C’est l’été, vous crevez de chaud (ou pas d’ailleurs, on peut pas dire qu’on vive l’été le plus transpirable), et vous vous dites qu’une journée à la plage fera le plus grand bien à toute la famille. Ouais, enfin ça c’était avant d’avoir des enfants, et les emmerdes qui vont avec. Bon courage maggle.
Manger du sable
Parce qu’un enfant met TOUT à la bouche, et c’est pas des grains de sable qui vont arrêter son envie de déguster tout ce qu’il trouve. Sauf qu’en plus de manger du sable, il va aussi pouvoir apprécier le petit goût salé et délicat des mégots, des vieux pansements, des algues et des cadavres de poissons. Un joli combo digne d’un resto quatre étoiles.
Vous ramener une méduse en cadeau
Ça change des fleurs me direz-vous, et puis c’est l’attention qui compte, non ? Non.
Avant de se faire piquer par la dite méduse
Parce que ça n’aime pas spécialement être touché ces sales bêtes. Même si elle était échouée sur le sable à moitié crevée, elle a encore l’énergie de piquer votre môme qui la porte dans ses bras et vous la balance sur la gueule. Merci, c’est sympa, fallait pas.
Faire des châteaux de sable
Au moins, ça l’occupe c’est déjà ça. Pendant ce temps, vous avez le temps de lire le dernier Voici, sans être obligé(e) de lui courir après pendant 300 mètres (merci la marée basse).
Défoncer les châteaux de sable des autres
Parce que c’est lui le King des Sables d’Olonne, et personne d’autre. Du coup, interdiction de faire d’autres châteaux de sable que les siens, et il veillera personnellement à défoncer tous les pâtés des mômes qui auraient osé défier son interdiction. Coucou le tyran.
Dépiauter les restes d’un crabe
Et si possible, il le fera sur votre serviette de plage, arrachant d’abord les pinces, puis les pattes, puis les yeux, pour finir par éclater le corps qui reste avec un caillou ou votre crème solaire.
Vous demander le nom de chaque coquillage qu’il trouve
Alors que vous n’en savez strictement rien, et que vous avez rien à foutre. Vous finirez par inventer des noms comme « pirendulle » ou « colibile », parce que vous aurez séché après « huitre » et « moule ».
Tomber dans l’eau
Il voulait juste remplir son arrosoir, et il finit avalé par une vague, sans ses brassards. Vous sautez dans l’eau pour le récupérer, portable à la main, pantalon retroussé, panique au ventre.
Vous foutre du sable dans les yeux
En venant se vautrer sur votre serviette après être sorti de l’eau en courant.
Pleurer pour avoir un beignet plein d’huile
Celui au Nutella, qui a passé 4 heures dans le panier en osier du vendeur qui déambule en plein cagnard et qui ose vous faire payer ça 4 euros.
Se perdre
Il est parti chercher des coquillages, et il n’est pas fichu de vous retrouver parce que la plage est grande, que la marée descend, et que toutes les serviettes et parasols se ressemblent. Heureusement, vous le voyez, mais vous le laissez un peu galérer pour vous retrouver, ça lui fera les pieds.
Se tromper de parents
Il est un peu paumé, toutes les serviettes sont identiques, et il confond donc ses propres parents avec ceux d’à côté, ne tiltant qu’au bout de quelques longues minutes qu’il s’est clairement trompé de géniteurs.
Creuser un trou
C’est comme ça a beau être quand même ultra chelou, quand on est enfant à la plage on aime creuser des trous et si possible s’insérer intégralement dedans. Je sais pas quel plaisir bizarre ça nous procure mais on en tire une satisfaction rarement égalée.
Et sinon, la piscine municipale, c’est bien aussi hein.