L'humain a certes le don de pouvoir tout créer, mais surtout, il est parfaitement capable de faire n'importe quoi et de saccager tout ce qui l'entoure. Comme le prouvent ces 15 grandes catastrophes naturelles dont l'unique responsable n'est autre que l'homme...
- Hiroshima - Japon (1945)
En 1945, en période de Guerre Mondiale, on ne peut pas dire que les Américains et les Japonais s'appréciaient vraiment. Alors, pour régler le problème et montrer qui a la plus grosse, Truman décide d'appuyer sur le bouton rouge et de bombarder deux villes nippones, Nagasaki et Hiroshima. Résultat des courses, presque 250 000 morts et des générations entières de poissons exterminées. Bah bravo, l'Amérique. - Tchernobyl - Ukraine (1986)
Les centrales nucléaires ne seraient pas toujours fiables. Une nouvelle qui a dû faire rire jaune les écolos, à l'époque. Bon, après c'est sûr, ce n’est pas non plus le genre de victoire qui fait sourire. Depuis, la ville est devenue fantôme et plus personne, à part les ouvriers qui y travaillent, n'est autorisé à y habiter. Toujours est-il que l'explosion industrielle de la centrale ukrainienne est le seul incident de ce genre recensé jusqu'ici. Heureusement.
- Le nuage toxique de Bhopal - Inde (1984)
Décidément, les Américains sont dans tous les (sales) coups. Après le Japon, c'est au tour de l'Inde de trinquer à cause d'une usine locale d'une filiale d'Union Carbide, une société produisant des pesticides. A son explosion, elle libère 40 tonnes d'isocyanate de méthyle dans l'atmosphère de la ville. Depuis, on dénombre près de 30 000 malades directement liés à l'incident. Pendant ce temps, l'ancien patron est poursuivi en justice par le responsable judiciaire de Bhopal. Ce qui ne l'empêche pas de se la couler douce à New York, chez lui. - Le Grand Smog de Londres - Royaume Uni (1952)
Du 5 au 9 décembre 1952, Londres est plongé dans un brouillard surnaturel du à une pollution massive dont l'origine n'est autre qu'une sur-utilisation de charbon des habitants pour se réchauffer. Selon des témoignages, la visibilité était réduite à quelques mètres uniquement. Mais plus que les yeux, ce sont les poumons qui ont évidemment morflé avec des broncho-pneumonies ou des bronchites purulentes aigües détectées en masse. - Guiyu, la "ville-décharge" - Chine
Guiyu est surnommée "le cimetière électronique", ce qui en dit long sur pas mal de choses. Déjà, ce qu'il est bon de savoir, c'est que la ville accueille un million de tonnes de déchets en provenance des États-Unis, du Canada, du Japon et même de Corée du Sud. Résultat, 88% des enfants de la région souffrent d'un empoisonnement au plomb. Une manière comme une autre de réguler les naissances, hein. Chapeau la Chine. - La catastrophe de Baia Mare - Roumanie (2000)
Baia Mare, c'est l'autre incident naturel majeur que l'Europe ait connu. Les faits remontent à l'an 2000, où 100.000 mètres cubes d'eau contaminée au cyanure échappent à un barrage, crachant ainsi plus de 100 tonnes de cyanure dans les lacs, rivières et sources environnantes. Une fois les poissons et les plantes du coin vérolés voire détruits, c'est au tour de l'humain de terminé empoisonné et hospitalisé pour avoir mangé du poisson, justement. Et que faisait Croustibat ? Surement en train de discuter cheval avec Findus. - La maladie de Minamata - Japon (1956)
En 1956, les eaux usées industrielles de la compagnie Chisso contenant du méthylmercure sont libérées dans la baie de Minamata et la mer de Shiranui sans que cela n'émeuve personne. Sauf qu'au bout d'un moment, les 2265 décès directement liés à l'incident commencent à peser lourd dans la balance. Plus de cinquante ans après les faits, ce sont plus de 13 000 malades qui ont été reconnus par l'entreprise et l'État alors que 25000 sont encore en attente de jugement. - La plateforme Deepwater Horizon - Golfe du Mexique (2010)
Partout où on trouve du pétrole, il y a les États-Unis. Même en mer. Malheureusement, parfois, les choses dérapent et quand une plateforme pétrolière explose, c'est d'une, souvent moche et de deux, on peut tous être surs que les dégâts seront irréparables. Ici, les comptes sont rapides : 1700km de côtes à nettoyer, 6000 oiseaux morts et 780 millions de litres de pétrole enfouis en mer. Le plus "drôle", c'est que les produits chimiques utilisés pour éliminer les hydrocarbures sont également polluants. De quoi rester calme sur les compétences de l'homme pour corriger ses erreurs. - Pollution du Love Canal - États-Unis (1970s)
