du film et la fin du générique. Sur ces 12 vannes, 11 seront volées par Gad Elmaleh.
17 films ont déjà été cités rien que par la police de caractère du générique et le premier plan, dont 6 japonais inconnus
Enfin cités, cités : cités pour les cinéphiles, c’est-à-dire un choix de police, un choix de plan, un choix de cadre, un choix d’enchaînement de séquences, un choix d’alias pour le chef opérateur et un choix de costume à la première image du film. Mais c’est quand même de la citation.
Les gens ne se répondent jamais
Aucune ligne de dialogue n’est la réponse à la ligne de dialogue précédente. Exemple.
« Tu sais ce qu’on fait aux petits malins dans ton genre à l’Ouest du Pecos ? »
« Il n’y a plus d’Ouest du Pecos depuis que j’ai foutu les pieds au Texas. »
« Tu me rappelles ma grand-mère. Elle avait des bigoudis. »
Ca dure 4 heures
Parce que sinon, on n’aurait pas le compte de vannes de Samuel L. Jackson et il devrait se faire payer davantage puisqu’une légende raconte que Samuel L. Jackson se fait payer en partie en nombre de vannes qu’il débite.
Y'a des couilles qui explosent
Parce qu’on est avant tout dans une bataille de virilité permanente à laquelle les femmes participent parce que les femmes ne sont pas des femmelettes et qu’elles se battent dans la même catégorie que les hommes, c’est-à-dire avec leurs énormes couilles qui peuvent exploser à tout moment.
Tout le monde en parle depuis 10 mois
Et recompte sur ses doigts le nombre de films de Tarantino déjà sortis pour savoir si c’est le dixième ou pas vu qu’il a dit qu’il n’en ferait que dix et pas un de plus.
Tout va être prétexte à métaphore de l'Amérique
Et hommage direct ou indirect à une Amérique fantasmée. Les romans pulp, les maisonnées en bordure de ville, la guerre, les tueurs à gage, la conquête de l’Ouest, la ségrégation… Métaphore, qu’on vous dit.
Les derniers mots des gens sont toujours des punchlines
Parce que personne ne mourrait en demandant à ce qu’on lui passe le sel. En revanche, mourir en demandant à ce que son penis soit moulé dans du plâtre et offert à des écoles bénédictines, c’est envisageable.
Difficile d’avoir des doutes.