Il y a pas mal de choses artistiques qu’on peut réussir à faire seul : l’écriture d’un roman, la composition d’un morceau de musique, le tournage d’une vidéo, le dessin d’une BD… Bref vous voyez l’idée. Mais quand il s’agit du jeu vidéo ça devient plus complexe : les artworks, l’écriture, le design, le gameplay, l’intelligence artificielle, le développement, la musique… Bref, s’il y a un nombre important de postes différents dans le milieu c’est parce que c’est un truc bien complexe. Mais il y a quand même des gens qui ont réussi à créer leur jeu vidéo tout seul, et on ne parle pas de trucs forcément de niveau moyen, il y a pas mal de pépites dans le tas.
Tetris (1984)
Vous ne pensiez peut-être pas qu’une seule personne était à la base du projet et pourtant si, Alekseï Pajitnov a travaillé seul sur la première grosse partie du jeu avant d’être épaulé par deux autres personnes pour le développement. Aujourd’hui on ne présente plus ce jeu, enfin s’il faut vraiment vous le présenter c’est que vous n’avez aucune connaissance en rien du tout en fait, Tetris est aux jeux vidéo ce que Jésus est aux magiciens.
Minecraft (2009)
Difficile de penser que l’un des jeux les plus joués et les plus vendus de toute l’histoire du jeu vidéo a été à la base développé par un seul développeur du nom de Markus Persson aussi connu sous le pseudo Notch. Deux ans après la sortie de la bêta, le jeu devient un véritable succès puisqu’on compte près de deux millions de joueurs, ce qui pousse le développeur à monter une équipe pour le maintenir et l’améliorer. Aujourd’hui vous pouvez même visiter des lieux réels dans Minecraft, incroyable.
Braid (2008)
Développé par Jonathan Blow, le jeu Braid est rapidement devenu un petit chef-d’oeuvre aussi bien adulé par la critique que par les joueurs. Un gameplay très original, un scénario beaucoup plus travaillé qu’il n’y parait et une fin très (très) marquante, Braid reste une sacré prouesse quand on sait qu’une seule personne était derrière le projet. Faites vous du bien, faites ce jeu. Ou prenez un bain moussant. Faites vous du bien quoi.
Undertale (2015)
Développé par Toby Fox, ce jeu d’aventure qui mélange plein de genres a fait parler de lui dans le petit monde des jeux indés. Réalisant l’intégralité du jeu jusqu’à sa bande originale, Fox a juste délégué le portage sur consoles et a reçu un accueil plus qu’élogieux, les notes et les critiques étant unanimes. C’est pas vous qui auriez fait un truc pareil avouez-le.
Dust: An Elysian Tale (2012)
Véritable hit indépendant, le jeu Dust : an elysian tale développé par Dean Dodrill est un jeu d’aventure aux combats assez nerveux avec des graphismes somptueux. Mélangez tout ça avec des pouvoirs à acquérir qui donnent un côté Metroidvania (type de jeu où l’on peut débloquer des zones auparavant inaccessibles en avançant dans le jeu) et une direction artistique de haute volée et vous obtenez un jeu indé indispensable.
Mable & The Wood (2019)
Le très original Mable & The Wood développé par Andrew Stewart vous place dans la peau d’une jeune guerrière dans une aventure qui se rapproche aussi d’un Metroidvania, un genre assez récurrent dans les jeux indés. Petite particularité, vous pouvez prendre l’apparence des boss que vous essayez de défoncer, et ça c’est assez original. Un gros taff pour ce père de famille qui a développé le jeu sur son temps libre.
Thomas was alone (2012)
Développé à la base comme un jeu pour navigateur internet qui tournait sous flash, le projet de Mike Bithell a rapidement gagné en popularité auprès des joueurs jusqu’à arriver sur différentes consoles et mobiles. Sorte de jeu de plate-forme et d’énigmes, ce sont les « dialogues » (les pensées du narrateur) qui ajoutent une originalité assez cool au titre, comme on ajoute de l’originalité à une tasse de café en y ajoutant du poulet par exemple.
Iconoclasts (2018)
Ce jeu de plate-forme / action développé par Joakim Sandberg qui est joliment enveloppé avec une belle direction artistique a récolté de bons avis et de bonnes notes auprès de la presse spécialisée et des joueurs. N’ayant jamais touché au jeu je ne peux pas vous donner un avis si ce n’est que le trailer m’a bien donné envie de le faire. Mais ça, ça change pas grand chose pour vous, vu qu’on ne se connait pas vraiment.
Retro City Rampage (2021)
Cet énorme hommage aux premiers GTA (le jeu qui bat des records tout le temps) développé par Brian Provinciano vous permet de vous balader dans une ville en 2D et d’y faire tout un tas d’activités assez violentes, du coup le titre du jeu est assez évocateur. Nerveux, fun, violent, coloré, un petit plaisir pour les gamers nostalgiques des années 80 qui veulent s’amuser dans un sandbox game (jeu où on peut faire plein de trucs) sympathique.
Bright Memory (2021)
C’est surtout les graphismes de ce jeu qui en font une véritable prouesse quand on sait que derrière son développement se trouve une seule et unique personne du nom de Zeng Xiancheng qui a travaillé sur son temps libre pour le réaliser. Sorte de jeu d’action / shooter à la première personne, la version « complète » devrait sortir sur Xbox dans l’année, le jeu avait même fait partie de la présentation de la dernière console de Microsoft et semblait beau comme un camion en 4K.
Et si vous préférez des jeux multijoueurs, vous pouvez aller regarder les meilleurs jeux en coop, c’est super sympa aussi.
Sources : CarreerKarma, Gamespot, GameDesigning, The Gamer, Gamespew.