Tous les animaux ont des modes de vie différents et on passe une bonne partie de notre temps à les observer au lieu de vivre notre propre petite vie chiante. On regarde les animaux dormir, les animaux qui adoptent d’autres animaux mais ce qui nous intéresse le plus, c’est évidemment la vie sexuelle des animaux. Si tu veux préserver ton âme d’enfant innocent, passe ton chemin.
La limace jaune et son gigantesque pénis frontal
Déjà, la limace jaune est hermaphrodite, ce qui fait qu’elle fait dans le sesque 2 en 1. Ensuite, son zboub, qui se situe au niveau de son cou, juste derrière les yeux, peut mesurer jusqu’au double de sa taille.
Le poisson argonaute et son pénis détachable (mais qui repousse, ne vous en faites pas)
Comme la femelle fait cinq fois la taille du mâle, ce dernier est dans l’incapacité technique de lui faire tak-tak. Mais, malin, il va produire du sperme dans son pénis, pénis qu’il éjectera ensuite telle une petite nacelle pour qu’il féconde les œufs nichés au fond de la coquille de la dame. (On parle ici d’une vraie coquille, pas d’une métaphore).
L'acarien acarophenax et l'amour fraternel
Les bébés acariens s’en donnent à cœur joie entre frères et sœurs dans le ventre de leur mère et c’est un peu dégueu. En fait, la femelle acarien porte dans son ventre 14 femelles et un mâle qui féconde toutes ses soeurs. Au terme de sa grossesse, la mère explose et meurt, tuant avec elle le fœtus mâle mais libérant toutes les femelles déjà enceintes. À leur tour, elles finiront par exploser dès que leur progéniture aura fini de partouzer dans leur ventre. Quelle belle vie !
Le manchot Adélie et ses déviances multiples
Alors on parle beaucoup de la femelle manchot qui n’hésite pas à payer de ses fesses en échange de quelques cailloux pour décorer son petit nid d’amour, mais le mâle va bien plus loin que la banale prostitution. En fait, il s’accouple avec tout ce qu’il trouve, ce qui mène à de la nécrophilie, de la pédophilie et même les deux réunies (après avoir tué le poussin de ses propres mains). C’est particulièrement ignoble et plusieurs chercheurs ont été choqués. L’explorateur George Murray Levick, seul scientifique a avoir étudié le cycle de reproduction complet de ces animaux, avait même autocensuré ses découvertes sur le sujet.
La mouche drosophile (oui, celle que tu as étudié en SVT)
Le mâle ne produit qu’un seul spermatozoïde à la fois, mais on peut dire qu’il se donne. Parce qu’il est quand même 20 fois plus long que lui, un peu comme si les tiens (ou ceux de ton voisin) faisaient la taille d’une baleine bleue. Et ouais mon gars.
Le dauphin et ses pratiques variées
Si tu rêves depuis toujours de nager avec Flipper, tu n’es sûrement pas au courant que les dauphins sont des enflures. Ils sont adeptes du viol en bande et du 69 zizi-évent (le trou sur le haut de la tête qui leur sert à respirer). Quant aux femelles, nettement plus douces, elles se contentent de se faire plaisir entre copines en s’enfonçant réciproquement le museau dans le coquillage (Ici, il s’agit bel et bien d’une métaphore).
Vous les regarderez désormais d’un autre œil.
L'araignée et son absence de zgeg
L’araignée mâle n’a pas de pénis et doit donc produire une petite goutte de sperme qu’elle roulera dans une petite toile à l’aide de ses petites mains (les pédipalpes) puis la fourrer discretos dans le chouchou de sa promise et s’enfuir à toutes jambes avant que celle-ci, mise en appétit, ne le bouffe. Pas très fun.
La baudroie abyssale et l'amour fusionnel
Tu ne vois pas ce qu’est une baudroie abyssale ? Mais si, le poisson des abysses hideux avec une loupiote sur le front (pour la version femelle). Le mâle est, en comparaison, ridiculement petit. Il doit donc, s’il tient à transmettre son patronyme, mordre puis se laisser absorber par le corps imposant de sa comparse jusqu’à ce que seules dépassent ses roupettes, dont la femelle se servira quand l’envie lui prendra. Dieu merci une autre option s’offre à lui, celle de rester puceau jusqu’à se transformer à son tour en femelle et pouvoir se balader à la cool avec des petites paires de roubignoles qui dépassent d’un peu partout.
La punaise de lit et son manque (total) de discernement
Le mec punaise de lit est doté d’une libido explosive, d’un kiki à corne pointue et d’une incapacité notoire à faire la différence entre un mâle, une femelle, et un tabouret. Ce qui l’amène donc à copuler 200 fois par jour avec tout et n’importe quoi. Et quand au hasard de ses rencontres coquines, il finit par tomber sur une femelle puce, celle-ci ne dispose d’aucun orifice génital. Qu’à cela ne tienne, il lui perfore le dos et balance l’équivalent humain de 30 litres de petites graines, comptant sur ces dernières pour trouver le chemin toutes seules jusqu’à l’antre d’amour de la dame.
La veuve noire à dos rouge (une araignée, donc) et sa parade nuptiale suicidaire
L’homme araignée exécute une petite danse de séduction de minimum deux heures s’il veut avoir une chance avec l’amour de sa vie avant de se faire bouffer. En-cas inéluctable auquel l’homme se plie avec bonne volonté pour la survie de l’espèce. C’est dommage, on ne lui en demandait pas tant.
