Top 35+ des meilleures séries de 2023, celles qu'il faut regarder à tout prix

The Last of Us

L’adaptation aussi attendue que redoutée du célèbre jeu vidéo qui avait mis une claque à pas mal de joueurs. Et inutile de vous le dire, c’était extrêmement bien réussi (même si ça manquait à mon sens de quelques scènes d’action). Quoi qu’il en soit c’est l’histoire d’un mec qui a perdu sa fille après que la majeure partie de l’humanité se soit faite éradiquer par un virus. On lui confie une gamine immunisée à trimballer jusqu’à l’autre bout des États Unis et ils commencent ensemble un long chemin semé de dangers tout en s’attachant comme des père et fille de substitution.

One Piece

Autre adaptation très risquée : celle du plus célèbre manga shonen de ces dernières années. Et il faut dire que malgré quelques passages accélérés et réarrangements la série était franchement pas mal. Ça raconte l’histoire de Monkey D. Luffy, un jeune garçon qui rêve de devenir le roi des pirates et de trouver le One Piece, le trésor légendaire convoité par tous les pirates de son univers. Il va donc monter un équipage et aller se mettre sur la gueule avec pas mal d’ennemis qui vont croiser sa route vu qu’en plus il a gagné un pouvoir après avoir mangé un fruit étrange. De la baston, de l’amitié et des rebondissements, les ingrédients d’un bon shonen quoi.

Silo

Adapté du roman de SF du même nom, Silo est le genre de série dont le pitch intrigue : on est dans un futur où l’air extérieur est devenu toxique et où les derniers humains vivent dans un immense silo (d’où le nom) sans pouvoir en sortir. D’ailleurs, le simple fait d’exprimer l’envie de faire un tour à l’extérieur… vous condamne à aller faire un tour à l’extérieur et à en mourir. Chouette. Ce qui est cool avec Silo, c’est que les scénaristes ont pris quelques libertés par rapport au bouquin sans le dénaturer et que chaque mystère qui nous est présenté finit par être résolu à grands coups de cliffhangers efficaces. On attend la saison 2 comme un enfant orphelin attendrait son premier Noël.

D'argent et de sang

Là encore on a sans doute devant les yeux une des meilleures séries françaises qui restera gravée dans les annales. Cette série de Xavier Giannoli retrace l’histoire d’une des plus grosse arnaques de l’histoire, celle de la taxe carbone qui a été organisée par des petits malins comme Marco Mouly (un arnaqueur doué) ici interprété par Ramzy Bedia face à un Vincent Lindon au sommet de son art. Clairement la série de l’année qu’il ne fallait pas louper.

Les gouttes de Dieu

Encore une adaptation d’un célèbre manga seinen qui avait tout les ingrédients pour devenir une réussite et c’est le cas. Ça raconte l’histoire d’une jeune femme qui hérite de l’immense collection de vin de son père qui était une pointure de la sommellerie. Sauf que pour toucher l’héritage elle doit en réalité gagner un concours de dégustation de vin contre l’assistant personnel de son père qui s’y connait mieux en vin que je m’y connais en réseau autoroutiers (c’est ma passion, posez pas de question). Un duel au sommet sur fond de pinard, bien réalisé et bien joué, bref un bon divertissement.

Beef (Acharnés)

Suite à un accrochage en voiture, une femme bourgeoise et un homme financièrement en galère commencent à devenir ennemis. Cette nouvelle rivalité devient peu à peu un moyen de passer leurs nerfs sur les choses qui les dérangent dans leurs vies personnelles et le duel monte d’un cran à chaque fois que l’un des deux fait une crasse à l’autre. Steve Yeun et Ali Wong sont absolument géniaux dans cette histoire qui part quand même vraiment en cacahuète au fur et à mesure et où on se demande continuellement jusqu’où peuvent aller les deux personnages pour surpasser la dernière saloperie de l’autre.

Hijack

Idris Elba tient le rôle titre de cette série de haute tension dans laquelle il joue le passager d’un avion en partance de Dubai jusqu’à Londres qui est détourné par une bande de terroristes. On y suit non seulement les péripéties à bord de l’avion en voyant les passagers et l’équipage tenter de résister mais aussi ce qui se passe au sol en Angleterre et à Dubai quand le personnel des aéroports commence à comprendre qu’il y a quand même un truc qui cloche avec cet avion qui ne donne pas de nouvelles. On se retrouve bien scotché à notre siège entre l’action, les négociations et le physique parfait d’Idris Elba.

