Le monde de la publicité regorge de mystères. On se demande souvent « Mais qui a eu cette idée de merde ? », « Ils se sont mis à combien pour penser un truc pareil ? », « Y’a vraiment quelqu’un qui a validé ça ? », « Ils paient cher pour produire ça ? » et tout un tas d’autres questions ultra gentilles et bienveillantes de la sorte. Okkkk, c’est pas très sympa, mais franchement… Y’en a qui abusent ! La preuve, avec ces pépites, toutes diffusées sur l’année 2022. Vous êtes prêts ? Bah va falloir patienter, parce que le top… C’est juste après cette courte page de réclame ! (C’est faux. Je me prends pour Nikos parfois, mais je ne suis pas réellement présentatrice télé. Enfin… Pas encore. Un jour. Peut-être. En tout cas, je vous tiens vachement bien en haleine. Prends-en de la graine, Naguy !)

La pub sexiste du supermarché Halle O Discount de Lognes

Après avoir fait la promotion du jeu vidéo Fifa « pour les hommes », le supermarché a trouvé de bon goût de faire la promotion d’un coussin en précisant « Certains n’ont pas été gâtés par cette chance, du coup nous vous proposons votre petit plaisir. Mesdames, un coussin à 3 euros l’unité, faites une pierre deux coups […] très beau sur le canapé ou sur le lit, mais aussi très utile si vous vous mettez à genoux. » … Les mots me manquent.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Balenciaga, apologie du mauvais goût

En plus de leurs « créations » toutes plus cheloues les unes que les autres, la marque a fait polémique fin novembre 2022 avec une pub… Comment dire… Dérangeante ? Elle mettait tout simplement en scène des enfants tenant des peluches habillées avec des vêtements inspirés du sadomasochisme. Great. La marque a aussitôt été accusée de prôner la pédopornographie, sur les réseaux sociaux.

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Il n'a pas souffert, promis

Le manque de tact de Camaïeu, pour prôner les associations contre les violences faites aux femmes

Ça partait d’une bonne intention, mais… C’était plutôt très maladroit. En janvier 2022, la marque (qui a depuis déposé le bilan) a maquillé ses modèles de manières à ce qu’elles semblent avoir le visage tuméfié de bleus. Forcément, ça a dérangé, et la marque a été accusée de « purplewashing » : de se servir de la cause des violences faites aux femmes pour vendre.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Burger King, la tentative de sensibilisation loupée

Normalement, Burger King sont des pros de la communication. Normalement. En novembre 2022, afin de sensibiliser ses clients au harcèlement scolaire, le fastfood a envoyé des messages haineux à tous les clients possédant l’application. Sans raison, ils ont reçu des « T’es naze », « t’es moche », « tu sers à rien » sur leur smartphone. Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’un autre texto expliquait « Vous venez de vivre ce que vivent chaque jour des milliers d’enfants victimes de harcèlement ». Doit-on vous préciser pourquoi c’est particulièrement maladroit ? Imaginez une seconde que plusieurs des destinataires aient déjà des difficultés sur ce plan-là… Imaginez…

Un brin raciste, cette pub pour devenir auxiliaire de vie, non ?

Au milieu de l’affiche, en caractère gras et grosse police, « Devenez Fatima ». Ouais, pas ouf, hein ? Quand on sait que les colons français surnommaient « Fatma » leurs domestiques, et plus généralement, les Algériennes. Ouais. Non. Ça ne passe pas.

Samsung, déconnecté de la réalité

Au mois de mars, pour promouvoir la Galaxy Watch 4 et les Galaxy Buds 2, le géant coréen a mis en scène une femme, faisant son jogging seule, la nuit, dans les rues de Londres. Un « manque de discernement » selon les téléspectateurs, qui ont dénoncé un manque de réalité. Il faut dire que courir la nuit, seule, pour une femme, c’est malheureusement souvent vecteur d’angoisse. La marque s’est excusée pour cette publicité « loin de refléter la réalité des femmes ».

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

La publicité maladroite du diocèse de Poitiers

« Laissez-vous toucher »…. Par la grâce, hein.

Candy Crush qui s'en carre l'oignon de l'environnement

Le 3 novembre 2022, à l’occasion des 10 ans du jeu, les créateurs ont vu grand. Très grand. Trop grand. Ils ont tout simplement fait décoller 500 drones au-dessus du fleuve Hudson (entre New York et le New Jersey) pour réaliser une chorégraphie publicitaire géante, visible par des milliers de personnes. C’était très joli (quoique…), mais surtout problématique pour la cause animale. Outre la pollution lumineuse, ce genre d’événement peut avoir des conséquences dramatiques sur le vol des oiseaux, et leur migration. Puis, on va peut-être se calmer, hein. Candy crush, c’est sympa, mais ce n’est pas NON PLUS un évènement national, quoi !

Le marché de Noël de Béthune en roue libre

A-t-on vraiment besoin de foutre une image de meuf à moitié à poil pour promouvoir du chocolat chaud ? Pas sûr.

Liddl, qui utilise subtilement l'anglais (non)

Ok, on triche un peu. Ce n’est pas vraaaaaiment une campagne publicitaire, mais une campagne de recrutement. Dans tous les cas, la chaîne de supermarché discount a voulu faire « djeuns » dans son offre de stage, visant à recruter des jeunes dans les magasins belges. Pour y parvenir, ils ont choisi de parler franglais en utilisant la version britannique du mot « stagiaire ». Comment dit-on « stagiaire » en anglais ? « Trainee ». Ce qui donne : « Lancez votre carrière en tant que trainee”. Vous voyez le problème ?

Ahhhh… Encore des gens qui n’ont pas bien compris le concept. Répétez après moi : « Si c’est raciste, sexiste, déplacé, vexant, dangereux, c’est non ! ». Allez, on croit en vous !