Jacob Andrews, de College Humor, a de l’empathie pour les vendeurs. Il sait bien que tout ce qu’ils peuvent dire n’émane pas d’eux mais de l’entité commerciale supérieure qui les oblige à parler en disant certaines choses pour toucher un salaire. De là à mettre en place un décodeur à même de rétablir la vérité de la parole, il n’y a qu’un pas.
Ce que le vendeur dit : « Bonjour, puis-je vous aider ? »
Ce que le vendeur veut dire : « On m’a demandé de dire ça, donc, s’il vous plaît, ne le prenez pas au pied de la lettre. »
« Vous êtes sûr que c’est en rupture de stock ? Est-ce que vous pouvez aller vérifier dans l’arrière-boutique ? »
Ce que le vendeur dit : « Bien sûr, je vais aller vérifier. »
Ce que le vendeur veut dire : « Bien sûr, je vais aller me planquer 3 minutes quelque part et ne rien faire puis revenir comme si de rien n’était. »
« Tu peux me remplacer samedi soir ? »
Ce que le vendeur dit : « Ouais, bien sûr, je dois pouvoir m’arranger. »
Ce que le vendeur veut dire : « Ouais, bien sûr, je vais le faire, mais je vais te maudire pour le reste de mes jours et revenir te hanter une fois que je serai mort. »
« C’est inacceptable ! Est-ce que vous traitez tous vos clients comme ça ? »
Ce que le vendeur dit : « Je suis sincèrement désolé, monsieur. Je vous promets que nous allons tout mettre en oeuvre pour dénouer cette situation. »
Ce que le vendeur veut dire : « Non, simplement les connards qu’on ne veut plus servir à l’avenir. »
Ce que le vendeur dit : « J’arrive au bout de mon préavis, c’était super de bosser avec toi. »
Ce que le vendeur veut dire : « LIBÉRATION, BANDE DE PISSE-FROIDS ! ON SE REVOIT EN ENFER ! »
C’est vendeur, ça donne envie.
Source : College Humor