Sambre

Le gros carton France 2 de fin d’année n’a pas volé son succès. Cette mini-série française retrace l’enquête laborieuse (et encore, c’est un euphémisme) autour du violeur de la Sambre qui a sévi durant des décennies, violant des dizaines de femmes en toute impunité et sans être inquiété le moins du monde par la police. Chaque épisode offre le point de vue d’un personnage à une époque différente. C’est glaçant mais aussi passionnant car Jean-Xavier de Lestrade nous emmène au coeur de l’appareil judiciaire en décortiquant comment les multiples tentatives de résolutions de l’enquête ont échoué. Six épisodes judicieusement réalisés qui expliquent pourquoi cette série fait partie des meilleures mini-série télé à voir.

Tapie

Une série sur la vie du personnage haut en couleur qu’était Bernard Tapie, voilà ce que promettait Tapie. Le problème c’est que résumer la vie de quelqu’un en un film ou une série c’est toujours compliqué, mais visiblement celle-ci s’en tirait pas trop mal et essayait de montrer les multiples facettes de l’homme complexe qu’il était. Laurent Lafitte l’incarne avec talent et même si certains passages sont pas mal romancés ça se laisse regarder, même si on n’y voit pas une reproduction du tournage du clip de sa chanson avec Doc Gynéco qui est pourtant le point culminant de sa carrière.

Fonction : juré

Cette série concept à mi chemin entre faux documentaire et émission de télé-réalité met en scène un faux procès où tout le monde est acteur sauf une personne, l’un des jurés, qui pense assister à un véritable procès. L’idée est de générer un malaise assez important pour cette pauvre personne qui ne comprend pas pourquoi le procès auquel il assiste est en train de partir totalement en couille. On peut dire ce qu’on veut c’est franchement original et souvent drôle.

Star Trek: Strange New Worlds

Encore une série Star Trek vous allez me dire, eh bah ouais. Encore une. Une soixante-douzième. Sauf que là c’est pas pareil, ça se passe avant la série originale et se concentre sur le capitaine Christopher Pike, un mec super sympa dont la passion est de découvrir de nouvelles planètes peuplées de gens qui n’ont rien demandé dans le but de leur venir en aide. En dehors de tout ça, la série reprend les codes de l’originale et est clairement faite pour plaire aux fans de la première heure, et apparement c’est le cas vu qu’elle est super bien notée.

The Gallows Pole

Une série anglaise en trois épisodes qui a eu de très bonnes notes et plait apparement à pas mal de monde. On y suit David Hartley, un simple ouvrier en pleine révolution industrielle dans le Yorkshire qui décide un peu brusquement de changer de vie. Son projet est d’aller rassembler d’autres ouvriers de divers milieux pour créer une bonne vieille bande de criminels qui font des crimes de type criminalité. C’est basé sur une histoire vraie et il faut savoir un truc sur ce bon vieux David Harley, c’est que son projet a littéralement fait trembler l’économie britannique à l’époque.

Swarm

Cette étonnante série créée par Donald Glover (Atlanta) aussi connu sous le nom de scène Childish Gambino a été inspirée à la base par la communauté de fans hardcores de Beyoncé. On y suit une jeune femme du nom de Dre qui est complètement fan d’une star du R&B, un peu trop trop fan d’ailleurs. La commu de cette star fictive fait des choses assez dérangeantes et chacun de ces trucs est en réalité inspiré de faits réels ou de rumeurs entourant les fans bien réels de Beyoncé. Dre commence donc à commettre des actes de plus en plus dramatiques et gores à mesure que sa passion pour la chanteuse grandit et c’est pas un truc que vous voudrez regarder avec votre neveu de 6 ans.

Signe astrologique : Vierge

Autant commencer par le plus important : cette série est la série la plus originale de cette liste mais aussi probablement la plus clivante. Elle est réalisée par le rappeur Boots Riley qui a fait l’excellent (mais tout aussi étrange) film « Sorry to bother you ». Entre comédie, fantastique et absurde, I’m a Virgo raconte l’histoire d’un jeune adulte qui aime lire des comics, faire de la muscu, jouer aux jeux vidéo et faire tout ce que font les jeunes de son âge, sauf qu’il vit caché par ses parents depuis son enfance. Pourquoi ? Parce qu’il mesure quatre mètres. Il va donc découvrir la vie d’adulte et le monde qui l’entoure, les premières soirées et ce genre de choses. C’est très étrange, très bien réalisé et ça ne plaira pas à tout le monde, mais ça vaut le coup.

