Elle a débarqué sur myCANAL et on vous en parlait sur nos pronostics de séries géniales de la rentrée. Eh bien on a eu tout bon. La dernière série de Pheobe Waller-Bridge est totalement à la hauteur de nos espérances.
Parce c'est une série de Pheobe Waller-Bridge
Bon déjà commençons par le commencement. Ça se confirme série après série, il ne faut rien louper de ce que produit Pheobe Waller-Bridge. Cette comédienne, scénariste, productrice, réalisatrice a clairement plus d’un tour dans son sac. On avait adoré Flea Bag (pièce qu’elle a adaptée en série et dans laquelle elle incarne une Britannique trentenaire un peu paumée), on avait adulé Crashing (une mini série sur des colocataires gardiens d’un hôpital abandonné), alors forcément on est à nouveau fan de sa dernière création. Et on est très triste parce qu’elle ne travaillera plus en tant que scénariste sur la seconde saison (elle en sera toutefois la productrice). Mais tant pis, la première se suffit à elle-même.
Parce que c'est avec Sandra Oh
Et pour les fans de Grey’s Anatomy c’est cool de la voir enfin dans un rôle un peu différent et dans lequel elle excelle tout particulièrement. Bureaucrate frustrée, elle se prend d’une passion malsaine pour une tueuse psychopathe. Un rôle franchement pas banal.
Parce que c'est avec Jodie Comer
Elle est peut-être pas encore très connue du grand public (même si on lui doit une belle performance dans la mini-série Thirteen) mais ça ne saurait tarder. Alors pour pas perdre de temps, aimons-la dès maintenant.
Parce que c'est un thriller psychologique mais que c'est quand même un peu drôle
Et nous ce qu’on aime c’est le mélange des genres. Ras le bol des catégories de fiction qui suivent à la lettre leur partition. Comme toujours dans les séries de Pheabe Waller-Bridge, on tient en équilibre entre le drame et l’humour et parfois le glauque. C’est ce qui en fait une auteur tout à fait non-étiquable.
Parce que la bande originale est signée David Holmes
Et que depuis la bande-originale de la série des Ocean’s Twelve et d’à peu près tous les films de Steven Soderbergh, on est plutôt dans une forme d’appréciation musicale du loustic.
Parce que maintenant, on aimerait bien s'appeler Villanelle
Ce prénom claque beaucoup trop. En plus, vous pourrez enfin l’utiliser dans vos parties de Petit Bac (c’est vrai qu’on ne sait jamais quoi mettre dans la catégorie des prénoms féminins commençant par V).
Parce que c'est vraiment tordu
Alors que ce jeu de chat et de la souris semble s’inverser au fil des épisodes, la fascination transcende parfois l’enquête et l’on ne sait plus qui chasse qui. Est-ce qu’il n’y aurait pas une forme d’amour qui se tisse entre ces deux filles que tout oppose en apparence mais qui ont beaucoup plus en commun qu’il n’y paraît.
Pour y voir des personnages français avec un accent à couper au couteau
Ouais pour le coup, le production a un peu chier les scènes censées se jouer à Paris. Ils aurait pu faire un petit effort sur le choix des personnages parce que là on y croit assez peu à la mamie qui tchatche un anglais parfait et baragouine un français très approximatif.
Y'a juste 8 épisodes, en un week-end c'est torché
Et par les temps qui courent de toutes ces séries qui durent huit générations, ça fait du bien de pouvoir mater une série en moins de 2 ans.
Globalement les personnages féminins pètent tous les clichés habituels des femmes
Ça c’est le truc cool quand on a une femme derrière les dialogues, ça donne généralement des personnages féminins un peu moins raplapla que d’habitude. D’un côté on a une bureaucrate frustrée qui s’éprend malgré elle de la tueuse en série qu’elle poursuit, et dont le mari est mignon comme tout mais reste au second plan, de l’autre on a une tueuse psychopathe au physique atypique qui se joue de ses propres perversions pour se livrer à sa chasseuse.
Ça part en visionnage.