Récemment, la société australienne XDI, spécialisée dans l’évaluation des risques climatiques, a évalué 2600 territoires du monde pour les classer selon leur vulnérabilité d’ici à 2050. Pour ce faire, XDI s’est appuyé sur l’étude de huit phénomènes climatiques : les inondations fluviales et de surface, les inondations côtières, la chaleur extrême, les incendies de forêt, les mouvements de terrain (liés à la sécheresse), les vents extrêmes et le gel dégel.
Si la Chine, l’Inde et les États-Unis sont en haut de la liste, la France métropolitaine n’est pas épargnée pour autant ! Huit régions sur treize apparaissent dans les 10% les plus inquiétants. Les risques s’ils se réalisent ? Des pertes de vies humaines et des ruptures d’approvisionnement de l’économie mondiale. Voici donc nos huit régions les plus menacées. Ok, on a un peu forcé le trait, ça ne va pas non plus disparaître totalement d’ici à 2050. Heureusement, d’ailleurs, parce qu’on perdrait beaucoup de trucs au passage.
Les Hauts-de-France
Son rang mondial : 121e rang.
Ce qui disparaitrait aussi avec cette région : l’accent chti, la fricadelle, le temps de merde, le haut de la France, et les corons. Après ça… La Terre, ce sera le charbon. Le ciel, ce sera l’horizon. Les hommes ? Des mineurs de fond. Envie de chialer.
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Son rang mondial : 176e rang.
Ce qui disparaitrait aussi avec cette région : les plages les plus chères de la Terre, les jolis petits villages du Luberon, les vieilles cigales décoratives, le rythme des sorties d’albums de Jul, les retraités fortunés qui votent FN et la tapenade. Et l’aioli. Et le Pan Bagnat. Et toutes les meilleures spécialités culinaires de France, en fait.
Le Grand Est
Son rang mondial : 200e rang.
Ce qui disparaitrait aussi avec cette région : les noms de villes imprononçables (calmez vous sur les « sh », les « z » et les doubles lettres), les tueurs en série des Ardennes, les départements plus peuplés de vaches que d’habitants et la choucroute. Rien qui ne nous manquera vraiment, finalement. Si ?
L'Occitanie
Son rang mondial : 237e rang.
Ce qui disparaitrait aussi avec cette région : Toulouse, la plus belle ville du monde, l’accent en AING, les expressions qui sentent bon le Sud, la guerre éclatée de la chocolatine, le cassoulet, la croustade et l’Aligot. Tous les trucs qui nous rendent heureux, finalement.
Les Pays de la Loire
Son rang mondial : 239e rang.
Ce qui disparaitrait aussi avec cette région : Le Puy du Fou, le Cointreau, le zoo de La Flèche, les rillettes et l’ennui. Il y a du bon, et du moins bon. On dira que certains départements des Pays de la Loire nous manqueront plus que d’autres.
la Nouvelle-Aquitaine
Son rang mondial : 243e rang.
Ce qui disparaitrait aussi avec cette région : tous les départements les moins peuplés de France (coucou la Creuse), les cannelés (et ça, c’est un drame), les plages des Landes (deuxième drame), la bouffe à base de canard (pire drame), le caractère des Bordelais (moins un drame).
L'Auvergne-Rhône-Alpes
Son rang mondial : 253e rang.
Ce qui disparaitrait aussi avec cette région : les pires noms de villages du pays, le poulet de Bresse, le cantal (fromage numéro un dans nos cœurs), et les supporters de l’OL. C’est pas si mal, comme région.
la Normandie
Son rang mondial : 260e rang.
Ce qui disparaitrait aussi avec cette région : le conflit du Mont-Saint-Michel, l’une des régions les plus nucléarisées du monde, le fromage qui pue, les assiettes accrochées au mur en guise de déco, et le Calvados. Une seule chose de cette liste est regrettable. Indice : hic.
L’Île-de-France, la Bretagne, la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val-de-Loire et la Corse arrivent bien plus loin dans le classement. D’après mes talents de graphistes, la France aurait une bien drôle de tronche sans 8 de ses 13 régions métropolitaines, donc essayons de faire attention à notre planète ! Sympa l’île de Bretagne, non ?