Poker Face

Rian Johnson (À couteaux tirés, Glass onion) a créé cette petite série sympatoche sur le personnage de Charlie Cale, une jeune femme ayant la particularité de voir quand les gens mentent. Et le truc c’est qu’elle croise perpétuellement la route de tueurs, ce qui fait que chaque épisode est une petite enquête où elle cherche à trouver le coupable d’un crime. Ce qui est cool c’est que du coup chaque épisode possède sa propre ambiance et ses propres personnages et ça en devient assez original à chaque fois, rien que pour ça c’est plutôt cool.

Gen V

Une série se déroulant dans l’univers de The Boys, avec de nouveaux personnages bien débiles puisqu’il s’agit d’étudiants dans une école spéciale pour gens avec des super pouvoirs. On y retrouve donc l’esprit gore et qui tape en bas de la ceinture de la série originale et même si c’est un cran en dessous en terme de qualité ça reste assez cool à regarder. Pour ceux qui ont vu les films X-Men, voyez ça comme une bonne grosse parodie de l’école de Charles Xavier, avec beaucoup d’humour pipi caca.

Une lueur d'espoir

L’histoire tristement célèbre de la jeune Ann Franck racontée par le biais d’un autre personnage tout aussi important de l’histoire, Miep Gies. Cette femme néerlandaise et son patron ont joué un rôle absolument capital dans des opérations pour dissimuler et sauver des juifs à Amsterdam pendant la seconde guerre mondiale. Une mini série historique réaliste et basée sur une histoire authentique en huit épisodes qui est d’ailleurs adaptée du livre autobiographique de Gies elle-même.

Coeurs noirs

Une série militaire hautement réussie sur le déploiement des Forces Spéciales françaises en 2016 à la veille de la bataille de Mossoul en Irak. Le commando se trouve à collaborer avec un émir de Daech en échange de quoi ils devront exfiltrer sa fille et son petit-fils ce qui fout un sacré bordel. On est ravi d’y trouver la génial Nina Meurisse (qu’on avait adoré dans Mixte), le BG Jérémy Nadeau et globalement un casting aussi brillant que lustrable.

Telemarketers

Cette série documentaire en trois épisodes produite par HBO raconte l’histoire vraie de deux télémarketeurs qui travaillaient pour une société cherchant à récolter des fonds de charité pour les policiers et les pompiers. Sauf que ces deux employés ont commencé à comprendre que l’argent était totalement détourné par leur employeur et ils ont décidé d’exposer le scandale et provoquer plusieurs enquêtes dans ce monde étrange et nébuleux du télémarketing.

La Chute de la maison Usher

Après avoir réalisé Haunting of hill house et Haunting of Bly Manor, Mike Flanagan s’attaque au maitre des nouvelles fantastiques Edgar Allan Poe. La chute de la maison Usher raconte l’histoire d’un magnat qui lègue à ses enfants son empire, sauf que ces derniers connaissent tous un funeste destin les uns après les autres. Ce qui est sympathique c’est que chaque épisode se concentre sur l’un des héritiers tout en adaptant une autre nouvelle de Poe, ce qui rend le truc vraiment original à chaque coup.

The Gold : Le casse du siècle

The Gold est une sorte de Casa de papel à l’anglaise, sauf que ça ne dure qu’une saison et pas 65 saisons avec le retour de personnages qu’on pensait tous morts parce qu’ils étaient morts. Et surtout ça parle d’une histoire totalement vraie, du moins ça s’en inspire assez librement on va dire. On y suit à la fois une équipe de braqueurs venus voler pour 26 millions de livres sterling à la banque Brink’s-Mat et les policiers qui doivent les retrouver pour la simple et bonne raison que ça ne se fait pas trop de voler des lingots d’or aux honnêtes banques qui les volent elles-même aux honnêtes gens. Six épisodes, une histoire complète, c’est ça qui est bien avec les séries anglaises : ça ne s’étale jamais en longueur pour meubler.

