Les années 2010 n’ont pas été épargnées par les catastrophes écologiques, qu’elles soient d’origine humaine ou non. Bien entendu, c’est compliqué de quantifier exactement l’impact de chacune, mais on vous a quand même fait une petite liste de 10 d’entre elles qui ont bien pourri notre planète. De quoi bien se rendre compte de l’ampleur du problème.
L’accident nucléaire de Fukushima au Japon (2011)
Le 11 mars 2011, un séisme a entraîné l’arrêt des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima. Moins d’une heure plus tard, un tsunami déclenché par le séisme frappe les côtes japonaises. On se souvient tous des images horribles des vagues géantes emportant tout sur leur passage. Elles ont détruit plus de 600km de côtes et ont endommagé les réacteurs de secours de la centrale. La suite, on la connaît : deux réacteurs sont entrés en fusion, et les rejets radioactifs ont été immenses. La catastrophe a été classée au plus haut niveau sur l’échelle INES de gravité des événements nucléaires, et on continue encore aujourd’hui d’en découvrir les conséquences. Rien que d’y repenser, ça fait froid dans le dos.
Deepwater Horizon : la marée noire dans le Golfe du Mexique (2010)
Deepwater Horizon, c’était le nom de la plateforme pétrolière utilisée par BP pour forer du pétrole dans le Golfe du Mexique. Le 20 avril 2010, probablement suite à des erreurs humaines, la plateforme explose. 11 personnes sont tuées dans l’accident. Mais la plus grande catastrophe, c’est les 780 millions de litres de pétrole qui se sont déversés dans l’eau, mettant en danger des centaines d’espèces animales et tout un écosystème. Une horreur.
Les incendies en Australie (2019-2020)
A cheval sur les années 2010 et 2020, les incendies qui ont ravagé trois milliards d’hectares de l’Australie sont une conséquence directe du réchauffement climatique. Leur violence devrait au moins nous rappeler que le dérèglement climatique est une réalité, qu’il a des effets palpables et meurtriers, mais on a tendance à croire que certains essaieront de l’ignorer jusqu’au bout.
La rupture des barrages de Bento Rodrigues au Brésil (2015)
Le 5 novembre 2015, deux barrages miniers de cette région du Brésil ont cédé, laissant se déverser des millions de tonnes de boues toxiques issues d’une mine de fer. Le plus tragique, c’est que les boues ont rejoint le lit du Rio Doce (« la douce rivière ») surnommée depuis Rio Morto (« la rivière de la mort ») puisque des millions de poissons ont été retrouvés morts et que plus de 500.000 personnes ont été privées d’eau potable. Un vrai désastre qui porte bien son nom.
L'accident de l'usine d'aluminium d'Ajka en Hongrie (2010)
Le 4 octobre 2010, un incident dans cette usine d’aluminium a fait se déverser près d’un million de litres d’une boue rouge toxique et corrosive qui a pollué les sols sur son passage, avant de venir polluer les eaux du Danube, fleuve le plus important de la région. Est-ce qu’on a besoin de préciser que c’était une menace pour tout un écosystème ?
Les nuages de pollution de Pékin
En 2015, pour la première fois de son Histoire, Pékin est passée en alerte rouge à cause d’un épais brouillard de pollution qui planait sur la ville. Il ne s’agissait pourtant pas d’une vraie première fois pour ce type de « smog » de pollution à Pékin, mais le barème, lui avait changé un peu plus tôt, permettant d’alerter sur le désastre écologique que représente l’activité industrielle de la Chine. On ne connaît pas les conséquences directes de tout ça, mais la catastrophe, même si elle se poursuit déjà en 2020, a bien sa place dans ce top.
Les incendies d'Amazonie (2019)
De janvier à octobre 2019, plus de 75 000 feux ont été décomptés dans la forêt amazonienne, principalement au Brésil. En l’espace de 8 mois, plus de 900.000 hectares de forêt ont été brûlés. C’est la disparition de milliers d’espèces endémiques de l’Amazonie, déjà menacées avec la déforestation qui existe là-bas depuis des décennies. Le réchauffement climatique pourrait en être la cause, aidé par la déforestation et l’agriculture intensive. Bref, tout ce qu’il faudrait arrêter de faire dès aujourd’hui .
Camp Fire en Californie (2018)
62.000 hectares de forêt ont brûlé cette année-là en Californie, Etat fragilisé par la sécheresse, elle-même provoquée par… le réchauffement climatique, bien entendu. Inutile de préciser que la faune locale a elle aussi perdu beaucoup dans cette catastrophe.
Il serait peut-être temps d’arrêter de faire les cons, non ?
Et ça fait longtemps qu’on a commencé, regardez ce top des grands désastres écologiques dus à l’homme. Vous pouvez aussi mater nos tops des personnages Dysney face à la catastrophe écologique, et des prochaines catastrophes naturelles prévues selon la science.