Niagara Falls est une ville de taille moyenne située dans l'État de New York. Jusqu'ici, tout va bien. Sauf qu'évidemment, les choses se sont gâtées, par la faute de Hooker Chemical et de sa gestion de ses déchets toxiques, que la société a préféré enterrer non loin des habitations. Tout aurait pu bien se passer, si les fausses couches, cancers et diverses malformations congénitales ne s'étaient pas multipliés. Si on ne peut plus coller ses déchets riches en dioxine où l'on veut, où va le monde ? - L’Exxon Valdez - Etats Unis (1989)
Dans le genre marée noire, l'Exxon Valdez s'adjuge la première place des charts. L'histoire se passe en 1989, à William Sounds Prince, sur les côtes près de l'Alaska. Le pétrolier nommé Exxon Valdez s'échoue et déverse "par accident" 750 000 barils de pétrole brut dans l'Océan. Le bilan est tout simplement dramatique avec la mort de 250 000 oiseaux de mer, 3000 loutres, 300 phoques, 250 aigles chauves et une vingtaine d'orques sans compter les poissons par milliers. Bien vu, les mecs. - Le vortex de déchets du Pacifique nord
Lassé de jeter ses déchets à la poubelle, l'humain a trouvé une alternative : l'océan. A cause des courants marins, un vortex de déchets s'est même formé dans le Nord du Pacifique, où l'on dénombre pas moins de 334 000 déchets aux km2 pour une masse de plastiques concentrés estimée à sept millions de tonnes. En même temps, pourquoi s'emmerder avec le tri sélectif quand on peut tout jeter à la mer ? Pas con, l'homme. - L'opération Castle Bravo - Îles Marshall (1954)
Neuf ans après la réussite d'Hiroshima, les USA remettent le couvert sur leur propre sol, aux Îles Marshall, avec une bombe H évaluée à 15 mégatonnes, pour de simples essais. Évidemment, le test tourne mal, la faute aux conditions climatiques mal évaluées par le Alain-Gillot Pétré de l'époque. Du coup, plusieurs atolls sont touchés dans un rayon de plus de 100 kilomètres. Le hasard faisant décidément mal les choses, un bateau de Japonais passant par là essuie une nouvelle fois les retombées du désastre. Et dire que les Russes ont construit une bombe de 50 mégatonnes... - Sabotages des puits de pétrole - Koweït
Considérant qu'une large partie de la côte du Koweït appartient à l'Irak, Saddam Hussen se décide logiquement d'envahir le pays. Sauf que le dictateur irakien n'avait pas prévu de se retrouver face à une coalition de l'ONU, avec les États-Unis en tête de file. L'Irak se prend donc une grosse branlée bien prévisible et décide, en partant, de bombarder les puits de pétrole, histoire d'emmerder les Américains, qui avaient étrangement quelques intérêts dans l'affaire. Résultat, 800 000 tonnes de pétrole répandues dans le Golfe et des conditions météorologiques modifiées jusqu'à 500 km à la ronde. Sacré Saddam ! - Cratère de Darvaza - Turkménistan
S'il y a bien une histoire à la con, c'est bien celle du cratère de Darvaza, au Turkménistan. Et là, laissons la parole à Wikipedia : "Lors d'une prospection minière soviétique en 1970, une équipe de géologues, forant le sol à la recherche d'un gisement, perce accidentellement une cavité souterraine qui provoque l'effondrement de la tour de forage, laissant dans le sol un trou béant. Pour éviter les risques d'explosion et de pollution atmosphérique, il est décidé de mettre le feu aux gaz qui émanent du puits. Les géologues estimaient que les réserves devaient s'épuiser en quelques semaines, mais le puits brule sans interruption depuis 1971." En même temps, s'ils utilisent ce genre de mineurs... - Naufrage de l'Amoco Cadiz - France (1978)
Une autre marée noire d'envergure, celle de l'Amoco Cadiz, chez nous en plus. Et là, ce sont une nouvelle fois les chiffres qui expriment au mieux l'envergure de l'évènement : 1.604.500 barils versés dans l'océan. Ce qui fait quand même 219 797 tonnes de pétrole brut léger et 4.000 tonnes de mazout au large des côtes bretonnes. Évidemment, cette catastrophe a engendré une prise de conscience collective qui a permis d'éviter le drame de l'Erika. Ah non, en fait.
Les marées noires, l'huile de palme, le nucléaire, ok. Mais la plus grande catastrophe humaine à ce jour, c'est quand même Secret Story, non ?
Source : list25