Vous vous sentez en sécurité là, tout seul dans votre lit, un ordinateur sur les genoux et une tasse de Nesquik dans la main ? Eh bien détrompez-vous : il y a sans doute là, à l'intérieur de votre intestin grêle, un gros ver qui bouffe vos entrailles et vous laissera pour mort d'ici peu. Voilà, c'est dit.
- L'amibe Naegleria Fowleri
Aussi appelée la mangeuse de cerveau (oui, oui). Vivant dans les lacs, les marais,les piscines très mal entretenues, et tout ce qui ressemble de près ou de loin à des eaux douces, chaudes et stagnantes, l'amibe Naegleria Fowleri s'introduit par vos narines, avant de remonter doucement mais sûrement en direction de votre cerveau. Après quoi, elle commence à le bouffer, provoquant une méningo-encéphalite amibienne primitive, souvent mortelle et par ailleurs extrêmement douloureuse. Morale de l'histoire : on ne se baigne pas dans le pédiluve ! - Le vandellia cirrhosa
Ce poisson d'Amazonie appartenant à la famille des candirus est connu pour avoir la capacité de remonter votre flux d'urine pour se loger dans votre urètre. Sa technique consiste ensuite à déployer des piques afin de rester accroché aux parois de votre urètre. Décidément fort sympathique, il se nourrit exclusivement de chair et de sang. Pour vous donner un ordre d'idée, les populations locales craignent plus les vandellia cirrhosa que les piranhas. - La filariose de Bancroft
Tout comme la filariose de Malaisie, ce ver parasite transmis par les moustiques investit peu à peu le système lymphatique de ses victimes. Il a l’impressionnante particularité de provoquer chez certains porteurs un éléphantiasis c'est-à-dire un épaississement et une déformation de la peau. Si ça vous chauffe, on rencontre la filariose de Bancroft dans pas mal de pays d'Afrique, d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale. Un chouette petit souvenir à ramener à toute la famille. - Le sarcopte
Vous n'êtes pas sans savoir que la gale, longtemps oubliée, a récemment fait son grand come-back en France. Ce que vous ne saviez peut-être pas c'est que c'est chouette maladie est due à un parasite, le sarcopte, qui s'accouple sur votre peau. En effet, la madame sarcopte et le monsieur sarcopte font l'amour, puis le monsieur sarcopte meurt et la madame sarcopte creuse une galerie sous votre peau dans laquelle elle pond trois à cinq œufs par jour. Et comme il est important d'être précis, sachez que madame sarcopte se nourrit de votre jolie petite peau. - L’ascaris
Mesurant jusqu'à 30cm de long, l’ascaris est l'un des vers intestinaux les plus balèzes au monde. Se transmettant par le biais d'aliments ou d'eau contaminés, l'ascaris femelle vit dans la lumière du gros intestin où elle produit jusqu'à 200 000 œufs par jour. C'est absolument répugnant, en effet. Une fois fécondés, les petits œufs passent dans votre veine porte et se rendent dans vos poumons où ils trouveront ensuite le chemin de votre système respiratoire. Selon l'OMS, l'ascaris, sous ses airs innocents, tuerait 60 000 personnes par an. - Le ténia armé
Cette espèce de Ténia dont l'hôte intermédiaire est le porc et l'hôte définitif l'homme n'est plus tellement présente dans les régions industrialisées. En revanche, si vous le chopez, vous êtes quand même un peu dans la merde dans la mesure où cette brave bête mesurant quand même jusqu'à 3 mètres de long vous fout un mal de bide carabiné avant d'éventuellement vous faire développer une tumeur au cerveau. En clair, sans traitement, le ténia est méchamment mortel. - Le dracunculose
Également appelé ver de Guinée, ce parasite est présent dans des crustacés microscopiques, les cyclopes, qui vivent dans l’eau stagnante. Vous pouvez donc l'attraper en buvant de l'eau non filtrée dans un pays dit "à risque". Un an après l'ingestion de cette eau contaminée, le ver femelle, qui a depuis pondu des milliers de petites larves, vous sort généralement par le pied ou la jambe. La scène, absolument dégueu (on vous aura prévenus), est visible ici. - La puce chique
Ou Tunga penetrans pour le corps scientifique. Ne mesurant qu'un tout petit millimètre, la puce chique vit dans les pays tropicaux d'Amérique du Sud et d'Afrique et s'introduit dans notre organisme via les pieds. En effet, pour se reproduire, la femelle s'enfonce tête la première dans notre pied où elle ne laisse ressortir que le bas de son abdomen et son anus qui lui servent à respirer. Après quoi, elle commence tranquillement à pondre sous notre peau des œufs blancs franchement assez peu ragoutants.
Et voilà tout plein de nouveaux mots à ne pas chercher dans Google Images.