Tout comme il y a mille manières d’aimer, il y a mille manières de manger des frites dans ce bas monde. Bon, peut-être pas mille tout pile, mais suffisamment pour varier les plaisirs. Et varier les plaisirs quand on bouffe 350 kilos de frites par seconde (soit 11 milliards par an), comme nous les êtres humains, c’est important, mine de rien. Ça permet de ne pas se lasser, de redécouvrir la frite, de la chérir, de la vénérer dans son statut de junk-food suprême et magnifique. Ça fait éviter la routine, quoi. Comme en amour, finalement.
La poutine, au Canada
Aussi célèbre que son homonyme russe, mais bien plus goûteuse, la poutine c’est : une plâtrée de frites, recouvertes de morceaux de cheddar frais, et arrosées généreusement de sauce brune (à base de bouillon de volaille) faite spécialement pour ce plat. Un truc qui requinque en cas de températures extrêmes, quoi.
Le fish and chips, au Royaume-Uni
Mythique fish and chips, ode à la friture ! Les frites, arrosées de vinaigre et salées, accompagnent ici un poisson frit lui aussi, avec une petite sauce tartare (et/ou parfois du ketchup) et de délicieux mushy peas, aka une purée de petits pois à la menthe. Yummy.
Les patatas bravas, en Espagne
Les Espagnols ne coupent pas leur patatas bravas en tige, mais en cube, et après tout pourquoi pas. Tant que c’est frit, c’est validé. Vous me mettrez avec ça quelques gousses d’ail pendant la cuisson, et au finish une petite sauce brava (poivron rouge et piment fort). Ou aïoli si t’es catalan. Ou les deux si t’aimes tout le monde.
Les frites masala, au Kenya
Regarde-moi cette jolie couleur orangée sur ces petites coquines, ça te fait pas envie ? C’est grâce à l’influence indienne présente au Kenya qu’on peut déguster ces superbes frites agrémentées de sauce tomates, du mélange indien d’épices masala, et de jus de citron. La frite comme symbole du mélange (réussi) des cultures.
Les Kartofi sus Sirene, en Bulgarie
On pourrait prendre un billet pour la Bulgarie juste pour leur rendre visite, à celles-ci. Le Bulgare a tout compris en prenant des frites, et en les parsemant de Sirene, un fromage granuleux aux allures de feta. Forcément, l’association frites-fromage, c’est jamais une mauvaise idée.
Les slap chips, en Afrique du Sud
La saveur particulière des slap chips se jouent sur une subtilité : avant cuisson, on trempe les tiges de patate crues dans du vinaigre pendant une bonne dizaine de minutes, avant la fameuse double cuisson qui assure un croustillant autour et un mœlleux dedans. C’est tout. En Afrique du Sud, on fait simple et efficace.
Les salchipapas, au Pérou
Les frites péruviennes se baffrent avec ketchup, mayo, moutarde ou une sauce aji aux tomates et aux oignons. Pas foufou ? On a oublié de te dire qu’ils mettaient par-dessus des tranchettes de saucisse. Tout de suite, tu te sens mieux, non ?
Les chipsi mayai, en Tanzanie
Est-ce que tu t’es pas toujours dit que l’omelette c’était bon, mais qu’il manquait quelque chose ? La Tanzanie a trouvé la réponse : une omelette oui, mais avec des frites dedans. Tu peux même y rajouter des légumes et une petite sauce. Finalement c’était si simple.
Les chili cheese fries, aux États-Unis
Difficile de causer frites sans évoquer les States, vu que là-bas c’est un peu la base alimentaire. En voici une version particulièrement appréciée des Ricains : c’est pas compliqué, tu prends trois trucs bons, des frites, du chili con carne, et du fromdu, tu m’fais une petite pyramide avec tout ça et voilà, tu rejoins la #teamgras.
Les patatje oorlog, aux Pays-Bas
Le nom veut apparemment dire « les patates en guerre », pour une raison inconnue… Nous, on veut complètement faire la paix avec ces frites accompagnées d’une double sauce mayonnaise-satay (une sauce à base de cacahuètes à tomber à la renverse) et des oignons émincés crus. Peut-être à éviter pour un rendez-vous galant.
Amis Belges, on ne vous oublie pas : au fond, on sait bien que vous seuls maitrisez l’art ultime de la frite. #love