Voici ce que dit le dictionnaire à propos des sanatoriums : « Etablissements spécialisés dans le traitement de la tuberculose et des maladies respiratoires chroniques ».
Voilà ce que je dirais à propos des sanatoriums : « Etablissements ultra-flippants où on a l’impression que toute vie est morte et revient pour nous hanter à jamais. »
Le Royal Aubrac
Dans le petit village d’Aubrac, le Royal Aubrac a été longtemps un sanatorium avant de devenir une colonie de vacances, puis un hôtel ; et en bout de course, c’est l’abandon. Donc si on résume, les fantômes sont ceux de malades de la tuberculose ET d’enfants du passé. ET de clients de l’hôtel disparus. Sur les hauteurs d’une colline qui domine la ville, sa vue, quand on arrive à Aubrac sur le chemin de Compostelle, est terrifiante.
Le sanatorium de l'Oise
On sait peu de choses sur ce sanatorium, situé en Ile de France et redécouvert par Urbex. Si ce n’est qu’au vu de la vidéo ci-dessous, il est absolument terrifiant.
Le sanatorium du Languedoc
Isolé dans les montagnes du Languedoc, ce sanatorium a conservé les meubles utilisés lorsqu’il était en activité. Reconverti en hôpital à la fin de ses activités, le lieu a été fermé au milieu des années 90. Ambiance gothique.
Le sanatorium de Dreux
D’abord considéré comme le service tuberculeux de l’hôpital de Dreux, le lieu a été abandonné partiellement en 1962 puis totalement en 1980. Racheté en 1999 par la ville pour un franc symbolique, il a fait l’objet d’une politique de repopulation, du moins en ce qui concerne les petites maisons individuelle du parc ; le reste du sanatorium est abandonné.
Le sanatorium du Nord
Ancien lieu de villégiature de la haute société, au tournant des années 1900, ce lieu avait un petit côté gothique, un petit côté pensionnat et un petit côté architecture nordique. Jusqu’à son abandon, dans les années 70, et sa détérioration progressive.
Le dispensaire Jouye-Rouves
Situé à la sortie de la place Gambetta, à l’angle de la rue des Pyrénées et de la rue Stendhal, cet ancien dispensaire pour malades de la poitrine est désormais inoccupé mais ne saura être détruit, car il fait partie du patrimoine de la ville. Un îlot de malaise dans un quartier calme.
Le sanatorium d'Aincourt
Inscrit au registre des monuments historiques, le sanatorium d’Aincourt, dans l’Oise, a eu une histoire horrible, servant de camp de concentration entre 40 et 42 avant d’être fermé dans les années 70. Il est situé dans le Vexin et surveillé.
Le sanatorium picard
Plusieurs bâtiments, occupé par des squatteurs, dans une ambiance 100% lugubre. On ne vous avise pas d’y aller.
Je suis bien content de ne pas avoir la tuberculose, moi.
Sources : Le Globe-trotteur, Glauque-land, Urbex