Dead Ringers (Faux-Semblants)

Si vous avez vu l’excellent film de David Cronenberg avec l’incroyable Jeremy Irons, cette série devrait vous paraitre familière vu que ça en est plus ou moins un remake. On y suit deux soeurs jumelles jouées par Rachel Weisz, deux pointures de la gynécologie qui partagent absolument tous les aspects de leurs vies au point d’un peu perdre pied, qui est finalement qui quand on troque ses patients, ses rencards, ses souvenirs et tout ce qui fait une identité singulière ? La série a reçu de bons avis et devrait ajouter quelques trucs par rapport au film, à vous de voir, vous pouvez aussi regarder les deux pour vous faire un avis.

Painkiller

Après la série Dopesick qui traitait d’à peu près le même sujet, Netflix a décidé de faire sa propre série sur le scandale pharmaceutique américain qu’on a baptisé le scandale des opioïdes. Pour rappel, c’est l’histoire d’un labo pharmaceutique très gros et très connu qui avait arrosé de nombreux médecins avec du pognon pour qu’ils acceptent de prescrire à leurs patients un médicament à base d’opioïdes pour tout et n’importe quoi, genre une douleur au dos. Mais on compte des millions de personnes décédées à cause de ces médicaments et c’est donc un bon gros scandale de plus pour Big Pharma. La série a un sacré casting et se regarde très vite vu qu’elle est composée de six épisodes.

Bargain

Qui dit série sud-coréenne dit souvent ultra-violence, mais avec Bargain vous allez être surpris puisque cette série est ultra-ultra-violente. Le ton est donné rapidement puisque la série s’ouvre sur une scène où un mec en costard négocie le prix d’une passe avec une meuf qu’il espère être vierge, avant d’être lui-même mis en vente aux enchères pour ses organes. Puis tout part encore plus en vrille puisqu’un séisme vient interrompre ces joyeusetés et détruit à moitié l’immeuble dans lequel sont présents tous ces charmants protagonistes. On verse du coup très rapidement dans le genre du survival, mais toujours avec cette petite pointe d’humour/ridicule que les Sud-Coréens affectionnent. C’est hard, c’est angoissant, c’est drôle, et c’est surtout 6 heures de plan séquence hyper bien réalisé. Très franchement ça pourrait rentrer dans les meilleures séries coréennes.

Platonic

Une série feel good qui raconte l’histoire de deux quadragénaires qui étaient meilleurs amis lorsqu’ils étaient plus jeunes et se sont perdus de vue. En se retrouvant à l’âge adulte ils recommencent à trainer ensemble et font pas mal de conneries tout en se remémorant de vieux souvenirs. À mi chemin entre une comédie romantique et une comédie sur l’amitié, on ne sait pas vraiment si leur relation va rester platonique mais finalement on s’en fout vu que le duo fonctionne bien et qu’on a envie de les suivre. De les suivre genre leurs aventures, pas de les suivre dans la rue si on les voit passer. Faites vous aider si c’est le cas.

Gremlins : Secrets of the Mogwai

Ce prequel au célèbre film de Joe Dante est une série d’animation aux critiques plutôt positives qui est d’ailleurs produite par Dante lui-même. On y suit les aventures d’une bande de gamins dans la Chine des années 1920 qui rencontrent un petit mogwai tout mignon (oui, c’est Gizmo) et qui vont tenter de lui faire retrouver sa famille tout en essayant d’éviter un vilain méchant qui a carrément monté son armée de gremlins. La série vaut le coup pour son histoire, son animation mais aussi clairement pour la nostalgie des films. En plus c’est tout public donc c’est une bonne excuse pour la regarder avec des enfants et faire comme si c’était eux qui avaient choisi le programme.

Shrinking

Entre comédie et drame, cette série raconte l’histoire d’un psychothérapeute dont la vie est logiquement chamboulée depuis qu’il a perdu sa femme. Le problème c’est qu’il est lui même thérapeute du deuil, donc cela remet un peu en question sa propre approche de son métier et il décide de dire à tous ses patients ce qu’il pense vraiment de leur situation et non ce qu’un thérapeute devrait normalement dire. Vous imaginez bien qu’il va se passer des choses inattendues et que vous allez peut-être rire et peut-être chialer, parce que c’est ce qu’on appelle une dramédie (ouais, le terme existe et il est moche).

