Les cow-boys du far west n’étaient pas des gens prompts à se laisser marcher sur les pieds. Qu’ils soient sur leurs chevaux en train de convoyer du bétail ou attablés dans un saloon, ces derniers avaient souvent en réserve quelques réparties bien senties pour palier à toutes les situations. Des insultes aujourd’hui disparues, qu’il est peut-être temps de réhabiliter pour ajouter un peu de fantaisie dans notre répertoire.
NRDL, ce top sera illustré par des photos de cow boy histoire qu’on se mette bien dans l’ambiance.
"Il est si laid qu'il pourrait faire fuir une buse d'un chariot à boyaux"
Et autant vous dire que les buses adorent les boyaux !
"Sa cavité cérébrale ne ferait pas une tasse pour un canari"
Comprendre par là que le mec est si idiot que sa boite crânienne ne pourrait pas contenir assez d’eau pour rassasier un canari.
"Il est si maigre qu'il pourrait prendre un bain dans le canon d'un fusil"
On retrouve ici l’amour que portaient les cow-boys à leurs armes.
"Il est aussi populaire qu'un chien mouillé dans un saloon"
Pas mal pour signifier que quelqu’un ne récolte pas spécialement tous les suffrages.
"Slug a bed"
Cette expression, qui se rapporte aux limaces (slugs) et qui pourrait donc se traduire par « limace au lit » désigne quelqu’un de paresseux ou même un parasite.
"Louveteau non léché"
Celle-ci fait référence au fait qu’on considérait jadis qu’un louveteau (ça marche aussi avec l’ours) n’était pas totalement « fini » avant que sa mère ne procède à sa toilette juste après sa naissance. Elle servait alors à désigner un jeune à qui on aurait oublié d’apprendre les bonnes manières.
"Une poignée de main qui ressemble à un pétunia fané"
Il s’agit de l’une des expressions favorites de Theodore Roosevelt. Le 26ème président des États-Unis l’utilisait visiblement au sujet des gens qui, lorsqu’ils serrent la main de quelqu’un, n’y mettent aucune énergie. Un truc il est vrai un peu insupportable. Même si le Covid a réglé ce problème.
"Faible au foie blanc"
L’expression « foie blanc » désigne quelqu’un de lâche. Et Roosevelt n’avait aucune tolérance pour les lâches.
"Il est aussi fou que du pop corn sur une cuisinière chaude"
Nul besoin d’explications.
"Quelqu'un a volé son gouvernail"
On termine par cette insulte largement utilisée pour désigner quelqu’un d’un peu fou.
Le tout avec la bouche pleine de tabac à chiquer.
Sources : Legends of America