Parce qu'un bon vieux "Fuck" des familles fait toujours du bien au milieu d'une phrase. Ou au début. Ou à la fin. Ou les trois. (source : Joe Pesci). Il soulage, permet une respiration, montre que le personnage est très (très) mécontent de la situation, surtout quand il le répète plusieurs fois de suite. Mot presque banni de la télé et du ciné américain, il n'empêche pas certains auteurs d'en user et d'en abuser. Au point que des associations (un peu conservatrices) se soient "amusées" à les compter pour montrer du doigt ces films qui abusent. Les films porno ne sont évidemment pas comptabilisés puisqu'ils seraient hors concours en prenant de l'avance dès le titre. 10 films à voir pour avoir les oreilles qui saignent.
- Le Loup de Wall Street (de Martin Scorsese - 2013)
506 fuck. Le maitre Scorsese et son fucking acteur fétiche Di-fucking-Caprio au sommet du Fuck.
- Summer of Sam (de Spike Lee - 1999)
435 fuck. Quand Spike Lee suffoque dans la canicule new-yorkaise, il a l'insulte facile.
- Ne pas avaler (de Gary Oldman - 1997)
428 fuck. Comment dépeindre un quartier ouvrier de Londres selon Gary Oldman ? Restez naturel dans les dialogues. - Casino (de Martin Scorsese - 1995)
422 fuck. Avec Joe Pesci, l'homme qui insulte plus vite que son ombre, ça aide, c'est vrai. - Alpha Dog (de Nick Cassavetes - 2006)
367 fuck. Un film sur des petits trafiquants de drogue, pour faire plus vrai, ça doit "fucker" à presque toutes les phrases. - End of Watch (de David Ayer - 2012)
326 fuck. Jake Gyllenhaal et Michael Pena font un joli battle de fuck. - State Property (de Abdul Malik Abbott - 2002)
321 fuck, mais en seulement 88 minutes, soit un ratio record de 3,65 FPM (Fuck par Minute). Jay-Z en est d'ailleurs responsable de quelques uns. - Twin Town (de Kevin Allen - 1997)
318 fuck. Sûrement pas le film du siècle c'est vrai. En ne le regardant pas, vous vous épargnez 3.21 fuck par minute. Un beau score. - La Peur au ventre (de Wayne Kramer - 2006)
315 fuck. Réunissez dans un même film mafia italienne, mafia russe et pistolet à toutes les scènes ou presque, ça donne un film fort en fuck. - Martin Lawrence Live: Runteldat (de David Raynr - 2002)
311 fuck. Le spectacle de stand-up de Martin Lawrence qui balance. - Les Affranchis (de Martin Scorsese - 1990)
300 fuck. Avoir Joe Pesci dans un film devrait presque être disqualifiant. - Narc (de Joe Carnahan - 2002)
297 fuck. Une sombre histoire de flic avec Ray Liotta. A priori bien placé aussi dans le classement des "God Dam shit". - (bonus) Fuck (de Steve Anderson - 2005)
857 fuck, soit un ratio de 9,21 FPM. Bon ok c'est un documentaire sur le sujet, alors forcément, le record est facile.
Côté série TV, on a un petit faible pour cet extrait de la série The Wire :
Source et suite du classement : Wikipedia