Le porc-épic et son jet d'urine de grand séducteur
Gentleman, et aussi un peu parce qu’il a peur des picots, le porc-épic devra se plier à la bonne volonté de sa dulcinée pour faire le sexe. Pour cela, il devra d’abord attendre LE jour dans l’année où madame est disposée, lui frotter le museau et lui balancer à la tête un geyser de pipi. S’il plaît à cette dernière, elle présentera sa croupe dénuée de picots au mâle qui la chevauchera alors avec précautions. Une belle leçon de respect mutuel.
La couleuvre jarretière et ses kiffs orgiaques
Lorsque Samantha, la couleuvre femelle, sort de sa période d’hibernation, elle émet un paquet de phéromones. Ce qui a pour effet d’attirer une petite centaine de prétendants, qui forment alors une grosse boule compacte à l’intérieur de laquelle certains, à l’aide d’un de leurs deux pénis latéraux, essayeront de féconder Samantha, tandis que d’autres, dans le feu de l’action, émettront à leur tour des phéromones pour avoir leur part de câlins. Samantha pourra ensuite choisir quel sperme utiliser, et stocker le reste en cas de disette.
L'abeille et son pénis explosif
Les séances de galipettes s’exécutent en vol, où la Reine fera boumboum une petite douzaine de fois de manière à emmagasiner suffisamment de sperme pour pondre toute sa vie. Les 12 heureux élus verront leur zob exploser au moment du climax, les autres se feront virer fissa de la ruche à la fin de l’été, et tous mourront.
Les limaces léopard et leurs prestations artistiques
Les limaces léopard se tournent d’abord autour pendant des heures en se léchant l’une l’autre. Puis elle escaladent une branche, s’enroulent l’une autour de l’autre, et se jettent dans le vide suspendues à un long fil de mucus. Elles sortent alors leurs pénis translucides de leurs gonopores, des petites ouvertures situées sur le côté de la tête, et c’est au tour de leurs deux petits goupillons de s’entortiller amoureusement. Du grand spectacle.
Le jardinier satiné (un piaf) et son palace 3 étoiles
Quand il est déterminé à pécho de la zouz, JS ne fait pas dans la demi-mesure. Il va d’abord gamberger quelques heures pour nous pondre (vous l’avez ?) les plans de son futur duplex d’amour, qui devra refléter la spécificité de son espèce, avoir des couleurs assorties, et correspondre aux préférences de sa blonde. A l’intérieur et autour du berceau, il agencera artistiquement des centaines (des CENTAINES) de coquilles, fleurs, feuilles, pierres, morceaux de verre et jouets en plastiques et refera les peintures de l’ensemble avec du jus de baie si besoin. Investissement rentable s’il en est, car JS ne déploie pas tout l’arsenal pour une nénette d’un soir, mais bien pour s’assurer de faveurs sexuelles sur le long terme.
Le canard et son zob en spirale
En plus de faire le tiers de sa taille, le kiki du canard tourne sur lui même dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Les sessions de taktak étant la plupart du temps forcées, les canes disposent elles aussi d’un vagin qui tournicote, mais dans l’autre sens, pour bloquer l’insémination des prétendants indésirables. Bien joué la nature, tu pouvais pas juste apprendre à Donald qu’un non est un non, c’était plus simple de faire des organes génitaux en cotillons pour tout le monde !
(La vidéo YouTube pour les plus curieux)
L'antechinus à queue noire et la mort par overdose de sexe.
Pour ceux qui ont soupiré « Quelle belle mort ! » l’œil gourmand, on vous détrompe tout de suite. La pression sociale pour fonder une famille est telle chez ces rongeurs, qu’arrivés à maturité sexuelle, les mâles sont prêts à tout pour connaître le bonheur d’être père. Dopés au stress et à la testostérone, ce qui niquera leur système immunitaire, ils s’enverront donc en l’air frénétiquement. Leur fourrure commencera par tomber, de multiples hémorragies internes se déclareront ils seront rapidement et violemment atteints par la gangrène.
C’est ça que vous voulez ?
Le panda et son petit film de boules
Ces idiots s’intéressent si peu aux joies de la sexualité que ça en devient un casse-tête pour la survie de l’espèce. Dans les zoos on leur fait donc mater des films X pour pandas histoire qu’ils comprennent au moins comment ça fonctionne. Après, s’ils se mettent pas au travail, faudra qu’on arrête de faire porter le chapeau de leur extinction aux multinationales, sérieux.
L'éléphant et son sentimentalisme attendrissant
L’éléphant, sous ses airs de bonhomme, cache un cœur sensible. Se mettre tout nu devant une meuf 2h après leur rencontre en boîte n’est définitivement pas son genre. Non, avant de passer à l’acte, le mâle et la femelle passent de longs mois à apprendre à se connaître durant lesquels ils mangent, dorment, jouent ensemble, s’aspergent de boue… Sinon, le petit tuyau de monsieur pèse jusqu’à 30 kgs, est préhensile (ça veut dire qu’il peut saisir des trucs avec!) et lui sert parfois de cinquième jambe.
L'échnidé et son pénis à 4 têtes
Croyez-le ou non, le pénis de l’échidné se sépare en quatre parties au niveau du gland et c’est super impressionnant. Au moment de l’éjaculation, les jets peuvent même partir dans des directions différentes.
Alors, c’est plus intéressant que les cours de SVT de 5ème non ? Maintenant que tu es devenu accro aux infos animalières, va regarder des reportages au lieu de faire tes devoirs.