Globalement, quand on est étudiant on picole. Et on picole plutôt beaucoup. Un passe-temps qui coûte cher et ce d'autant plus que passé une certaine heure on a tendance à sortir sa carte bleue un peu trop facilement. Voici les étapes d'une soirée étudiante que l'on a tous connues. Et n'oubliez pas : trop picoler, c'est mal !
- La sobriété
Tout va bien pour le moment, on arrive à la soirée (ou nos invités arrivent), on se claque la bonne bise, on se met à l'aise et on s'installe bien profond dans le canapé. Tu lances un "allez je démarre à la binouze". Cette soirée est très mal partie. - Le cap du premier verre
On savoure toujours le premier verre, celui qui étanche notre soif de début de soirée. Rien de bien méchant, on rigole entre amis, on se raconte les derniers potins et on prend des nouvelles. Les nouveaux invités arrivent et qui dit nouveaux invités dit nouveau verre/pack/bouteille. - L'euphorie gentillette
Ça y est, l'ambiance monte d'un cran. On a les pommettes qui frétillent, on rigole facilement, on hausse un peu le ton, on termine le quatrième verre plus rapidement que le premier. On commence à trinquer avec n'importe qui pour n'importe quoi "Hey Guigui on trinque à la mort de cet enfoiré de faux roi Joffrey ? Ouaiiis grave !" - La pompette attitude
La musique a monté d'un cran et pas forcément d'un point de vue qualitatif. Tu entends du Doc Gynéco au loin pendant que tu te dis que quand même ils bougent vachement ces chiottes pour des chiottes. Tu fais des mimiques ridicules dans le miroir de la salle de bain. - La transition
Une étape particulière entre l'état "pompette" et le stade "un peu bourré(e)". Celui où dès qu'un verre est fini, on s'en ressert un direct derrière et où on n'a étrangement plus du tout peur des mélanges hasardeux. "Un cocktail Gin/Vodka/Whisky de mauvaise qualité ? Mais bien sûr que j'en veux, ça a l'air délicieux !". Fais gaffe tu viens de passer de l'autre côté... - Un peu bourré(e)
Enthousiasmé par tous ces délicieux mélanges, on discute sérieusement de la suite du programme. Où va-t-on ? Qui rejoint-on ? On a plus peur de rien, pas même de finir dans une soirée pourrie dans un appart pourri dans un quartier pourri. On concocte plein de délicieuses potions dans des bouteilles en plastique, pour picole "discrètement" sur le chemin. - Quand même pas mal bourré(e)
Sur le chemin, on finit l'alcool et on fait copain-copain avec tous les poivrots que l'on croise. On trouve tout le monde étrangement sympathique. Arrivé devant un bar dansant moisi (le plan appart est tombé à l'eau), on fait mine que "meuh nan j'suis pas bourré du tout!". - Démonté
Là tu es conscient que tu n'es plus toi même (et tu le répètes toutes les 5 minutes, l'homme bourré a tendance à tourner en boucle). Tu as réussi par miracle à rentrer dans ce super bar et danse de façon frénétique sur une playlist essentiellement composée de zouk et de tubes des années 80. - La cuite
Dans le meilleur des cas, tu passeras le reste de la nuit dans les chiottes à vomir et tu rentreras quand ça ira mieux avec une bonne migraine au lever. Dans le pire, tu dégueuleras au milieu de la piste, tu te feras sortir, et tu passeras la nuit dehors allongé dans la pisse (parfois même la tienne). On passe évidemment sur le trou noir entre 3h et 7h. - Le coma (cas extrême et à franchement éviter)
Variante de l'étape 9, tu perds connaissance d'un coup et tu te réveilles en position latérale de sécurité avec des gens autour qui s'affairent et t'appellent par ton prénom en te mettant des petites claques. C'est tout de suite beaucoup moins marrant, oui. On t'avait dit de faire attention dès le point 1 (mais t'écoutes pas beaucoup hein).
Apéro chez Maxou jeudi prochain ? Ok, mais mollo quand même.
Sinon, en vrai, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Très même. Et INTERDIT si tu conduis. Alors là on en sourit, mais si tu veux t'en convaincre, tu peux aller faire un tour ici avec des gens qui savent. On aime bien nos lecteurs topiteurs, alors faut prendre soin de vous: faisez pas les cons.
Un top signé Fafaprod