Allez on change un peu des destinations habituelles de tourisme, la Costa Brava et la Thaïlande c’est passé les mecs. Le Sénégal est devenu une destination prisée en Afrique, et pour cause ! Les différentes régions du pays offrent des paysages aussi variés qu’époustouflants pour un prix franchement abordable. Un voyage parfait pour ceux qui aiment bien barouder seuls ou à plusieurs. Parole de moi, j’y ai même fait un tour personnellement de moi-même avec ma propre personne. Petit conseil toutefois, il est préférable d’y aller entre novembre et mars pour profiter des parcs nationaux (qui sont fermés le plus souvent durant la période d’hivernage) et d’une température plus acceptable pour nos pauvre corps d’occidentaux suants. Et bonne nouvelle, si tu restes moins de trois mois, plus besoin de visa pour les ressortissants français !
Vagabonder dans Dakar
La belle Dakar n’est pas de tout repos mais reste incontournable. Pas forcément besoin de se fader le monstre monumental de la Renaissance Africaine, sorte de mastodonte de bronze de 52 mètres de haut ; d’autant plus que l’ex-président du Sénégal Abdoulaye Wade s’est octroyé 35% des droits d’entrée sur ce monument qui a coûté une fortune scandaleuse quand on connait l’état économique du pays. Bref, passons. Préférez la visite guidée de la maison de Léopold Sédar-Senghor (président du Sénégal de 1960 à 80), la plage de Yoff, le phare des Mamelles (pour avoir une vue de tarée sur la ville) ou encore les nombreux marchés.
Se faire une excursion sur l'île de Gorée
Triste symbole de la traite négrière, l’île de Gorée est devenue aujourd’hui un repère à touristes. Il est difficile d’échapper à la visite guidée « offerte » (sauf qu’en fait à la fin tu raques, mais bon, c’est rien du tout donc fais pas ta radasse) qu’un habitant te proposera gentiment. Mais ce serait idiot de refuser, le tour dure moins d’une heure, est riche en histoire et vues imprenables, on y verra l’ancien Palais du Gouverneur, la Maison des esclaves, le Castel…
Papoter avec des gens dans un taxi brousse
Le charme (et parfois les galères) d’un voyage au Sénégal doivent beaucoup aux transports. Eh oui le réseau ferroviaire étant pour le moment encore quasi-inexistant, les voyages se font principalement en « taxi-brousses » (voiture de sept places qu’on partage le plus souvent avec d’autres pour mutualiser le coût du trajet) ou « clando » (les taxis clandestins qui sont monnaie courante, n’hésite pas à négocier ton prix avant d’embarquer pour éviter toute mauvaise surprise) ou en encore les camionnettes « N’Diaga N’Diaye » encore moins chères. Bref, sauf si on met le prix (mais c’est moins rigolo) on est souvent en vadrouille à plusieurs, c’est donc l’occasion de rencontrer des Sénégalais et d’aller à la pêche aux bons conseils de visites.
Faire le plein d'histoire à Saint-Louis
Au nord du pays proche de la frontière mauritanienne, le ville de Saint-Louis est inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO depuis 2000. Ses maisons colorées sont de toute joliesse, et les petites ruelles attisent la curiosité des voyageurs. Le quartier historique reste le plus prisé pour ses bâtisses, il faut pour cela prendre le pont Faidherbe. Ne pas manquer le Parc National des oiseaux du Djoudj, à 60 bornes de Saint-Louis qui est aussi la troisième réserve mondiale ornithologique.
Un tour en pirogue sur la langue de Barbarie
Le parc national de la langue de Barbarie est une des attractions proches de Saint-Louis les plus courues à environ 20 kilomètres au sud de la ville. Une langue de sable entre le fleuve Sénégal et la mer offre ainsi un paysage sans âme qui vive si ce n’est celles des flamants, des aigrettes, des pélicans et des hérons. Pour les amateurs de piafs, c’est que du bonheur.
Flotter sur le lac rose
Pas étonnant que ce soit une des destinations les plus prisées au Sénégal avec un nom pareil, ça fait rêver. Le lac Rose de son vrai nom lac Retba doit son p’tit surnom à la couleur de son eau qui s’explique par la présence d’une cyanobactérie qui, mêlée à la concentration de sel, lui donne cette teinte rouge. En effet le lac est ultra salé. Mais genre vraiment beaucoup. 380 grammes par litre. Genre quand tu plonges un pied dedans par 40 degrés de chaleur et que tu t’es fait bouffer par les moustiques, tu le sens passer. Donc pour les baignades, mieux vaut prévoir une plus faible température.
Se la couler douce à Toubab Dialaw
Sur la Petite Côte à quelques kilomètres au sud de Dakar, on trouve ce petit village reposant à l’architecture atypique. Niché en haut des falaises, la vue sur le large est imprenable. C’est pas pour rien que le village est devenu un centre névralgique de créations artistiques.
Grimper sur l'île de Fadiouth faite de coquillages
Située dans la ville Joal-Fadiouth réunissant trois villages de pêcheurs sur la Petite-Côte dont cette petite île artificielle connue entre autre pour son cimetière entièrement constitué de coquillages ce qui en fait un lieu reposant qui a un petit quelque chose de mystique.
Crapahuter dans le delta Siné-Saloum
Celui qu’on surnomme « l’Amazonie du Sénégal » est lui aussi inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Les réserves naturelles offrent une biodiversité sans égal, le must est de choper une pirogue pour faire ses voyages sur place dans les mangroves et sauter ainsi d’île en île.
S'en prendre plein les mirettes dans la Casamance
Enclave sénégalaise entre la Gambie et la Guinée-Bissau, la Casamance est une région incontournable pour les voyageurs qui ont prévu plus d’une ou deux semaines de séjour au Sénégal. On y trouve des paysages de dingo plein de bolongs charmants (ce sont des petits cours d’eau qui se mêlent à la mer) et de mangroves tout particulièrement à Ziguinchor, le chef-lieu du département.
Et si vous voulez vous nourrir les yeux avec d’autres belles photos du Sénégal et d’ailleurs, je vous invite à suivre cette gonze @a.peuvion.weiss
Sources :