De toute l’histoire des séries, on s’est habitué aux épisodes à répétition, aux saisons sans fin dont le dernier épisode arrive à point nommé comme une délivrance ultime. Bref pour les non accros aux séries à rallonge il existe donc des séries qui ont eu la décence de se limiter à une seule saison et on les remercie.
Sharp objects
Géniale série de Jean-Marc Vallée à qui l’on devait déjà Big Little Lies, c’était une seule saison suffisamment glaçante pour qu’on se passe de la suite. Même s’il a été question de produire une deuxième saison, pour le moment ce n’est toujours pas à l’ordre du jour. On peut la binge watcher en très peu de temps (et croyez-moi, vous allez la binge-watcher en peu de temps).
Bref / Bloqués / Serge le mytho
Oui bon j’avoue on triche un peu parce qu’il s’agit davantage de programmes courts donc forcément ça se binge-watche en très peu de temps. Mais même, ces trois séries ont eu le bon sens de s’arrêter pile au bon moment. C’est propre, c’est net, c’est concis…Et on se permet de les citer dans le même lot parce qu’elles sont imbriquées les unes avec les autres. Bloqués c’est un plan fixe avec deux nouveaux acteurs et les mêmes auteurs que Bref, elle a donné naissance à Serge le mytho. Bref, tout est lié.
The night of
Mini-série avec John Turturro et Riz Ahmed qui suit l’histoire d’un jeune type accusé de meurtre et que tout accable. Huit épisodes qui suivent le déroulement de son incarcération et comment un avocat rongé par une maladie de peau va tenter de le sortir de la prison. On n’est pas sur du thriller ni de l’action spectaculaire et c’est justement plaisant ce registre calme qui n’enlève rien à son caractère haletant.
Captive
Adaptée d’un roman de Margaret Atwood (à qui l’on doit The Handmaid’s Tales), cette série certes moins traumatisante que la servante écarlate nous emmène là aussi dans une ambiance de servantes. Sauf que cette fois-ci on se plonge dans le Canada du XIXe. Grace Marks est accusée de meurtre et toute la série consistera à se demander si elle est coupable ou non.
The end of the f***ing world
Courte série britannique de huit épisodes sur deux adolescents en fuite après avoir commis un meurtre accidentellement. Outre le fait que tous les ingrédients de l’humour noir y soient réunis, la bande originale est particulièrement chan-mé.
Band of Brothers
Série datant de 2001 créée par Tom Hanks et Steven Spielberg, elle raconte en dix épisodes de une heure l’histoire de la 101e Division Aéroportée US durant la Seconde Guerre Mondiale. Elle tient le record de la deuxième mini-série la plus chère de toutes les séries : 125 millions de dollars. C’est la plus chère avant de se faire détrôner en 2010 par The Pacific qui coûtera 250 millions de dollars, autre mini-série de 10 épisodes par les mêmes créateurs ce qui explique pourquoi les deux séries semblent d’ailleurs si proches.
Versailles-Chantier
Un peu de série française de génie, ça ne fera pas de mal dans ce top. Au départ on a un film de Bruno Podalydès sorti en 1998 Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers), puis en 2008 sort la version dite « interminable » du film c’est à dire peu ou prou la même histoire rallongée sur 6 épisodes absolument géniaux suivant le personnage d’Albert (Denis Podalydès) et de sa calvitie naissante… Un petit bijou de perfection.
The Honourable Woman
Pour les amoureux de Maggie Gyllenhaal c’est une série incontournable. Elle y campe une femme d’affaire anglo-israélienne qui se voit hériter de l’entreprise de son père qui va la plonger dans un gros bordel politico-moral avec au centre son combat pour la réconciliation israélo-palestinienne. Huit épisodes qui se matent en un week-end, voire une soirée pour les plus énervés.
Mildred Pierce
Bon là on est carrément sur une mini-série de cinq épisodes. Dans le Los Angeles des années 30, Todd Haynes raconte l’histoire de Mildred Pierce, une femme issue de classe moyenne qui tente le tout pour le tout afin de répondre aux désirs de ses deux filles.
Generation Kill
Une série avec David Simon aux commandes c’est déjà un gage de bonne qualité. L’histoire ici se penche sur un bataillon de soldats américains envoyés au Irak et confrontés aux galères techniques et aux stratégies foireuses mises en place.
Une saison, ça suffit.