AYÉ. La fin d’année approche à grands pas et avec elle son lot de récapitulatifs 2018. Une année pas trop pourrie questions séries (séries inédites je précise). Comme toujours on a eu des déceptions, mais on a aussi eu des bonnes surprises, alors si vous n’êtes pas à jour c’est le moment où jamais de rattraper votre retard.
ATTENTION : oui ce top est subjectif. Mais l’objectivité, c’est chiant.
Sharp objects
On avait déjà été ultra emballé par sa précédente série Big Little Lies, alors on attendait beaucoup de Jean-Marc Vallée. Résultat ? Une série qui te plonge dans un malaise profond où les personnages sont aussi craignos que doux en apparence. Une journaliste revient dans son bled d’enfance où sa sœur a auparavant trouvé la mort dans d’étranges circonstances, elle enquête sur deux meurtres morbides de jeunes ado. C’est l’occasion pour elle de se confronter à nouveau à son passé. Et je ne dirai qu’une seule chose : LE DERNIER EPISODE PUTAIN.
Hippocrate
La toute dernière série événement est française est vient de débarquer sur Canal +. Adaptation du film du même nom et du même réalisateur Thomas Lilti (à qui l’on devait également Médecin de campagne et plus récemment le très chouette Première Année), cette série très réaliste sur le milieu médical semble filer un coup de vieux à toutes ses grandes sœurs Urgences, Grey’s Anatomy ou Doctor House. Un conseil, ne pas la regarder en mangeant, on se tape des scènes pas vraiment plateau-télé-friendly.
Killing Eve
Vous n’avez encore jamais entendu parler de Pheobe Waller-Bridge ? C’est sur le point de changer. La créatrice géniale des séries Fleabag et Crashing est revenue sur le devant de la scène avec cette nouvelle création qui devrait enfin la faire connaître au grand public. Un thriller dont l’histoire originale tisse un rapport passif/agressif entre une tueuse en série et la flic qui la recherche. Ça nous fait clairement changer d’air.
Les génies du mal
Pour mater cette série documentaire Netflix, il faut avoir le cœur bien accroché. On commence par suivre l’arrestation d’un braqueur de pizza qui porte une bombe autour du cou. Les images sont réelles. L’issue est morbide. C’est le commencement d’une enquête hallucinante pour remonter aux origines d’une manipulation hors du commun. Quand une personne est capable de convaincre une autre personne de commettre des actes illégaux par la simple de force de sa conviction. Une des affaires des plus dingos de l’histoire du FBI.
Désenchantée
Oui alors vous ne l’avez peut-être pas tous aimée cette pauvre série, mais la nouvelle création de Matt Groening mérite une seconde chance. Et donc une seconde saison. OK l’intrigue manque parfois un peu de rythme, OK les personnages sont peut-être encore trop lisses, mais l’univers est envoûtant et on a quand même envie de découvrir d’autres aventures avec Bean et Luci.
Maniac
Bon… je déroge un peu à la règle avec cette série. Je me sens malhonnête de ne pas la mentionner, mais je me dois de vous avouer que j’ai absolument rien entravé aux trois premiers épisodes. Alors difficile de dire si la série est bien et que c’est moi qui suis super con, ou si cette série est merdique et que je vis à contre-courant parce que je suis une intelligence supérieure.
Counterpart
Howard Silk (aka J. K. Simmons aka Vernon Schillinger dans Oz) est un modeste employé de bureau. Il exécute les ordres sans savoir exactement pour qui ou pour quoi. Et puis pouf. Il se retrouve face à son double qui semble sortir tout droit d’un monde parallèle. Et pour cause, durant la Guerre Froide, une expérience scientifique à créé une faille temporelle à partir de laquelle deux mondes se sont construits. Si la série connait quelques faiblesses et incohérences on a plutôt accroché avec le concept. Mais je crois que c’est parce que Howard Silk ressemble vachement à mon beau-père.
The Terror
Adaptation d’un roman de Dan Simmons (maître de la SF outre-Atlantique à qui l’on doit entre Hypérion et L’échiquier du mal), cette série nous embarque en 1847 lors d’une expédition de la Marine Royale dans le grand nord. Les deux navires sont attaqués par une étrange bestiole. C’est dommage que cette histoire intrigante n’ait pas fait autant de bruit que prévu mais on vous la recommande quand même.
7 seconds
Bon alors là je vous avoue que je n’ai pas du tout vu cette série. Mais plusieurs personnes que j’estime de raisonnable constitution m’ont affirmé qu’il s’agissait d’une excellente création avec des scènes de procès d’une rare qualité et qu’ils regrettent amèrement que la série ne se voit pas reconduite pour une seconde saison. Alors voilà, je transmets. Si Netflix m’écoute. Netflix ? Es-tu là ?
The Haunting of Hill House
Sortie en fin d’année, cette série avait de quoi nous faire saliver avec ses sombres histoires de fantômes et de maison hantée et une enquête paranormale à résoudre au cœur d’une famille éclatée. Et c’était bien. C’était bien… C’était bien jusqu’au dernier épisode avouons-le. Faire monter la sauce toute la saison pour un final assez décevant c’était plutôt douloureux. Mais on le lui jette pas la pierre, cette série se regarde tout de même plutôt deux fois qu’une. Enfin plutôt une fois qu’une.
Mais tout ça n’est rien à côté de la saison 2 de Marseille bien évidemment.