Pourquoi faire comme tout le monde et aller surfer à Biarritz ? C’est bondé et ça n’a absolument rien d’original. À la place, faites preuve d’un peu d’audace, économisez et payez-vous un aller-retour pour l’un de ces 10 spots de surf. Des endroits insolites où surfer peut parfois s’avérer carrément aventureux. Mais soyez quand même prudent…

La rivière Eisbach à Munich (Allemagne)

Qui a dit qu’un océan était indispensable pour surfer ? À Munich, sur l’Eisbach, où s’est formée une super vague dans les années 70 quand des dalles de béton furent placées sur le lit de la rivière pour en ralentir le débit, on peut surfer. Un spot réservé aux surfeurs expérimentés, particulièrement apprécié. Mais même ceux qui savent ce qu’ils font soulignent qu’il est déjà super difficile de bien se positionner sur la vague en raison de sa nature et de son emplacement.

Disney World en Floride (États-Unis)

Mickey sait tout fait, y compris des vagues. C’est au Typhoon Lagoon que ça se passe et même si cette vague n’a bien sûr rien de naturel, elle reste très populaire auprès des surfeurs de passage dans le parc.

Le fleuve Hooghly à Calcutta (Inde)

Il faut être un peu timbré pour surfer le mascaret du fleuve Hooghly à Calcutta. Mais au fait, c’est quoi un mascaret ? C’est une brutale élévation de l’eau provoquée par la marée. À Calcutta, certaines conditions doivent être réunies pour que la vague puisse être surfée, mais quand elle se forme, celle que l’on appelle la Vague Sainte, s’impose d’elle-même comme un véritable défi pour les surfeurs lassés des plages de sable blanc.

Pororoca (Brésil)

Surfer sur le fleuve Amazone, ça vous branche ? Un spot tellement apprécié qu’une compétition a même été créée. Elle a lieu en mars/avril, quand la marée fonce dans le bassin de l’Amazone. Une vague également appelée le Grand Rugissement en raison du bruit qu’elle produit pour annoncer son arrivée. En général, c’est le signal qui encourage les pêcheurs à virer leur bateau du fleuve et les surfeur à empoigner leur planche.

Habitat 67 à Montréal (Canada)

Et oui, on peut surfer dans le centre de Montréal ! Sur le Saint-Laurent, grâce à une vague stationnaire exploitée tout d’abord au début des années 2000 par le kayakiste Corran Addison. Depuis, Addison milite pour installer des blocs de béton sur le lit du fleuve pour créer d’autres vagues et faire de ce spot un incontournable.

Le Lac Michigan (États-Unis)

Le Lac Michigan est l’un des seuls lacs qui produit des vagues. Et pas forcément des petites, mais aussi de suffisamment importantes pour surfer. C’est au retour de la Seconde Guerre mondiale que les soldats jadis basés à Hawaï découvrirent ce spot. Aujourd’hui, on peut y surfer environ 10 jours par mois en fonction du temps, pendant la saison.

The Severn Bore à Bristol (Angleterre)

Un autre spot de fleuve. Sur le Severn, la marée peut entraîner la formation de vagues de presque 3 mètres qu’il est possible de surfer sur de grandes distances. Un surfeur a battu le record en suivant la vague dans les terres sur plus de 8 bornes.

Seven Ghosts (Indonésie)

La grosse vague qui se forme ici, sur le fleuve Kampar en Indonésie, quand la lune est pleine, est aussi un mascaret. Les locaux l’appellent Bono et non, à priori, rien à voir avec le chanteur de U2. Plusieurs vagues peuvent se former et perdurer. Certaines atteignent plus de 2 mètres.

Reykjanes (Islande)

Surfer ici présente un double risque. Tout d’abord il fait super froid. Ensuite, il faut composer avec le récif volcanique. Autant dire qu’il est fortement déconseillé de s’y pointer pieds nus avec sa planche et une simple combinaison. Là-bas, on surfe en chaussures. Là est le prix pour apprécier ce spot de surf à la beauté presque surréaliste.

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Il n'a pas souffert, promis

L'Antarctique

Celui-là, on l’a volontairement placé à la fin car surfer en Antarctique n’est pas donné à tout le monde. Ramon Navarro pourrait nous en parler, lui qui demeure la seule personne à l’avoir fait, fin 2013, grâce à un équipement lui ayant permis ne pas mourir 2 minutes après être entré dans l’eau. Mais c’est possible. On peut surfer entre les blocs de glace, dans l’Antarctique. Ça change d’Honolulu.

Pour faire comme Bodhi !