Ne vous méprenez pas. J’adore Star Wars. Je suis totalement dingue de Star Wars et je serai prêt à me battre sur un octogone avec un Rankor pour sauver l’honneur de cette saga. Mais faut reconnaître que Star Wars, ça joue pas toujours super bien et ça ne s’améliore pas forcément avec le temps, niveau jeu. Raison pour laquelle il me semblait judicieux de faire un classement des pires acteurs de la saga en vue des rééditions collector des années 2050 quand on pourra juste changer un acteur et des dialogues et ainsi rendre un film bon.

Hayden Christensen (Anakin Skywalker)

Bien sûr, il faut reconnaître que les dialogues ne le mettaient pas en valeur, l’Hayden, mais quand même. Son jeu fait de regards intenses et de phrases toutes faites avec des sourires se voulant enjôleurs donne envie de se pendre. Et ses monologues où il secoue la tête sont particulièrement désastreux.

La quintessence de la catastrophe : La scène de La Revanche des Siths où Padmé et lui discutent de qui est le plus amoureux de l’autre. Une cata-cata.

Natalie Portman (Padmé Amidala)

Natalie Portman non plus n’est pas épargnée par les dialogues à la con. Mais parce qu’on sait que ce n’est pas une (si) mauvaise actrice, on lui donne le bénéfice du doute sur ce coup-là. En revanche, dès qu’elle court ou se met en action, on dirait un enfant qui joue à Star Wars. Et ça, c’est impardonnable.

La quintessence de la catastrophe : La scène où elle se relève d’une chute dans les dunes à la fin de L’Attaque des Clones.

Domhnall Gleeson (General Hux)

Apparemment, Hux est censé être un personnage comique. Le truc c’est que Hux me donne plutôt l’impression d’être devenu un personnage comique à partir du moment où Abrams et Johnson se sont rendus compte qu’ils ne pourraient rien tirer de lui sur le plan dramatique. Un surjeu permanent de Gleeson qui frôle le Mr. Bean.

La quintessence de la catastrophe : La scène où il trahit dans L’Ascension de Skywalker. « Je suis l’espion » ou comment avoir l’air totalement imbécile.

Ce contenu n'existe plus

Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Mark Hamill (Luke Skywalker)

Sincèrement, et ce n’est pas par nostalgie mal placée, mais Luke n’est pas catastrophique dans la trilogie originale, surtout après son accident qui lui file une épaisseur dramatique un peu supérieure dans le V et le VI. Il n’est pas toujours génial, mais il n’est pas catastrophique. En revanche, dans la nouvelle trilogie, on sent quand même que Mark Hamill est venu cachetonner et fait du fan service à gogo sans y croire une seule seconde.

La quintessence de la catastrophe : Sa réapparition fantomatique dans le IX. « What are youuu doing ? » Fou rire.

Adam Driver (Kylo Ren)

Un rôle impossible pour un acteur pourtant très bon. Jouer l’ado torturé à trente ans bien tassés tout en inspirant la peur, c’est de l’ordre du « même Brando y arriverait pas ». Mais le fait est qu’Adamichou s’y est essayé comme il le pouvait pour un résultat assez cata. Ou comment être beaucoup plus charismatique avec un masque que sans.

La quintessence de la catastrophe : La scène où il détruit son casque dans Les Derniers Jedi. Regard intense, coup vers l’avant, reprise en mains façon drame ado. Cacastrophique.

Samuel L. Jackson (Mace Windu)

Le seul jedi qu’on imagine avec une casquette Kangol essaie tant bien que mal de faire le taf du mec cool à sabre-laser violet, mais au bout d’un moment quand le seul objet dramatique d’un rôle c’est de douter de l’intégrité d’Anakin, ça peut pas marcher. Regards en coin et air concerné pendant 6 heures, c’est trop.

La quintessence de la catastrophe : Son entrée chez Palpatine dans La Revanche des Siths. Rien ne va.

Ian McDarmid (Palpatine)

Quelle douleur que de devoir critiquer Ian McDarmid, mais le fait est qu’il joue bien l’ambiguïté pendant un film et demi (Le 1 et le 2) pour au final perdre toute forme de crédibilité une fois sa véritable appartenance au côté obscur dévoilée. Longs silences, mots lâchés comme on lâche des prouts vicieux, voix grave caricaturale… On est loin de sa performance dans Le Retour du Jedi où il avait inventé quelque chose avec sa performance d’empereur. Son apparition dans le IX est tellement sans intérêt que je ne sais pas même quoi en dire.

La quintessence de la catastrophe : La scène où il se déclare empereur façon je suis Hitler en moins moustachu et avec plus de problèmes de peau.

Daniel Logan (Bobba Fett)

Dans le genre « c’est pas facile de trouver un gosse qui joue bien », Bobba Fett se place assez haut. Les bras ballants, un peu inutiles à côté de son père Jango, il n’est pas ridicule mais on sent que quelque chose ne va pas. En tous les cas, il réussit en tant qu’enfant à priver de tout charisme le personnage préféré des fans de la première trilogie. Dommage.

La quintessence de la catastrophe : La scène dans le Slave I quand il encourage son père à tirer sur Obi-Wan. « We gooot him ! »

Crédits photo (CC BY 2.0) : Super Festivals from Ft. Lauderdale, USA

Caroline Blakiston (Mon Mothma)

Quand on n’a qu’une seule scène dans toute une saga, le mieux est de ne pas la rater. Mon Mothma, en prononçant simplement la phrase : « Beaucoup de Bothans sont morts pour nous fournir cette information » me fait rire rien qu’en y pensant.

Oscar Isaac (Poe Dameron)

« Hey, dis, Oscar, je te propose un truc : en gros, tu vas jouer un genre de Han Solo en moins charismatique, ça te dit ? Ce sera pas très bien écrit, mais par contre j’insiste vraiment pour que tu cabotines un max histoire de bien faire passer le message : tu es le mec rigolo cynique de la bande. Ça marche ? »

La quintessence de la catastrophe : Toutes les scènes où il est énervé/surpris avec la voix rauque.

Mais on s’en fout parce qu’il y a des COMBATS DE SABRE-LASER !!!

On a aussi les personnages les plus cool de Star Wars ici, et les personnages qui prennent le plus cher dans Star Wars là.