La Lune, c’est loin. Et puis le voyage coûte un max. Sans compter que là-bas, le service laisse sérieusement à désirer. Pas de réseau, pas d’internet et pas d’eau courante ni électricité. Mieux vaut donc rester sur Terre, où il existe des endroits qui font parfaitement l’affaire quand on cherche à s’immerger dans une ambiance lunaire… De toute façon, même en restant sur Terre on continue d’avoir des croyances cheloues sur la Lune.
Le désert des Bardenas Reales (Espagne)
Cette réserve naturelle située au sud-est de la Navarre en Espagne a été forgée par l’érosion et offre le genre de paysages spectaculaires qu’on peut admirer du côté de l’Utah aux États-Unis. Rien d’étonnant que la télévision et le cinéma aient tenu à l’exploiter. On a ainsi pu admirer la région parmi les plus beaux paysages de Game of Thrones ou encore dans Le Monde ne suffit pas, un James Bond tout pété avec Pierce Brosnan. C’est de plus un spot très réputé pour la randonnée. Pas besoin de combinaison, on y respire très bien !
Le Valle de la Luna (Chili)
Surréaliste et forcément magnifique, ce lieu hors du temps (et de l’espace) a carrément été appelé, la Vallée de la Lune. Il n’y a pas d’humidité, pas de flore et juste une petite bestiole, une sorte de lézard. Un lieu unique au monde…
Le désert des Pinacles (Australie)
On se croirait sur la Lune ou sur Mars au choix. Dans tous les cas c’est beau. Les formations calcaires conférant à la région un aspect vraiment particulier. Formations rocheuses faisant d’ailleurs l’objet de multiples théories et autres légendes. Petit bonus par rapport à la Lune : ici, il y a des kangourous !
La Goblin Valley (États-Unis)
Musée à ciel ouvert, l’Utah propose son lot d’endroits lunaires saisissants. Parmi ces derniers, la Goblin Valley fait office d’incontournable, avec ses rochers, ses cheminées de fées et autres fascinants hoodoos, soit des colonnes de roche naturelle des plus impressionnantes. La comédie culte de science-fiction Galaxy Quest y a été tournée.
La prison abandonnée de Rummu (Estonie)
En face des ruines de la prison, on trouve une ancienne carrière de marbre abandonnée qui ressemble aujourd’hui à une colonie lunaire. Le lieu étant d’ailleurs plébiscité par les touristes pour son côté atypique et un poil flippant. Une des destinations incontournables en Estonie.
Le Fly Geyser (États-Unis)
Il n’y a pas que dans le parc de Yellowstone que l’eau jaillit du sol pour atteindre des hauteurs spectaculaires. Dans le Nevada aussi on peut observer ce genre de phénomène. Le Fly Geyser tout particulièrement, qui semble avoir été façonné par les aliens (on est d’ailleurs ici pas très loin de la Zone 51). Le Fly Geyser qui se présente sous la forme d’un monticule aux multiples couleurs surréalistes, entouré de plusieurs petites terrasses. Un site qui, s’il reste très atypique, est pourtant né à la suite du forage d’un puis destiné à exploiter l’énergie thermique du sol, en 1964.
Dettifoss (Islande)
Bon ok, il n’y a pas d’eau sur la Lune. Ou en tout cas, personne n’en n’a jamais trouvé. Pourtant, cette célèbre chute d’eau islandaise possède quelque chose d’irréel. Un site qui dégage une pureté surnaturelle, par ailleurs choisi par Ridley Scott pour son Prometheus. Alors du coup, on se dit que s’il y avait de l’eau sur la Lune, elle ressemblerait probablement à Dettifoss.
Sarakiniko (Grèce)
Une plage de roche volcanique blanche qui ne passe pas inaperçue dans un paysage dénué de végétation. On y vient pour se couper du monde, pour nager et pour remplir son compte Instagram.
Le Spotted Lake (Canada)
Un lac endoréique, c’est à dire non relié à la mer, qui présente la particularité de se composer de plusieurs étranges cercles, visibles à la surface. Vraiment impressionnant quand le niveau de l’eau est bas et que les petites piscines abritent de l’eau aux teintes multiples.
Le Wadi Rum (Jordanie)
Un désert fantastique, constitué de canyons, de falaises et de grottes, fascinant et passionnant, où furent tournés Seul sur Mars, Star Wars (le 9), Laurence d’Arabie et le prochain Dune. Un endroit qui fait souvent penser à Mars mais qui évoque aussi ce sentiment de solitude et de quiétude que Buzz Aldrin et Neil Armstrong ont dû ressentir le jour où ils ont posé le pied sur la Lune.
De quoi se sentir bien lunés.