N'en déplaise aux apôtres de la parité, aux chantres de l'égalitarisme, aux féministes de tout poil (elle est bonne celle-là), le rock est mâle, le rock est viril, le rock est testostéroné. Et ce ne sont pas les quelques contre exemples, des rares femelles pratiquant le rythme binaire, qui nous feront changer d'avis : le rock a six cordes et deux couilles. Reconnaissons cependant (à la suite de ce préambule particulièrement fin et distingué), que le rockeur, comme tout mâle dominant, ne serait rien sans une femme aimante auprès de lui. Cette femme, elle est belle (toujours), pas jalouse (il vaut mieux) et peut comme toutes les muses devenir parfois, elle aussi, artiste. Qu'hommage soit donc rendu ici, à ces petites mains de la musique du diable, avec ce top 10 des égéries du rock.
- Yoko Ono : l'égérie la plus haie, la plus honnie, la plus détestée, la responsable de la séparation des Beatles, l'atroce pythie, féministe et gauchiste capable de gueuler sur un même disque les douleurs de la maternité, et les horreurs de la guerre au Vietnam, la mère maquerelle du lost week-end, celle qui aurait gouverné la Lybie, si Khadafi ne l'avait pas fait, qui aurait réintroduit la peste dans le monde, si le SIDA n'avait pas existé, qui est végétarienne mais mange des enfants, qui a surement rétribué Mark Chapman... Bref, Mesdames et Messieurs : Yoko Ono, les sept plaies d'Egypte faites femme.
- Pamela Des Barres : la reine des groupies : elle est passée sous, sur, à côté, entre, au dedans, en dehors, au travers... de Jimi Hendrix, Jimmy Page, Keith Moon, Don Johnson (attention un intrus s'est glissé dans la liste), et on en passe et on en passe. A très brillamment raconté son expérience dans deux magnifiques livres, hélas non traduits en français.
- Pattie Boyd : il y a Œdipe, il y a la tragédie des Atrides, il y a les Feux de l'amour... Des gens qui tuent leur père, couchent avec leur mère, haïssent leur frère... Sinon il y a aussi George Harrison, qui épouse Pattie Boyd, qui écrit pour elle Something, et qui la voit partir avec son meilleur ami Eric Clapton, (qui quant à lui, aura écrit pour la belle, Layla ou Bell Bottom Blues), et qui... eh bien, qui ferme sa gueule, reste pote avec Slow Hand, et continue à écrire des chansons sur l'amour de l'encens, du riz basmati et de la réincarnation. Pas rancunier le gonze quand même.
- Edie Sedgwick : morte à 28 ans, icône de la Factory, muse de Warhol, Edie Sedgwick a inspiré Just Like A Woman à Bob Dylan, c'est-à-dire la plus belle chanson du monde (avec quelques centaines d'autres), et cela ne nécessite aucun autre commentaire.
- Nancy Spungen : le grand amour de Sid Vicious n'allait inspirer aucune chanson à son imbécile de petit ami (qui de toute façon aurait eu bien du mal à composer quoi que ce soit), mais le plus horrible des gestes : le 12 octobre 78, elle était retrouvée blessée mortellement par le couteau du bassiste des Sex Pistols.
- Cynthia Plaster Caster : chacun ses petites manies : ma grand-mère collectionne les poupées barbie, qu'elle rhabille avec des tenues réalisées par ses soins. Cynthia Plaster Caster réalise des moulages des bites des rock stars avec lesquelles elle couche. Mamie, ne change pas, je t'aime.
- Tura Satana : interprète inoubliable du cultissime film Faster, Pussycat ! Kill ! Kill !, Tura Satana avait trois caractéristiques remarquables : son refus de se marier avec un jeune Elvis, fou d'amour, et... ses deux seins. On vous laisse la googleliser.
- Anita Pallenberg : la plus belle femme du monde dans les années 60. Ni plus, ni moins. Justifie à elle seule de répondre Stones à la sempiternelle question : êtes vous Stones ou Beatles ? Marche aussi avec Marianne Faithfull.
- Nico : la plus belle femme du monde dans les années 60. Ni plus, ni moins. Justifie à elle seule de répondre Velvet Underground à la sempiternelle question : êtes vous Stones ou Beatles ?
- Brigitte Bardot : la plus belle femme du monde dans les années 60. Ni plus, ni moins. Justifie à elle seule de répondre Serge Gainsbourg à la sempiternelle question : êtes vous Stones ou Beatles ?
Et vous, vous en voyez d'autres ?