La mode c’est plein de surprises. Plein de cons aussi je vous le concède, mais avant tout plein de surprises surtout quand on se penche sur l’origine historique de certaines tendances. De quoi respecter certains abus de style pour leur hommage (certainement inconscient) aux références historiques.

Les talons hauts

Même s’ils devraient être interdits par la convention de Genève, ces petits fdp de talons hauts ont encore et toujours le vent en poupe. Alors qu’il suffirait de faire une rébellion anti talons, mais non on continue de se faire imposer ces trucs tout pourris jusque sur le tapis rouge du festival de Cannes où l’on peut se voir refuser une projection en absences de talons hauts. Allez comprendre. Toujours est-il que ces talons n’ont pas toujours été inhérents au sexe féminin. Au contraire, c’était un truc de soldats. Tout aurait commencé durant l’empire Perse lorsque les soldats avaient besoin de cette appendice talonnée pour maintenir leur position à cheval tout en combattant. Je sais pas très bien en quoi les talons pouvaient les aider, à mon avis c’était surtout parce qu’ils trouvaient ça grave plus classe. Bref, le staïle Perse s’est importé en Europe où les femmes ont d’abord commencé à porter des talons pour adopter un style androgyne. La bonne blague.

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Il n'a pas souffert, promis

Le col remonté

Si cette tendance est l’apanage du friday wear des courtiers de la Défense ou des LR’istes en mocassins autour d’une partie de pétanque à l’île de Ré, le col remonté a une toute autre origine. Le joueur de tennis René Lacoste avec sa marque du même nom (NAN ARRÊTE) a inventé le polo avec col remonté en 1926. Mais c’était pas que pour faire joli, c’était surtout plus pratique pour faire du sport d’avoir un col flexible. Fascinant non ?

La crête iroquoise

Le look des punks à chiens en errance dans la rue de la soif à Rennes aurait-il une origine historique ? Dans la mesure où l’on a trouvé un vieux type moisi depuis 2300 ans en Irlande avec une crête du même acabit, il semblerait que ça soit pas tout jeune tout jeune ce style capillaire de la mort. Il viendrait en fait de deux tribus différentes : celles de Mohawks (une des cinq nations iroquoises), et celle des Mohicans. Et l’usage de la crête vient de la crainte au combat de se faire scalper. Or, en se faisant juste une crête, l’ennemi qui scalpaient en faisant une incision autour de la zone capillaire, ne pouvait alors plus scalper la totalité du crâne. SYMPA.

Les manches boutonnées

On pourrait se demander à quoi servent les boutons des manches de veste aujourd’hui. C’est vrai qu’on a peu de fois l’occasion de les déboutonner pour retrousser ses manches, la logique voulant qu’on retire la veste dans son ensemble. En fait, cet usage remonte au XIXème siècle, où les chirurgiens ont mis au point cette technique vestimentaire afin de pouvoir retrousser leurs manches à tout moment et fourrer les mains dans les tripes d’un patient mal en point. C’était visiblement plus simple que d’enlever tout l’accoutrement. Allez, salut je vais vomir.

Le eye-liner

On entend souvent la rumeur selon laquelle Cléopâtre aurait inventé le eye-liner. Evidemment, c’est du flan. Toutefois, tout a bien commencé en Egypte ancienne, mais pas pour faire joli. En fait se peinturlurer de noir le dessous de l’œil permettait de réduire l’impact des rayons du soleil dans les yeux. Bref, le eye-liner c’était les Ray-Ban de l’époque.

Le sarouel

Si le sarouel est aujourd’hui l’accessoire indispensable de tout babos qui se respecte, il a des origines bien antérieures aux premiers hippies. Originaire de Perse, avant de s’exporter dans les régions sahariennes, il est surtout adopté pour son confort car il absorbe la sueur et laisse un espace suffisant pour péter.

La moustache

Si les hipsters sont désormais en voie de disparition remplacés injustement par une autre communauté obscure dont je ne nommerai pas le nom. Leur moustache restera dans les annales (et non je ne ferai pas de jeu de mot sur la rime avec banal, faut pas me prendre pour une buse non plus). Pourtant la moustache date d’il y a belle lurette et n’a pas toujours représenté le même symbole. Par exemple, elle était imposée pour les gendarmes au début du XXème siècle comme figure de l’ordre alors qu’en fait c’était juste des gros bouffons.

Les boucles d'oreilles

C’est vrai ça, à quel moment dans l’histoire de l’humanité on s’est dit « Tiens Jacqueline, tu le vois ce bout de peau en dessous de mon oreille ? Bah je me sens bien chaud patate pour le percer (même si le désinfectant ne sera inventé que dans 6 ou 7 millénaires) et y accrocher une connerie, stylay ou pas stylay ? ». Dialogue d’autant plus déroutant que vous ne vous adressez pas à Jacqueline mais à un bison. Il semblerait que les premiers ports de boucles d’oreille ait été mal jugés car trop païen, puisque le perçage entraîne une modification corporelle. Finalement les boucles d’oreilles c’est la subversion MON GARS.

Les selfies

On pense que les selfies répondent d’une mode récente liée aux réseaux sociaux, mais c’est une erreur. Les selfies datent en fait de l’Antiquité, le phénomène consistait alors à se faire graver un portrait en peu de temps et à l’envoyer par pigeons voyageurs à la personne, ou l’institution de son choix. De nombreuses sources archéologiques attestent de cette étonante pratique très avant gardiste.

BREF TOU SA POUR DIR LA MOD SA VA SA VIEN.

Sources :

Cracked