Il s’en passe des choses en un an, dis-donc, comme le dit la chanson de Julien Clerc « Un an, dis-donc ». On peut trouver l’amour, un travail, une maison, tout perdre, recommencer, avoir un gamin, gagner au loto, prendre 4 ans de prison ferme et sortir au bout de 5 mois pour retourner tranquille danser dans les rues de Levallois… Bref, un an c’est long et surtout cette année. Car oui, c’est l’anniversaire du covid et on a décidé de se rappeler des meilleurs souvenirs de cette année.
Quand on croyait que c'était juste une grippette
Vous vous rappelez quand on pensait que le truc était juste un tout petit virus qui ne sortirait pas des frontières chinoises? Ça semble être hier, et pourtant il s’en est passé des choses depuis.
Quand le mot "Pandémie" a été utilisé pour la première fois
On se disait « naaaan mais comment ils exagèrent les gars, c’est bon ça viendra jamais jusqu’ici ». Puis le mot a commencé à être utilisé de plus en plus. Aujourd’hui on a droit à des « situation sanitaire critique », « mesures préventives sans précédent » ou encore « désinfection des mains et port du masque obligatoire », comme si on lisait le rapport du service d’hygiène du kebab de ma rue.
Quand on se moquait des gens qui avaient des masques
Au tout début on en a croisé plusieurs, on se disait « nan mais les mecs ils sont trop paranos wesh » puis on rigolait de bon coeur en leur faisant des croches-pattes et en trafiquant les freins de leurs bagnoles. On savait encore rire en ce temps là, moi je vous le dis.
Quand on trouvait que les gens qui disaient "covid" au lieu de coronavirus se la pétaient un peu
Quand le terme « covid » est apparu il n’y avait que quelques personnes qui l’utilisaient. Généralement ces gens portaient des marinières et des bottes « Aigle » quand ils partaient se confiner dans leur maison de vacances à Pornic et ils avaient un tatouage des points cardinaux.
Quand on se prenait la tête sur l'affaire Polanski
Bah ouais souvenez-vous, avant de se prendre la tête sur le covid on se prenait la tête sur l’affaire des Césars. Les gens s’engueulaient sur les réseaux sociaux, sur les plateaux télés, on lisait partout la fameuse question « faut-il séparer l’homme de l’artiste ? ».
Quand on trouvait que les gens qui disaient "la covid" au lieu de "le covid" se la pétaient beaucoup
Les gens qui ont directement commencé à dire « la covid » quand on a décidé de genrer au féminin le nom du virus ont provoqué un nouveau débat « pain au chocolat VS chocolatine ».
Quand personne ne connaissait le professeur Raoult
Honnêtement vous aviez déjà entendu parler de lui y’a un an ? A part les deux gars qui vont mettre « bah oui » en commentaire, on est d’accord, si on ne s’intéressait pas forcément aux virus avant, on avait peu de chances de le connaître. Aujourd’hui il fait partie des noms les plus cités en France et rejoint la liste des sujets les plus clivants du monde avec la robe « bleue noire » / « or blanc » et le chanteur Faudel.
Quand les masques étaient inefficaces
Rappelez-vous, le port masque avait été jugé inutile par le gouvernement pour les citoyens. Tout ça c’était avant de voir l’un des plus beaux retournement de veste de cette année et qu’il devienne finalement non seulement utile mais obligatoire.
Quand on respectait encore le chanteur Renaud
J’ai pas trop envie d’en parler. Je vais juste mettre le lien de la vidéo et on va tous laisser les plaies cicatriser.
Quand on pensait qu'être confiné était impossible
Ah qu’est-ce qu’on était aveugles quand les premiers pays on été confinés et qu’on se disait que ça ne nous arriverait jamais. Quand j’y repense on était quand même bien cons à l’époque.
Quand on ignorait encore que le PQ était une denrée rare
« L’or blanc en papier » comme l’appellent les analystes. C’était fou, les gens remplissaient leurs caddies sans limite comme si se torcher le cul continuellement était la nouvelle façon de respirer.
Quand on pensait qu'être reconfiné était impossible
Bah ouais, vous ne vous souvenez pas? C’était y’a pas si longtemps. On se disait « bah non, économiquement c’est pas viable ». C’était avant de réaliser que le gouvernement allait autoriser tous les trucs chiants et interdire tous les trucs cools du quotidien. C’est un peu comme se mettre en couple uniquement pour s’engueuler et faire les comptes en fin de mois sans pouvoir baiser et rigoler ensemble.
Quand on pouvait encore aller dans les bars et au resto
Ouais, c’est si loin, et c’était si bien. Pouvoir sortir, prendre un verre, manger au restaurant, voir des potes, marcher dans les rues en baissant le regard quand un mec travaillant pour une asso nous faisait signe de la main, aller au cinéma ou encore avoir des dates… Et vous vous rappelez de ce qu’on appelait jadis « les concerts » ?
Quand BFM-TV et CNEWS parlaient d'autre chose que du Covid
Là, depuis un an les mecs sont complètement en boucle à essayer de tirer sur une corde aussi usée que la porte de la cave à vin de Depardieu (pardon).
Quand on avait encore jamais fait de réu en caleçon / culotte
Ouais, le télétravail a amené un paquet de nouveautés dans le quotidien. Aujourd’hui on peut dire qu’on a déjà suivi un cours aux chiottes, qu’on s’est déjà levé 12 minutes avant de commencer le taf et surtout que finalement notre pire collègue ça reste quand même notre chat parce que personne au bureau n’arrive comme ça, sorti de nulle part, pour marcher sur le clavier de notre ordinateur en montrant son trou de balle.
Eh ouais, un an déjà, c’est fou comme ça file. Vu que vous avez plein de temps devant vous, vous pouvez aller voir les relous avec le covid ou les ingrédients du vaccin contre le covid.