Quand on est rédacteur à Topito on a plusieurs maladies comme faire des jeux de mots ringards, essayer de faire des prouts avec son avant-bras et écrire « OU KOUA » au lieu de « ou quoi ». Toutefois, ces problèmes inhérents à notre profession sont moindres par rapport aux vraies maladies qui concernent certains métiers et qui n’ont pas l’air drôle du tout.
La leptospirose pour tous les gens qui travaillent dans des espaces verts
Figurez-vous qu’on en dénombre 600 cas chaque année en France. Cette maladie bactérienne touche toutes les personnes qui travaillent dans les espaces verts ou au contact de la boue ou de l’eau souillée ou encore d’animaux sauvages ou domestiques. C’est large ? Oui. Mais en gros, on pense aux jardiniers, aux plongeurs, aux véto, ou encore aux personnels des abattoirs.
La "perte de figure" pour les gymnastes
Quand on saute partout en hauteur et n’importe comment, il arrive que notre corps parte en sucette. Ça s’appelle une perte de figure. C’est arrivé notamment à l’acrobate Simone Biles mais ce phénomène est aussi connu des golfeurs. Ce qui est surprenant dans la mesure où ils font vachement moins de sauts périlleux.
La farinose des boulangers
Comme son nom l’indique, la farinose a quelque chose à voir avec la farine. Un ingrédient que les boulangers ont l’habitude d’avoir en grande quantité dans le pif. Malheureusement, l’inhalation de ces particules de poussière peut entraîner cette infection pulmonaire proche de l’asthme.
La carie des pâtissiers
Non pas que les pâtissiers et les confiseurs soient de grands gourmands mais le fait qu’ils soient tout le temps en contact avec du sucre multiplie par 5 la nécessité de poser des couronnes dans cette profession et on ne parle pas de galette des rois.
Cancer du poumon et de la vessie chez les coiffeurs
Vous y songerez à deux fois avant de demander un balayage blond ou de teindre vos cheveux en vert fluo chez le coiffeur. En dehors de bousiller vos cheveux (ce dont on se fout complet) vous bousillez surtout les poumons de la personne qui vous applique ces produits ultra toxiques sur les tifs. On note en effet des problèmes cutanés et respiratoires dans la profession qui peuvent entraîner dans le pire des cas des cancers du poumon et de la vessie (surtout pour les hommes qui ont manipulé de la brillantine).
Le syndrome du canal carpien
Le canal carpien n’est pas du tout le genre de canal dans lequel on va se baigner. Ce tunnel qui traverse la face antérieure du poignet et touche globalement les trois premiers doigts de la main peut s’enflammer chez certaines professions. C’est assez large puisqu’on pense à tous ceux qui utilisent leurs petites mimines donc les coiffeurs, les jardiniers, les peintres, les ouvriers, les musiciens, les couturiers et bien sûr les fabricants de poignées de portes etc.
Les cancers globalement pour BEAUCOUP de professions
Difficile de rentrer dans le détail mais vous vous en doutez, à partir du moment où vous respirez des trucs pas nets (genre de l’amiante, de la poussière, des produits ménagers) vous êtes naturellement plus exposés à certains cancers. Les menuisiers souffrent de beaucoup de cancers des cavités nasales à force de respirer de la poussière de bois, mais il en est de même pour la métallurgie ou l’agriculture quand vous êtes en contact avec des pesticides. Génial non ? Non.
La tendinite du serveur
Les serveurs en plus d’être cons ont aussi des problèmes de tendinite à force de mettre huit ans à venir nous servir et de nous expliquer qu’ils prennent pas la carte en dessous de 30 euros.
Le syndrome de l'anglicisme abusif pour les chargés de comm'
Vous commencez à dire des mots comme « challenge », « branding », « rebranding de challenge » ou « challenging the rebrand », ne cherchez plus. C’est la preuve évidente que vous travaillez au sein d’une agence de communication et que vous en avez perdu votre latin. Noyez votre chagrin dans un bubble-tea avant de faire une indigestion de poké bowl et tout se passera bien.
Le risque de mort imminente pour la communauté des parachutistes sur lave
En effet, on ne parle pas assez de ce mal étrange dont souffrent les voltigeurs de l’extrême qui ont pris la mauvaise habitude de faire des chutes sans parachute au dessus d’un volcan. 0 survivant pour le moment mais un très beau dernier voyage.