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Quand on réalise une oeuvre, quelle qu'elle soit, on est forcément influencé par ce qui a été fait avant nous. C'est inévitable, et c'est surtout tout à fait normal. Après, y'a quand même des limites. On a le droit de s'inspirer d'une ou de quelques grandes œuvres iconiques, oui, ça c'est permis. Par contre, il est plutôt mal vu de pomper toutes les œuvres mythiques du cinéma, de la littérature, ou de la mythologie. Et c'est malheureusement exactement ce que notre bon vieux George a fait. 10 monuments du cinéma qu'il a éhontément pillé (le petit saligaud).

  1. Et vas-y que je pompe Casablanca (1942) dans Un nouvel espoir pour la scène de la Cantina...
    Film culte s'il en est ; deuxième plus grand film américain de tous les temps (American Film Institute), et c'est pas Georges qui dira le contraire. Dans Star Wars IV, Luke Skywalker et Han Solo se rendent à la Cantina de Chalmun, à Mos Eisley, sur Tatooine pour récupérer un vaisseau. Le plan relativement foireux, dans un endroit franchement louche et qui donne lieu à une séquence interminable, qui rappelle beaucoup le Rick's Café Américain, de Casablanca. Également fréquenté par un public "éclectique", composé aussi bien de soldats, d'officiels du régime, que de réfugiés, et de voleurs. Laszlo (Henreid) espère d'ailleurs y acheter leurs sauf-conduits, à lui et à Ilsa (Bergman) pour retourner aux USA. Si on ajoute à ça les similitudes entre les 2 orchestres, et surtout le cynisme commun à Han Solo et Rick (Bogart), y'a de quoi être troublé... Non George ?
  2. Et vas-y que je pompe Le Magicien d'Oz (1939) pour mes personnages...
    Cette fois ça n'est pas proprement une scène que Lucas a pompée, mais carrément le casting du film...! Ou plutôt une partie de son "bestiaire". Bon, déjà, Dorothy, la petite bouseuse ingénue du Kansas, elle est pas si loin du Luke du début de la saga, élevé comme un fils de fermier, et naïf à souhait. Côté bestiaire, comment ne pas trouver de similitudes entre les Munchkins (les espèces de nains, oui), et les Jawas ? Encore plus criant, C3PO, et l'Homme de fer-blanc, ils n’ont pas un vague air de famille...? Si on poursuit sur ce schéma, Chewbacca serait une déclinaison du Lion peureux, et R2D2, de Toto, le fidèle compagnon de Dorothy. Non, franchement y'a quelque chose... Tu trouves pas George ??
  3. Et vas-y que je pompe Ben-Hur (1959) dans La menace fantôme pour ma course de podracers...
    Plus récent, puisqu'il s'agit là de la prélogie Star Wars, et de l'épisode 1. L'ami Georges se serait bien un tout petit peu inspiré du péplum iconique aux 11 Oscars... La course de podracers de la Bounta, est en tout cas très très proche de la course de chars de Ben-Hur. Le cadre, déjà, et les deux pilotes opposés aux deux héros ensuite. Sebulba, comme Messala, ont tous deux des chars/podracers redoutablement armés, et sont tous deux de remarquables pilotes. La séquence clé de la course, dans les deux cas, est une collision entre les deux pilotes, qui est d'ailleurs presque identique, au plan près. C'est vrai, quoi, pourquoi se fouler à créer des scènes de toute pièce alors qu'il y a déjà des mecs qu'ont fait le boulot, et remarquablement bien, encore... Hein Georges ???
  4. Et vas-y que je pompe Il était une fois dans l'Ouest (1968) dans Un nouvel espoir pour l'apparition de Vador...
    Le type sait choisir ses références. Leone, Morricone, n'en jetez plus, on est fan. 20ème meilleur film de tous les temps selon l'IMDB. Là, la scène qui fait jaser, c'est celle de l'apparition de Vador, dans Un nouvel Espoir. Comment ne pas y voir un parallèle très direct avec la première apparition de l'infâme Franck (Henry Fonda), à l'issue d'un carnage. On parle là d'un fumier de la pire espèce, qui n'hésite pas à massacrer des gosses, comme le fera également Anakin. On comprend aisément le parallèle, même si on aurait apprécié un peu plus d'originalité de la part de Lucas... T'entends George ????
  5. Et vas-y que je pompe Les horizons perdus (1937) dans Le retour du Jedi pour la mort de Yoda...
    Dans Star Wars VI, c'est la scène de la mort de Yoda qui est pointée du doigt, comme étant "inspirée" (ouais ouais, "inspirée"... on se comprend...) du film de Frank Capra. Et là encore, on parle de plans très similaires. La scène d'origine dépeint également la mort d'un grand maître mystique, à la longévité exceptionnelle, "Grand Lama". Quand on voit la tronche du "Grand Lama" en question, vieux comme Hérode, avec sa diction si particulière, difficile de ne pas faire le rapprochement sur ce coup-là également. Lucas a vraiment pas une seule idée à lui, il a tout piqué à ses prédécesseurs. T'as pas honte George ?????
