On a tous nos petites phobies plus ou moins handicapantes au quotidien, depuis la peur de parler en public, à celle de croiser des jumeaux en vrai (ne me jugez pas !). Et puis, il y a les phobies plus courantes, de celles qui font passer leurs victimes pour des gens un peu bizarres, mais pas trop, parce que, enfoui profondément en nous, cette peur insondable n’attend qu’un signe du destin pour nous pourrir la vie.
L’arachnophobie : la peur des araignées
Selon une récente étude au doigt mouillé sur un échantillon tenu secret, environ 26 millions de Français auraient une peur bleue des araignées, dont selon les témoignages que nous avons recueillis, une grosse majorité de femmes capables de se transformer en serial killeuse hystériques à la simple vue d’une de ces petites créatures souvent inoffensives.
L’ophiophobie : la peur des serpents
Si les Français comme leurs semblables à travers le monde ont autant la trouille des serpents, c’est sans doute par que l’humain a hérité de ses ancêtres primates un gêne qui lui permet de repérer les serpents dès leur premier mouvement. Cette théorie popularisée en 2006 affirme même que nous posséderions un circuit neuronal dédié à cette tâche ! Conclusion, l’ophiophobie n’est pas une peur inexplicable, c’est un système d’auto-défense intégré !
L’acrophobie : la peur du vide
L’acrophobie n’a rien à voir avec le vertige. En réalité, elle le précède. Être acrophobe est une pathologie psychique qui se manifeste par une forte angoisse à l’idée de se retrouver confronté au vide. Avoir le vertige est l’étape suivante, c’est-à-dire la manifestation physiologique et physique quand on n’a pas écouté notre cerveau et que l’on se retrouve comme un idiot, (trop) haut perché avec les jambes qui tremblent et les mains qui transpirent.
La Stomatophobie : la peur du dentiste
La peur du dentiste concernerait un Français sur deux, voire un peu plus chez les hommes (55%) et la tranche des 25-34 ans. Ça tombe bien, c’est généralement l’âge où l’on peut se dire que le dentiste, c’est pour les vieux… avant de le regretter quelques années plus tard lorsqu’on doit dépasser sa stomatophobie pour réparer nos erreurs de jeunesse !
L’aérophobie : la peur de l’avion
Contrairement à la peur des araignées, l’aérophobique ne se met pas à hurler à la simple vue d’un avion. Non, l’aérophobique est un masochiste qui pousse le vice jusqu’à monter dans un avion tout en sachant pertinemment qu’il va se taper une crise d’angoisse carabinée à la moindre micro secousse, avant d’applaudir frénétiquement les pilotes dès que le train d’atterrissage aura touché le tarmac d’arrivée.
La claustrophobie : la peur de l’enfermement
Les claustrophobes auraient pour la plupart vécu un traumatisme lié à un événement survenu pendant leur enfance. Moi par exemple, ça s’est passé dans la cours de récré de mon école maternelle. Me demandez pas pourquoi, mais je me suis retrouvé un midi écrasé par mes petits camarades de classe venu se jeter sur moi… amicalement je crois. Dans cette orgie de corps, le mien était en train de crever sous le poids de cette masse humaine jusqu’à ce que, dans un dernier élan de survie, je parvienne à me relever tel un super-héros s’extirpant des ruines ! J’étais vivant… mais claustrophobe pour le restant de mes jours !
La coulrophobie : la peur des clowns
Les clowns ne font plus rire personne. La faute à la culture populaire dont certaines œuvres les ont rendu impopulaires au travers de clowns machiavéliques comme celui de Stephen King dans « Ca », en passant par le Joker de Batman, Twisty de la série American Horror Story, sans oublier ce détraqué de Ronald McDonald ! Entre nous, on comprend les coulrophobiques qui ne parviennent pas à faire confiance à un type qui sourit tout le temps béatement, qui fait des blagues de mec bourré et qui porte des chaussures pointures 58 alors qu’il mesure 1m60 !
L’Achluophobie : la peur de l’obscurité
Les achluophobes, lygophobes, noctiphobes, scotophobes et nyctophobes ont tous un point commun : ils ont horreur du noir ! Un sacré handicap développé généralement pendant l’enfance et qui s’estompe avec le temps, quand dormir avec une veilleuse devient suspect pour la personne allongée juste à côté qui se demande comment se sortir de ce vilain cauchemar.
La cynophobie : la peur des chiens
Le meilleur ami de l’homme ne l’est pas pour tout le monde. Certaines personnes souffrent en effet de ce qu’on appelle de cynophobie, plus connue sous le nom de « dégage de là le chien ou je hurle ! ». Une peur qui s’accompagne parfois d’une apopathophobie qui se manifeste par la peur des crottes de chien (mais pas que).
La peur de se faire hacker sur internet
On est d’accord que l’on tient là plus une crainte qu’une phobie maladive. Mais cette peur du hacker, qui concernerait au passage 1 Français sur 2, n’est pas là par hasard puisque la dernière étude menée sur les principales phobies des Français a été commandée par la marque d’antivirus McAfee ! On peut douter de l’objectivité de l’étude qui elle n’a pas eut peur de nous prendre pour des pigeons !
Et encore, on ne vous a pas parlé des phobies modernes les plus étranges.