Les oiseaux ont beau avoir des plumes et ressembler le plus souvent à des nuggets volants, ils peuvent être bien plus dangereux qu’ils n’en ont l’air. Finalement Les Oiseaux de Hitchcock, c’était pas loin du documentaire animalier.
La buse à queue rousse
C’est un des plus grands faucons d’Amérique du nord et on la trouve un peu partout dans les zones boisées ou dans les fermes. Elle pèse un peu moins de 2 kilos et l’envergure de ses ailes peut atteindre 1.5 mètres. Le souss’ avec cette petite buse c’est qu’elle construit ses nids n’importe où, même dans des zones fréquentées par des humains qu’elle peut pourtant considérer alors comme une dangereuse menace, c’est ainsi que de nombreux Américains se sont retrouvés attaqués durant la saison de nidification dans le Connecticut en 2010.
Le Harfang des neiges
Cette sorte de chouette popularisée par la sage Harry Potter est un peu une warrior qui peut survivre dans des températures extrêmes genre -50°C. Et comme tous les oiseaux, le harfang ne kiffe pas des masses qu’on s’approche de son nid. Si cela vous arrive, il n’hésitera pas à se jeter sur votre visage pour le lacérer avec ses charmantes petites griffounettes. Si jamais tu en vois un dont le vol est plutôt menaçant, un conseil : cache ton visage.
Le Gypaète barbu
C’est une espèce de vautour donc déjà on peut partir du principe que c’est pas ultra choupinou. Son p’tit nom en allemand c’est « Lämmergeier » qui veut dire « vautour d’agneaux » parce que sa spécialité c’est de bouffer des petits agneaux sortis du berceau. Mais en réalité ils sont surtout fan de tortues. La légende raconte que le poète Eschyle serait mort à cause d’une tortue tombée sur sa tête lâchée par un bec de Lämmergeier.
La chouette rayée
Le petiote sévit en Colombie britannique (province du Canada). Elle semble bien inoffensive comme ça, mais les randonneurs qui ont le malheur de croiser son chemin auront vite fait de faire demi-tour. Seul problème, son pelage est si bien fourré qu’elle se déplace dans les cieux sans le moindre bruit et donc sans crier gare. Or elle aussi a le mauvais goût de viser nos têtes et d’y planter ses serres autant que faire se peut. Plusieurs attaques sanguinolentes ont ainsi été recensées dans la région depuis le début des années 2000. Un conseil : portez un chapeau solide.
Le plongeon huard
Ce petit oiseau de la famille des Gaviiformes ne paye pas de mine. Comme il est en voie de disparition, on a mis un anneau aux populations restantes pour analyser leurs mouvements. Malheureusement un ornithologiste qui entreprenait de poser un dispositif sur un de ces spécimens s’est fait attaquer par un de ces bestiaux qui a plongé droit sur lui en plantant son bec dans les côtes ce qui l’a… tué.
Le cygne
On sait déjà que le cygne n’est pas l’oiseau le plus sympathique. Il est massif, il a le bec long (à défaut de bras long)… C’est pas parce qu’il sert de modèle aux design de pédalo qu’il n’est pas prêt à en découdre. En effet il est très territorial et peut déployer ses grandes ailes et donner de sérieux coups de bec virulents. Il arrive ainsi qu’à la rencontre fortuite d’un tel engin, on y laisse quelques plumes.
Le goéland argenté
Bon alors eux ils ont carrément fait un remake des Oiseaux en 2015 en attaquant les passants dans le sud de l’Angleterre. Plusieurs personnes ont été blessées ainsi que leurs animaux de compagnie.
Le casoar
Considéré comme l’oiseau le plus dangereux du monde, ce bestiau avec une tronche carrément pas garantie sans gluten nous vient de Nouvelle Guinée. Et au delà du fait qu’il mesure 2m de haut, il a des griffes de 12 cm bien acérées qui peuvent trancher tout un tas de trucs. Par ailleurs il peut atteindre 50 km/h de vitesse. Et dans la mesure où il a de moins en moins peur des humains, on peut se dire que le mec peut nous faire un peu mal si ça lui chante. C’est comme ça qu’un homme s’est fait buter par son casoar en Floride. Trahi par sa propre chair…