Et voilà, c’est les vacances, et tu te retrouves avec ton môme qui braille à l’arrière de la bagnole, et ce depuis deux bonnes heures. Tu essayes de le calmer, en vain, et tu remarques que celui qui aurait bien besoin de se détendre c’est le conducteur, qui commence à devenir complètement taré.
Lui proposer des boules Quies
La méthode la plus efficace pour ne plus entendre un môme qui braille, c’est de se couper du bruit. Avec des bouchons d’oreilles, c’est le retour de la tranquillité, le plongeon dans une bulle de silence, pendant que vous, pauvre personne qui ne conduit pas, vous continuerez à vous taper les hurlements, sauf si vous en mettez aussi.
Lui masser les épaules
Ou le bras, la nuque, la jambe, bref tout ce qui est atteignable et qui ne provoque pas d’accident (on évite donc un massage de la bite, c’est mieux parait-il).
Mettre la musique à fond
Et chanter à tue-tête pour essayer de camoufler les hurlements du démon que vous avez enfanté. Au mieux, ça le calmera aussi, au pire, vous ne l’entendrez presque plus, et le conducteur sera des plus détendus et heureux (si si).
S’arrêter un peu
Faire une pause, sortir de la bagnole, manger un morceau ou fumer une clope, y’a plein de trucs à faire quand on s’arrête quelques minutes. On peut aussi abandonner voiture et enfant et faire du stop avec un camionneur, ça peut être une solution.
Faire des exercices de respiration
Un peu de sophrologie au milieu des bouchons, c’est pas mal comme idée. Bon après il faut éviter de faire hyperventiler votre conducteur, ça serait con d’avoir un accident parce qu’il a trop respiré.
Le convaincre de ne pas abandonner le bébé sur une aire d’autoroute
Surtout si vous faites des pauses, la tentation d’abandonner votre môme et de partir comme Thelma et Louise peut être assez forte. Il faut réussir à convaincre celui qui conduit que l’héritier va bien finir par se calmer, et lui rappeler que vous avez déjà abandonné votre chat, vous ne pouvez pas faire pareil avec votre gosse.
Lui rappeler que c’est lui qui a voulu faire un enfant
C’est lui qui, ce jour sombre d’Avril 2016, a dit: « viens, on ne met pas de capote ». Ah bah voilà, faut assumer maintenant hein, tout ça c’est de sa faute.
Lui promettre un énorme mojito en arrivant à destination
Ou une pinte de bière, ou un énorme pétard, peu importe. Lui rappeler que vous faites la route dans un seul et unique but : celui de vous barrer loin de chez vous en vacances, dans un endroit où l’apéro peut commencer au moment du goûter, et où personne ne vous jugera pour ça.
Et vous, c’est quoi vos techniques ?