A moins d’avoir peur en avion, les aéroports sont souvent synonymes de vacances, de détente et de lâché prise. Encore faut-il pour cela, éviter les nombreux lourdauds et autres sans-gênes qui peuplent les terminaux, bien décidés à vous pourrir la vie jusqu’au bout.

Celui qui essaye de griller tout le monde à l’enregistrement des bagages

Lui, tu le vois venir avec ses gros sabots, ses marmots en bataille et son assurance de vendeur de fenêtres. Il tentera toujours de passer devant tout le monde, peu importe le prétexte, quitte à créer une nouvelle file d’attente imaginaire, en se disant que les moutons qui patientent gentiment depuis des plombes, n’oseront pas sortir du troupeau pour le remettre dans le droit chemin. Le pire, c’est que ça fonctionne souvent. Et si un rabat-joie décide de faire la police, il risque de se faire copieusement engueulé. Les grugeurs, sans doute la pire espèce croisée dans les aéroports.

Celui qui fait des queues de poissons avec sa valise à roulettes

Les valises à roulettes sont un véritable fléau. Traînées négligemment derrière soi, elles prennent une place folle et ont la fâcheuse tendance à se fourrer dans les pattes des gens alentours. Et vas-y que je te fais une queue de poisson, que je te roule sur les pieds ni vu, ni connu… ni excuse.

Celui qui te colle dans la file d’attente

Sans doute un poil stressé qu’on lui pique sa place, ou de se faire engueuler par les personnes qui le suivent dans la file d’attente, le pot de colle est parti pour vous suivre comme votre ombre, créant une intimité légèrement dérangeante. Au passage, il ne manquera pas de vous filer quelques coups dans les mollets avec son chariot ou ses bagages, comme si de rien n’était. Mais ce n’est rien à côté de son eau de Cologne qui cachent forcément quelque chose de suspect.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Celui qui laisse un espace de 10 mètres devant lui dans la file

Effet papillon oblige, ce doux rêveur est le parfait contre-pied du point précédent. Perdus dans ses pensées qu’on imagine abyssales, il ne voit pas que les personnes devant lui ont avancé et que ce serait une bonne idée qu’il en fasse autant. Une aubaine pour les grugeurs, moins scrupuleux que vous, qui n’hésiteront pas longtemps à profiter de cette brèche pour passer devant tout le monde.

Celui qui n’est pas au courant des produits interdits à bord et qui pète un scandale

En soit, c’est vrai qu’on peut s’interroger sur la logique de certaines interdictions, mais depuis le temps qu’elles sont en place, difficile de les ignorer. Pourtant, il arrive encore fréquemment de tomber, au moment de franchir le contrôle de sécurité, sur des voyageurs totalement pris au dépourvus, qui tenteront en vain de convaincre le personnel de la dimension vitale de leur crème de jour. Et on ne vous parle pas du temps perdu pour les autres passagers qui attendent que l’intéressé(e) arrête ses simagrées pour rejoindre le Graal du Duty Free.

Celui qui met ses sacs sur les sièges histoire de pas être emmerdé par des voisins

Certains n’attendent pas d’être au bord de la piscine pour poser leurs affaires un peu partout afin de marquer leur territoire. Seule différence, à l’aéroport, les sièges des salles d’attente remplacent les transats, mais la logique, elle, reste la même : s’étaler au maximum pour ne par voir des inconnus empiéter sur leur intimité. Et ce, même si c’est blindé de monde et que cela oblige certains à rester debout.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Celui qui attend le dernier appel pour embarquer

Ce n’est pas qu’on soit pressé, ou que l’avion soit en retard, mais avouez qu’on s’est tous demandé où pouvaient se planquer ces retardataires dont le nom résonnent à plusieurs reprises dans l’aéroport pour leur rappeler qu’on n’attend plus qu’eux pour décoller. Si vous faites partie de ces personnes, n’hésitez pas à nous expliquer comment fonctionne votre cerveau.

Celui qui se précipite à la porte d’embarquement avant même son ouverture

Sans doute un des plus grands mystères de l’humanité ! Un toc très fréquent dans les aéroports qui consiste à faire la queue debout devant la porte d’embarquement plusieurs minutes avant l’heure prévue. Dans la mesure où les places sont la plupart du temps numérotées et donc logiquement déjà attribuées, pourquoi cet empressement ? L’avion a peu de chance de décoller en oubliant des passagers tête en l’air. La seule explication qui tient à peu près la route, c’est lorsqu’on voyage avec une compagnie low-cost. Il arrive que la place réservée en cabine pour les bagages soit limitée. Une fois remplie, les passagers sont invités à laisser leurs bagages cabines… en soutes.

Celui qui joue des coudes pour se placer pile à la sortie des bagages sur le tapis roulant

Dans le même esprit que le point précédent, comment expliquer ces voyageurs qui à l’arrivée, s’agglutinent tout au début du tapis roulant des bagages ? Ont-ils peur qu’on leur pique leur valise ? A moins qu’ils ne soient génétiquement programmés pour être les premiers partout, tout le temps ? Evidemment, pour bien faire, ces individus ne se déplacent jamais sans leur chariot, histoire de pouvoir y placer leurs bagages dès qu’ils l’auront récupérés, quitte en attendant, à bien faire suer tout le monde.

Celui qui se plaint que personne n’est fichu de parler français... alors qu’il est à l’étranger

Les Français sont formidables !

Vous en connaissez d’autres des relous dans les aéroports ?