Si vous ne gardez, comme seul souvenir, que les chapeaux farfelus de la Reine, vous n’avez rien compris. La Reine était bien plus qu’une simple souveraine. C’était une badass, proche et son peuple et bien plus drôle que vous ne le pensiez. La preuve.
Elle avait deux anniversaires
En effet, la reine fêtait son anniversaire en famille (ou avec des potes d’ailleurs, cela ne nous regarde pas) le jour J, soit le 21 avril, et une seconde fois au mois du juin lors du Trooping the Colour. Cette tradition consiste à fêter publiquement l’anniversaire du souverain durant les premiers jours d’été avec de grands défilés militaires.
Elle était propriétaire de tous les esturgeons, baleines, marsouins et dauphins du Royaume-Uni
Ce droit lui était octroyé par une vieille loi éditée par Edouard II en 1324 qui prévoit que « le monarque possède de fait les baleines et esturgeons pris en mer ou n’importe où dans le royaume », et qui n’a jamais été supprimée. Par conséquent, la reine avait le droit de dire « rends-moi ce marsouin et fissa » à n’importe quel type qui l’aurait pêché dans un rayon de 5 kilomètres autour des côtes du Royaume-Uni.
Elle n'avait pas de passeport
Il faut dire que personne n’a jamais vraiment eu besoin de lui demander sa pièce d’identité…
Elle avait le droit de conduire sans permis
Un peu dans la même veine que le passeport, la reine d’Angleterre était exonérée de permis de conduire. Elle a cependant appris à conduire dans l’armée pendant la Seconde guerre mondiale. Lors de la visite d’Abdallah d’Arabie Saoudite en 1998, elle avait d’ailleurs conduit elle-même le souverain jusqu’à Balmoral, histoire de lui faire comprendre qu’elle n’était pas du tout d’accord avec la loi saoudienne qui interdit aux femmes de prendre le volant. Badass, quand même.
Elle avait un distributeur de billets pour elle toute seule
Qui est donc situé dans Buckingham Palace. Ce n’est pas pour rien que personne n’a jamais eu la chance de la voir faire la queue au DAB Société Générale de Strasbourg st Denis.
Elle a été le premier souverain à envoyer un email
C’était le 26 mars 1976 depuis la base de la Royal Signals and Radar Establishment (RSRE) à Malvern. Peut-on en déduire que, contrairement à celui de vos parents, son ordinateur ne présentait pas les caractéristiques habituelles de l’ordi de vieux ? voilà une information que nous ne pouvons malheureusement pas vous délivrer.
Son mari, Philip Mountbatten, était aussi son cousin
Eh oui ! Avant de tomber sous le charme l’un de l’autre, le Prince et la Reine étaient avant tout cousins éloignés. Je vous l’accorde, il faut quand même remonter longtemps leurs arbres généalogiques pour trouver leurs ancêtres communs, puisqu’ils étaient tous deux arrières arrières petits enfants de la reine Victoria. Ça vaaaaaaaaaa.
Elle a payé sa robe de mariée avec des coupons de rationnement
Follement amoureuse de Philip, Elizabeth accepta sa demande en mariage en 1947, contre l’avis de ceux qui considéraient son futur mari comme un étranger fauché. Consciente que l’état du pays n’était pas tip top après la guerre, elle exigea que le tissu de sa robe de mariée soit acheté avec des coupons de rationnement. Un mariage austère, certes, mais qui a quand même duré jusqu’à la fin, soit : presque 75 ans. Ça t’en bouche un coin hein Brit-Brit ?
Un stalker a réussi à s'introduire dans sa chambre pendant son sommeil
C’était le 9 juillet 1982. Cette nuit-là, elle a été réveillée par Michael Fagan, un brave monsieur pas très net qui avait escaladé la grille et la façade de Buckingham Palace pour se glisser dans sa chambre. Quand elle a ouvert les yeux, Michael était sur son lit en train de se vider de son sang puisqu’il s’était entaillé la main. Elle a dû lui faire la conversation pendant 10 longues minutes et écouter ses passionnantes histoires sur ses enfants et son boulot en attendant que les secours arrivent.
Elle maitrisait le photobombing comme personne
Et non sans une certaine touche d’humour, ce qui ne gâche rien.
C'était un as de la mécanique
Si vous pensiez qu’une reine ne pouvait pas mettre les mains dans le cambouis détrompez-vous : pendant la Seconde Guerre mondiale, Elizabeth conduisait des gros camions qu’elle réparait avec ses jolies petites mains royales. Une jolie façon de garder les pieds sur terre et d’être proche de ses concitoyens.