Les gens partent en vacances en été. Puis ils partent au ski en hiver. Les gens ont tort. Visiter une ville en plein cagnard ne revient pas nécessairement à en saisir l’âme, à en maximiser l’intérêt. Parfois, une promenade automnale vaut mille cohues estivales : on est seul, on est bien, et les villes se dévoilent entières.
Dubrovnik
A Dubrovnik, en automne, il fait 20 degrés en moyenne. Et on ne va pas se mentir : aller dans une ville sans se les peler, c’est quand même un avantage considérable. D’autant que la mer à côté est encore suffisamment chaude pour qu’on s’y baigne. Eté indien, mais en Croatie, c’est pas mal. En plus, hors-saison, la ville reprend ses couleurs normales et le coût du séjour y est raisonnable. On pourra accéder facilement aux merveilles culturelles de la ville, visiter ses bâtiments baroques et profiter des festivals de musique classique et de bouffe.
Berlin
Les grandes allées boisées, les canaux, les parcs : autant de lieux pour se promener au milieu des feuilles mortes en frissonnant légèrement de froid. Le charme de Berlin au coeur de l’automne est exceptionnel, d’autant que le Festival des Lumières projette son son et ses lumières un peu partout dans la ville mi-octobre. Et la fête ne s’arrête jamais, elle, été comme hiver.
Lisbonne
En automne, il fait encore bon à Lisbonne, mais pas trop chaud. Les prix des hôtels et des restos, déjà bas en été, défie là toute concurrence quand se promener dans la ville a un charme fou. Et puis vu que Lisbonne est de toute façon l’une des trois ou quatre meilleures villes du monde, hein, été, hiver, printemps ou automne c’est toujours bien.
Prague
Pour vivre la vraie ambiance mittle-europa, il faut de toute façon privilégier les temps froids. En plus, à Prague, il n’est pas rare que le soleil et la relative chaleur traînent jusqu’à fin novembre. Couchers de soleil, feuilles mortes dans les nombreux parcs, promenades dans la forêt proche et bouffe tchèque riche. Le tout en relevant bien son col.
Bruges
Quand on réunit des canaux, de la jolie architecture, des teintes rouges et brunes se reflétant dans l’eau, des églises dingues, pas trop de monde et une sorte de lumière doucement teintée de brume, on obtient ce qu’on appelle un lieu idéal pour se promener à la cool façon romance avant de se réchauffeur sous la couette façon grosses baise plus tard. A la belge.
Budapest
Ce qui frappe, c’est le nombre de festivals qui ont lieu en automne à Budapest. On pourra y goûter du vin, visiter des foires d’art contemporain, assister à des courses de chevaux, tester des bouffes de toutes les régions hongroises, et écouter de la musique pour toutes les oreilles. Sans compter sur le plaisir d’aller, après avoir fait tout ça, se plonger dans un bain thermal.
Barcelone
En été, Barcelone est devenue une ville infernale : trop de monde et que des français. En hiver, la ville retrouve un peu de son calme. Il y fait moins chaud, les prix baissent et l’on peut toujours visiter les attractions touristiques habituelles. Mais les locaux seront plus détendus, plus peinards, et le fait d’être français ne vous vaudra pas d’être insulté en permanence. Et puis Gaudi avec des feuilles mortes, c’est joli.
Edimbourg
Bon, on le sait : l’Ecosse, c’est beau. Et c’est d’autant plus beau en automne, quand les jaunes, les bruns et les rouges se mélangent sur les paysages accidentés. A Édimbourg, on pourra visiter le jardin botanique, profiter des pubs, arpenter les rues et préparer des sorties à la campagne.
Florence
La plus mélancolique des villes italiennes est idéale en octobre, quand sa frénésie touristique se calme. Les musées et les églises s’offrent aux visiteurs un peu emmitouflés mais sans excès. Sans compter que la Toscane offre des milliers de festivals en novembre, pour bouffer l’excellente bouffe du coin et goûter les tout aussi excellents vins. Bonne truffe.
Paris
En automne, la mélancolie parisienne se dévoile totalement. Sous la pluie, feuilles mortes écrasées et tourisme de masse un peu atténué, on se fait une vraie idée de l’ex-capitale des idées devenue sorte de musée à sa propre gloire évanouie. Mais il y a un romantisme fou à traverser les ponts sous la pollution et à voir la nuit tomber sur un panorama de Seine.
L’automne, c’est la meilleure des saisons quand on n’a pas d’envies suicidaires.
Source : Cntraveler