La piscine, il n’y a rien de mieux pour se détendre, se sentir léger et oublier les soucis du quotidien. Mais certaines personnes ont la faculté de rendre ce moment de calme très irritant. On hésite à les couler discrètement dans un coin du bassin histoire de pouvoir nager en paix et ne pas sortir de l’eau plus énervé que lorsqu’on y est entré.
- Le gamin qui fait des bombes : alors qu’il est déjà interdit de plonger. Bien sûr il ne regarde pas si quelqu’un est dans sa zone d’atterrissage et fini toujours par percuter la tête du pauvre nageur qui passait par là. Il prend également le petit bassin pour un urinoir et va s'y soulager sans vergogne dès que l'envie lui prend.
- Le maître nageur : qui vous regarde d’un air suspicieux pendant de longues minutes… On cherche ce qu’on peut bien faire de mal, on vérifie que son maillot ne laisse pas apparaître une zone suspecte, que l’on n’est pas dans une ligne réservée, qu’une nageoire n’est pas en train de nous pousser dans le dos. Pendant ce temps-là, le gamin du point 1 continue impunément ses actes de terrorisme.
- Les copines qui papotent : elles nagent très doucement, côte à côte, et restent bien parallèles l’une à l’autre en barrant le passage. À force de passer à côté d’elles, on connait tous les ragots de l’entreprise dans laquelle elles bossent. Et la semaine d'après, les discussions restent les mêmes, ce qui vous permet de ne pas trop perdre le fil.
- La mamie : elle est adorable avec son joli bonnet de bain suranné, mais elle vous coupe le passage en prenant une diagonale sans crier gare (en même temps ce serait bizarre au beau milieu d'une piscine). Elle est lente, très lente, et vous vous demandez si elle ne le serait pas un peu moins avec une canne avant de vous dire "Mais non, la canne n'a aucune utilité dans l'eau".
- Celle qui nage sans s’attacher les cheveux : quelle agréable sensation que de sentir sur sa peau, des cheveux et des poils d’origine inconnue. Le minimum hygiénique c’est d’avoir les cheveux attachés, le nec plus ultra reste le bonnet qui en plus donne une vraie tête de nageur de compétition. Une tête de champion quoi.
- Celui qui reste au bout du bassin : pendant 10 minutes, il ne nage pas, il reste juste là pour barrer le virage de ceux qui nagent. Si en plus on combine cette personne avec celles du point 3, on en arrive à vouloir imiter le gamin du point 1 et à lui sauter sur le coin du nez, mais le regard du maître nageur du point 2 nous en dissuade rapidement.
- Le papi : qui n’hésite pas une seule seconde à montrer ses fesses dans les douches mixtes… Si seulement c’était un bel éphèbe de 25 ans, musclé par les longues heures passées à enchaîner les longueurs, des gouttes d’eau coulant sensuellement le long de sa peau dorée, euh… pardon. Je m’égare là.
- Celui qui tente de battre le record du monde de 50 mètres papillon : rien ne l’arrête, surtout pas les autres nageurs qui font tranquillement leurs longueurs. Il n’est pas rare de se prendre un coup de pied ou de main au passage. En même temps, qu'est ce que vous foutez sur le passage de ce futur champion olympique ?
- Celle qui ne veut pas se mouiller la tête : généralement elle rouspète quand quelqu’un passe à moins de 3 mètres d’elle parce qu’elle risque de se prendre une goutte d’eau sur sa précieuse chevelure. Au moins, elle ne risque pas de semer ses cheveux dans l’eau (cf. point 5). Elle est plutôt agréable réflexion faite.
- Celui qui ne supporte pas le chlore : et qui est obligé de nager avec un bonnet de bain, des lunettes, un pince-nez et des bouchons d’oreille. Il ne ressemble plus à grand-chose derrière son accoutrement ridicule… ah ben en fait, ça c’est moi !
Et vous, vous en voyez d'autres ?