S’il y a toujours des animaux qui sont encore en train d’évoluer, il faut savoir que la plupart ont dû le faire très tôt pour survivre. On vous l’accorde, certaines évolutions ont l’air assez absurdes voire complètement connes mais finalement, elles se sont révélées plutôt redoutables.
Les cou des girafes
L’ancêtre de la girafe, le samotherium, avait un cou d’un mètre donc moitié moins long que celui de la girafe qu’on connait actuellement. Son cou se serait rallongé pour pouvoir atteindre la végétation plus haute lorsque la nourriture au sol se faisait plus rare.
Le pelage des tigres
Le tigre aux dents de sabre, ou Smilodon, qui est l’ancêtre du tigre, avait un pelage uni. Aujourd’hui, on pourrait penser que le pelage tricolore du tigre le rend super voyant dans la jungle mais pas du tout. Certains animaux ne voient pas le monde de la même couleur que nous, ce qui rend le tigre super camouflé à leurs yeux.
Les corps des dauphins
L’ancêtre des dauphins n’est absolument pas celui qu’on croit. Il s’agit en effet de l’Indohyus, un animal terrestre de la taille d’un raton-laveur qui commençait à s’adapter à la vie marine. Il avait des os faits pour réduire la flottaison et une peau extérieure épaisse et lourde, ce qui lui permettait de rester plus longtemps sous l’eau.
Le nez des ornithorynques
L’ornithorynque a toujours été un peu chelou, mais avec le temps, il est parvenu à développer son nez pour survivre. En effet, il se sert de ses capacités d’électroréception pour détecter les faibles champs électriques dans l’eau et capturer de petits animaux pour se nourrir.
Le corps des chevaux
Comme pour la girafe, l’ancêtre du cheval, l’Eurohippus, n’avait pas du tout la taille qu’ont les chevaux aujourd’hui. Il faisait en effet environ 10 kilos et mesurait entre 30 et 60 cm au garrot. Il a dû évoluer pour augmenter ses capacités en vitesse et ainsi mieux fuir ses prédateurs.
La danse du fourmilier
Pour se protéger, les fourmiliers ont dû développer une technique de défense car ils ne peuvent compter que sur leurs longues griffes. Lorsqu’ils sont attaqués, ils se mettent donc debout sur leurs pattes et lèvent les bras afin de pouvoir utiliser efficacement leurs griffes.
Le crête du coq
Pour survivre, les oiseaux comme la dinde et le coq ont dû faire évoluer leur corps : comme ils n’ont pas de glandes sudoripares, ils ne sont pas capables de transpirer. Pour rafraîchir leur corps, ils sont donc parvenus à faire passer leur sang par leur crête pour le rafraîchir à cet endroit. La couleur de leur crête permet également aux mâles de savoir quand les femmes sont prêtes à s’accoupler.
Le nez de l'antilope saïga
Contrairement aux autres ongulés, l’antilope saïga a un nez particulier qui lui permet de réguler sa température grâce au tronc qui réchauffe ou refroidit l’air. Ainsi, les antilopes saïgas peuvent facilement s’adapter aux changements climatiques.
L'aspect du blobfish
On connaît le blobfish pour sa sale tronche hors de l’eau mais c’est pourtant ce qui lui a permis de survivre dans ce monde hostile. En effet, plongé dans l’eau, il n’a absolument pas cette tête-là et ce corps qui ressemble à de la gelée. Il y retrouve son tonus musculaire qui lui permet de vivre sous une forte pression.
Les fesses de certains singes
Les fesses rouges de certains singes ont permis à ces espèces de se perpétuer. On y trouve en effet des tas de vaisseaux sanguins qui gonflent lorsque les femelles sont en chaleur, ce qui leur donne leur couleur rouge vif. Cela permet ainsi aux mâles de les repérer facilement dans la jungle pour s’accoupler.
Oui, il y a vraiment des trucs flippants dans l’évolution, comme quand on fait la comparaison entre les tailles des animaux préhistoriques avec ceux d’aujourd’hui.
Sources : Sympa sympa, Brightside.