Et si la menace venait du ciel ? Et si les oiseaux se décidaient un jour à prendre le pouvoir ? Une tâche plus envisageable pour certains oiseaux. Des espèces beaucoup plus dangereuses que le gentil moineau qui vient chanter à nos fenêtres. Des oiseaux méchamment préparés en cas de conflit avec l’humain, qui peuvent causer de sérieuses blessures. Le mieux étant encore de les respecter et de ne pas les provoquer…

Le Casoar à casque

Déjà, un oiseau qui porte naturellement un casque, a de quoi entraîner une certaine méfiance. Cela dit, le casque du casoar n’a pas grand chose à voir avec sa dangerosité. C’est plutôt de la griffe de 15 cm qu’il possède dont il faut se méfier. Un oiseau super dangereux donc le casoar, vu qu’il peut tuer d’un seul coup de cette fameuse griffe. Et vu qu’il fait bien 70 kilos et qu’il peut courir à 50 km/h, il s’agit d’un animal particulièrement dangereux. Surtout que désormais, il semblerait que le casoar ait de moins en moins peur des humains.
Cela dit, pas de panique, on n’en trouve pas en France mais seulement en Indonésie, en Nouvelle-Guinée et en Australie bien sûr, où sont regroupés toutes les créatures les plus redoutables du monde, l’homme y compris.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : BS Thurner Hof

L'Autruche

Non mais vous avez vu la taille des cuisses d’une autruche ? Un oiseau particulièrement gros (c’est lui le plus imposant du règne animal) et rapide, qui sait aussi se défendre en mettant à profit le dur labeur de la salle de musculation. En d’autres termes, si on l’approche de trop près et qu’il n’est pas d’humeur, cet oiseau peut envoyer valser un lion sans aucun problème. Et si l’Autruche peut tuer le roi des animaux, inutile de préciser qu’un humain ne ferait pas un pli.

Crédits photo (CC0 1.0) : Dr Peter James Chisholm

Le Goéland argenté

Peut-être est-ce parce qu’il a pigé que nous étions directement responsables du fait qu’on trouve aujourd’hui presque autant de plastique que de poissons dans les océans que le goéland argenté a décidé qu’il était de bon ton d’attaquer régulièrement les êtres humains. Avec son bec affûté, il peut faire très mal et sait aussi s’organiser pour attaquer en groupe.
Prudence donc car il n’est pas rare en Europe.

La Pie australienne

Allez, on retourne en Australie avec un oiseau en apparence inoffensif, qui passe à l’attaque sans faire preuve d’aucune pitié environ deux fois par an, pendant la période de reproduction. Mais il faut la comprendre la pie ! Elle ne cherche qu’à protéger sa descendance. Les cyclistes et les joggeurs sont les premiers visés et se baladent même parfois avec un casque sur la tête avec un visage agressif dessiné dessus. Pourquoi ? Parce que la pie n’attaque pas si on l’observe. Enfin, c’est ce qu’on raconte…

Le Cygne tuberculé

Là encore il convient de se méfier des cygnes quand ils sont en pleine période de reproduction. Ils n’hésitent jamais à passer à l’offensive. Et si il peuvent délibérément viser les yeux, ils savent aussi faire mal avec leurs puissantes ailes.

Le Plongeon Huard

L’arme privilégié du plongeon huard ? Son bec acéré. Régulièrement, les aigles ou les goélands qui osent s’y frotter en font les frais. Si un humain venait à lui chercher des noises, il y a fort à parier qu’il se retrouverait rapidement avec de profondes plaies dans le cou ou sur le visage.

La Chouette rayée

Très présente aux États-Unis, où elle a su se développer malgré sa mauvaise réputation (elle serait responsable du déclin de la Chouette tachetée), la chouette rayée sait voler sans faire le moindre bruit. Pour attaquer, c’est particulièrement pratique. Un authentique ninja des forêts !

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Arad

Le Gypaète barbu

Une espèce de vautour que l’on peut notamment trouver en Europe, dans la montagne. Le vautour qui n’est pas spécialement populaire pour son courage vu qu’il s’attaque principalement aux animaux blessés, se contentant parfois de ronger de vielles charognes. Le truc, c’est que parfois, il prend son courage à deux pattes, et tente quand même le coup. Bon à savoir si on flanche en pleine randonnée dans les Pyrénées. Vu que le gypaète barbu n’a aucun mal à percer la carapace d’une tortue, une boite crânienne ne lui opposera pas une grande résistance.

Le Harfang des neiges

C’est l’emblème aviaire du Canada et l’une des chouettes les plus belles et les plus redoutables du monde. Ne vous fiez pas à sa majestueuse allure car ses serres sont suffisamment acérées pour vous lacérer la tronche en moins de deux.

La Buse à queue rousse

Si on ne va pas troubler sa tranquillité, la buse est tout à fait sociable. Si on s’amuse à la déranger par contre, ses serres seront sa meilleure armes pour faire valoir ses droits. Vous voilà prévenus si vous passez par l’Amérique du Nord. Y compris à Central Park à New York où elle a élu domicile.

Hitchcock avait vu juste au sujet des oiseaux !