Rain Dogs

Encore une série anglaise qui glisse entre le trash et le non conventionnel en présentant trois personnages : une mère de la classe ouvrière qui tente tant bien que mal de prouver son amour à sa fille et un jeune homme homosexuel issu d’un milieu aisé. Difficile de trop vous en dire sur l’histoire, mais ce qui fait la force de la série (en dehors de son casting parfait) c’est plutôt l’ambiance parfois vulgaire mais réaliste et l’humanité de ces trois personnages extrêmement bien écrits, les deux aspects que les critiques ont grandement encensé.

Star Wars Ahsoka

ENCORE UNE SÉRIE STAR WARS MAIS ÇA S’ARRÊTERA DONC JAMAIS ????!!! Eh non, c’est pas prévu. Ce coup ci la série nous raconte plus en détail l’histoire de Ahsoka Tano, personnage découvert dans l’excellente série Clone Wars et qui est tout bonnement la padawan de Anakin Skywalker avant qu’il ne décide de tourner du mauvais côté et d’aller vérifier la température de la lave en fusion avec son visage. Qu’est ce que ça raconte à part ça ? Bah c’est des Jedi quoi, donc ils vont sur une planète en danger où ils réalisent que l’empire est en train de préparer un sale coup et qu’ils doivent à tout prix empêcher que ça se produise. J’ai bon ?

Lucky Hank

Cette série adaptée du roman de Richard Russo (qui a gagné un prix Pulitzer) nous montre ce bon vieux Bob Odenkirk (Better Call Saul) dans le rôle d’un prof de littérature dans une université américaine. Son personnage se sent complètement inutile, il n’apprécie ni ses élèves ni ses collègues, sa femme et sa fille l’emmerdent et pour couronner le tout il vit dans l’ombre de son père qui avait globalement tout réussi. Bref, il fait une bonne vieille crise de la cinquantaine et c’est un bon vieux drame dans lequel Odenkirk s’en tire une fois de plus avec les honneurs en terme de jeu d’acteur.

B.R.I.

On vous en avait parlé dans la liste des meilleures séries Canal + à voir et pour cause cette petite nouveauté de l’année a rapidement trouvé son public et nous dressant le portrait pas évident d’une brigade d’intervention de Versailles.

Transatlantique

Cette mini-série historique basée sur une histoire vraie nous plonge dans le Marseille des années 40 où Mary Jayne Gold et Varian Fry, deux héros américains, ont risqué leur vie pour organiser une énorme opération afin de sauver près de 2000 juifs en leur faisant traverser l’Atlantique. La série s’attarde sur la préparation de cette opération et la vie à Marseille à cette époque sombre de l’histoire. Bref, du coup c’est pas le truc le plus drôle que vous verrez mais c’est une série prenante et qui nous apprend pas mal de trucs.

Salade Grecque

Pour ceux qui ont grandi avec les films de Klapish, c’était difficile de passer à côté des nouvelles aventures de Xavier même si la série déplace le curseur sur ses deux enfants et qu’il n’y tient qu’un rôle secondaire. Héritiers d’un immeuble en Grèce, Mia et Tom se rendent sur place pour décider quoi faire. L’une veut y créer un centre d’acceuil de réfugiés, l’autre veut revendre pour lancer sa start-up éco-friendly. Et naturellement rien ne se passe comme prévu. Si la série s’étire un peu en longueur, on y retrouve toutefois l’ambiance de L’auberge espagnole et Les Poupées Russes, au risque d’y trouver quelques redites.

En Place

Après son succès avec Tout simplement noir (ni plus ni moins le meilleur film de 2020), Jean-Pascal Zadi a carrément la carte. Tant mieux car il revient avec cette nouvelle série politique hilarante dans laquelle il joue un éducateur de banlieue propulsé de manière inattendue au second tour des présidentielles.

Polar Park

Une des meilleures séries Arte à voir du moment avec un Jean-Paul Rouve toujours aussi génial. D’ailleurs le showrunneur de la série Gérald Hustache-Mathieu l’avait déjà fait jouer dans son film Poupoupidou dont la série est librement adaptée. Alors qu’un auteur de polar se rend dans le village le plus froid de France pour trouver l’inspiration, un meurtre se produit. Rien de tel pour son prochain roman…