  6. Et vas-y que je pompe Le parrain (1972), dans La Revanche des Siths, lors de l’exécution de l'ordre 66
    L'épisode de la grande purge Jedi. Tous les clones, alors au service de la République, exécutent un ordre implanté dans leur subconscient : massacrer purement et simplement tous les Jedis desquels ils sont jusqu'alors des subordonnés. Cette fois, c'est dans Le Parrain que Lucas s'est servi. Francis Coppola est son ami, et même son mentor, il ne s'en est jamais caché. Du coup, il s'est sans doute dit qu'il n'y avait pas de mal à se servir chez son vieux copain. En reprenant la magistrale scène du baptême du neveu de Michael (Pacino), entrecoupée de scènes de massacre des autres chefs de famille. Dans l'un des cas, on baptise un bébé, dans l'autre, c'est symboliquement l'Empire tout entier qui s'éveille, également dans le sang, et sur fond de massacre. Là encore, y'a vraiment quelque chose. Tu diras pas le contraire George, hein ??????
  7. Et vas-y que je pompe Dune (1965), pour les bases de l'ensemble de mon oeuvre...
    Bon là on parlera peut-être davantage du roman mythique de Herbert que du film de Lynch, même si le script du Dune de Jodorowsky (finalement jamais réalisé) circulait à Hollywood au moment où Lucas posait les bases de son univers. Du coup notre bon vieux George s'en est donné à cœur joie... Les Jedis ne sont franchement pas très loin du Bene Gesserit par exemple : une sorte de secte aux pouvoirs surnaturels qui tire les ficelles de la galaxie entière... Tatooine, une planète désertique ? C'est marrant Arrakis aussi...? Lucas introduit également la notion d'épice dans son oeuvre, nomme sa princesse Leia (Alia dans Dune, en anglais la prononciation est assez proche) et [SPOILER ALERT] fait du héros le fils du méchant (petit-fils dans Dune). Le mec cherche même pas à se cacher, et il bouffe vraiment à tous les râteliers...! On ne te félicite pas, hein Georges ???????
  8. Et vas-y que je pompe Metropolis (1927), pour créer C3PO et Vador...
    Le controversé film expressionniste allemand de Fritz Lang. Un film marquant, dans l'histoire du cinéma, et particulièrement de la SF. Du coup notre bon vieux Georges s'est dit qu'il pourrait bien y piocher un peu aussi. N'allez pas trop loin si vous avez des doutes, jeter juste un oeil sur le personnage de Maria, dans sa version robotisée : un clone de C3PO, et qui parle comme R2D2. A un moment ça va se voir George. Et la main artificielle de Rotwang, toute de noir gantée, c'est marrant, on jurerait avoir déjà vu ça quelque part... Tu nous suis George ???????
    metropolis
  9. Et vas-y que je pompe Les aventures de Robin des bois (1938), pour mes bastons au sabre laser...
    L'emprunt majeur ici, c'est la bataille entre Robin (Errol Flynn) et Sire Guy de Gisbourne. S'il est vrai que le héros interprété par Flynn tient plus de Han Solo dans son attitude, que de Luke. N'empêche que ce "swordfight" bien kitchos et énervé a clairement un air de famille avec les bonnes grosses sessions de duel au sabre laser. Acrobatique à souhait, avec des changements de plate-forme, et l'intervention d'éléments du décor... La force en moins, on jurerait être à 2 pas de la forêt de Sherwood. Ça te parle George ?????????

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    "*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

  10. Et vas-y que je pompe Lawrence d'Arabie (1962) pour mes plans dans le désert...
    Et là c'est même factuel. Déjà, les longs plans lointains de personnages évoluant dans l'immensité désertique, et rendus minuscules par ce contraste, c'est pas du made by Lucas, mais bien du made by Lean. Et le bougre en a calé tout au long de sa saga. Là où ça frôle la correctionnelle, c'est que George est allé jusqu'à tourner une scène de L'attaque des clones (une discussion entre Padmé, Anakin et R2D2), à Séville, à l'exact même endroit, à la Plaza de España, à Séville que le film de Lean. Et avec tout ça tu pensais t'en sortir George ? Sérieusement ??????????
    lawrence
    Source photo : Digging Star Xars
  11. Quoi ? De la mauvaise foi, NOUS ??? NON ! Vous le sauriez quand même, depuis le temps... Si vous préférez appeler ça des hommages, dans le fond, ça nous va aussi ! Et on peut même appeler ça une preuve de bon goût. En tout cas ces similitudes sont bien réelles, on jette un œil ici pour s'en assurer, c'est plutôt bien foutu...

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    "*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

    Sources: Le Telegraph , Wikipedia