Top 10 des maladies qu'on peut choper en se baignant, quand l'eau n'est pas "bonne quand on est dedans"

La diarrhée (tout simplement)

Un classique ! Au cours de la baignade, les amibes présents dans l’eau peuvent mettre un sacré bazar dans votre organisme si vous les ingérez, en buvant la tasse par exemple. Un constat particulièrement valable dans les pays tropicaux, parce que c’est bien connu : quand c’est trop, c’est tropicaux…

Les hépatites

Si l’eau est vraiment atrocement dégueulasse, une simple baignade peut vite se transformer en expérience bactériologique à haut risque. Que ce soit l’hépatite A ou E, on peut à peu près toutes les choper si les conditions sont malheureusement réunies.

La Mélioïdose

Une infection procurée par le bacille de Whitmore, une vraie saloperie présente un peu partout sur les eaux du globe, mais plus spécifiquement en Asie du Sud-Est et dans quelques îles de l’océan Indien. Difficilement détectable, cette maladie se soigne avec des antibiotiques.

La douve du foie

Sous ce charmant nom se cache non pas une maladie mais un petit ver plat d’une vingtaine de centimètres. Un ver qui aime se loger dans le foie de ses hôtes pour y provoquer une augmentation du volume de ce dernier. Ce qui se traduit par des douleurs, voire de la fièvre et une jaunisse.

La Bilharziose

Encore des vers. Encore plus agressifs de surcroît. De vrais prédateurs qui se planquent dans les eaux douces et calmes et qui ont la fâcheuse tendance à se fixer sur la peau puis à pénétrer dans l’organisme pour y pondre des œufs. Les organes touchés se mettent alors à fonctionner moins bien. La peau gratte, la fièvre monte et plus tard, quand la maladie que ces envahisseurs véhiculent se déclare, c’est la catastrophe : sang dans les urines, diarrhées, troubles intestinaux et même inflammation du rectum. Oui, on a vu plus glamour. Et vu que les vers en question peuvent rester jusqu’à 15 ans dans l’organisme, mieux vaut être prudent.

Les Ankylostomes

Les vers, le retour ! Ces derniers sont bien vicieux et s’invitent dans le corps humain en se cachant dans les sols humides. Une fois bien au chaud dans vos pieds, ils remontent et s’installent dans les poumons, où ils bivouaquent. Pendant ce temps, la victime se met à parler comme Jeanne Moreau et ne tarde pas à être pris de violentes diarrhées (oui encore) et des douleurs qui vont avec.

Les Anguilluloses

Même mode opératoire que pour les Ankulostomes. Les Anguilluloses ne valent pas mieux. Leur présence dans l’organisme peut carrément le rendre anémique.

La Légionellose

C’est potentiellement du sérieux. Heureusement, cette maladie ne s’attrape pas si facilement que ça, vu qu’il faut au préalable inhaler de l’eau contaminée. Les bactéries pénètrent alors les poumons et font leurs basses besognes. Les symptômes ressemblent dans un premier temps beaucoup à ceux de la grippe, suivis généralement de troubles respiratoires. Heureusement, ça se soigne.

Les infections cutanées

Elles sont légion et fréquentes mais souvent sans gravité comme la Dermatite du baigneur ou celle des spas (amateurs de bains à remous c’est pour vous). Elles s’invitent en priorité chez les baigneurs souffrant d’acné ou d’un psoriasis et font des dégâts variables. Bon, on ne vous cache pas qu’il faut que l’eau soit vraiment hyper crasseuse. Comme dans la Seine par exemple.

L'Otite du baigneur

Quand on se baigne, de l’eau rentre dans les oreilles. L’humidité réduit alors la quantité de cérumen, provoque une augmentation du pH et rompt la barrière protectrice lipidique. La prolifération bactérienne est ainsi favorisée et en général ça fait mal. Si vous voulez à tout prix l’esquiver, mettez des bouchons.