Vous en avez eu marre de faire des jeux avec des cartes et vous venez de claquer plusieurs dizaines d'euros dans un Call of Duty Black Ops, vous vous lancez dedans et quand vous le finissez, votre chocolat chaud est encore tiède (on exagère à peine). Qu'est ce que c'est que ces jeux sans aucun challenge ? La démocratisation du jeu vidéo a fait du mal au gamer hardcore que vous êtes. Et vous repensez avec nostalgie à ces jeux qui vous ont vraiment donné du fil à retordre. Ne cherchez plus, ils sont là.
- Battletoads (NES)
Ce jeu ne restera pas dans l'histoire comme un simple clone des Tortues Ninja mais comme l'une des expérience vidéo-ludiques les plus extrême qui soient. Parce que si les ennemis sont pénibles, il est possible de toucher par mégarde l'un de ses alliés qui, du coup, prend la mouche et vient s'en prendre à vous. Pas de mot de passe, trois pauvres "continues" et bon courage.
- Ninja Gaiden Black (PlayStation 2)
La série Ninja Gaiden a toujours affiché un niveau de difficulté carabiné. Cette édition rajoute une couche d'ennemis prêts à tout pour vous occire, des "boss" un peu moins cons que la moyenne et un ultime niveau de difficulté, pour déconner.
- Demon’s Souls (PS3)
Quand les Japonais font un RPG respectant les codes occidentaux, on se retrouve dans un labyrinthe qui donne envie de saigner du nez avec une barre de vie qui fond comme neige au soleil et la possibilité de glaner des items qui peuvent très bien être des pièges mortels. Décidément, ils ne sont pas comme nous les Japonais.
- Super Ghouls 'n Ghosts (Super NES)
"T'es mort? Ben tu reviens au début du niveau. J'en ai rien à foutre que t'avais presque fini, c'est comme ça et puis c'est tout." Un faux pas, on se retrouve en slip. Deux, on est mort. Et quand on croit qu'on a fini le jeu, il faut le finir une deuxième fois pour le finir vraiment. Connerie de jeu à la con. Heureusement que la musique était géniale.
- Mega Man 9 (Plusieurs plateformes)
Il fallait choisir un Megaman, toute la série étant réputée pour son exigence. Celui-ci a le charme de laisser au joueur un pauvre tir tout pourri à la place de l'arsenal habituel et exige des saut au millimètre pour venir à bout des niveaux de psychopathes auxquels la franchise nous a habitué. Beau boulot les gars.
- Castlevania (Super Nintendo)
En plus d'être dur, Catlevania était moche. Des ennemis cons comme des briques par centaines, une musique qui vrillent le cerveau, Castlevania était une vraie torture, un délice pour tout gamer qui se respecte.
- Contra (NES)
3 vies, et pas une de plus. Et pas question de prendre une dizaines de balles dans le buffet avant de mourir, une balle perdue et c'est terminé. Si les "cheat codes" ont eu un peu de succès, c'est grâce à ce titre particulièrement velu à boucler. En québécois, c'est encore meilleur.
- F-Zero GX (GameCube)
F-Zero n'a jamais fait de cadeau, mais la version GameCube ajoutait une couche de vice qui le rendait impossible à maitriser pour une personne normalement constituée. Le jeu offrait la possibilité d'utiliser un volant avec retour de force (carrément) et fêtait ce rapprochement entre Nintendo et Sega avec des attaques-toupies, des architectures tortueuses et des arrachages de cheveu par pleines poignées.
- Devil May Cry 3 (PS2)
Le mode "difficile" de la version est comme par magie devennu le mode "normal" en débarquant en Europe. Du coup, le mode "hardcore" du jeu défiait l'entendement.
- Zelda II: The Adventures of Link (NES)
Du donjon à tour de bras, des bestioles improbables, il fallait un mental d'acier pour torcher ce classique. Mais bon... on s'était tellement fait mal pour finir le premier qu'on allait pas baisser les bras après deux ou trois crises de larmes. Heureusement que la pub nous donnait du courage.
Et vous, quel est votre plus douloureux souvenir de joueur ?