En voyage, entre le risque de passer pour une pince et celui de se faire avoir comme un bleu, difficile parfois de savoir quelle somme laisser en pourboire. Mais çà c’était avant de lire ce top 10 des petites choses à connaitre en matière de pourliche à travers le monde.
États-Unis : envoyez la monnaie
Bienvenu au royaume du pourliche. Les Américains sont élevés aux tips bien gras, jusqu’à 20 % en plus de l’addition si vous vous sentez l’âme généreuse d’un Rockfeller. En moyenne, on parle d’un pourboire de 10 % minimum. C’est le cas pour les taxis, les serveurs au restaurant (sauf McDo faut pas déconner). Le barman ne sera pas non plus contre un dollar pour récompenser son sourire piqué à Tom Cruise. Quant aux femmes de ménage (rien à voir avec l’affaire DSK au Sofitel de NY), elles ne cracheront pas sur 2 ou 3 dollars par nuit. C’est beaucoup, mais dites-vous qu’une partie de leur salaire dépend de votre générosité.
Japon : pourboire interdit (ou presque)
Quel beau pays que le Japon où les employés sont tellement heureux de vous rendre service qu’ils n’attendent aucun pourboire en retour. Un simple arigatô illuminera leur journée à défaut de remplir leur compte en banque. Et n’essayez pas de leur forcer la main en leur refilant discrètement un billet, ils pourraient mal le prendre, voire carrément se sentir insultés. Seule exception, certains restaurants dans les hôtels haut de gamme ajouteraient une ligne « service charges » à l’addition. Ça tombe bien, vous n’aviez pas prévu d’y mettre les pieds.
Italie : pourboire à la carte
Les Italiens sont volubiles, bruyants et parfois un brin sans gêne (ndr et je sais de quoi je parle, mon nom se finit en i), par contre ils ne sont pas du genre à faire des pieds et surtout des mains, pour réclamer un pourboire. En gros, faites comme vous le sentez. Au restaurant, il arrive qu’on vous fasse payer une sorte de pourboire masqué qui est en fait une taxe pour les couverts (comptez entre 0,5 et 4 euros). Si ce n’est pas le cas, 10 % en plus de l’addition fera des heureux. Dans un taxi, arrondissez à l’euro supérieur et si vous avez des scrupules de ne pas donner plus, dites-vous qu’il s’est déjà fait du gras en vous faisant faire 2 fois le tour de la ville pour rien.
Vietnam : le pays où la vie est moins chère
Selon que vous voyagiez en groupe, avec un guide, ou tout seul avec vos tongs et votre sac à dos, vous aurez une autre vision de la façon dont fonctionne les pourboires au Vietnam. Plus les Vietnamiens que vous croisez sont habitués aux touristes, plus ils auront tendance à attendre que vous les rinciez à chaque service rendu. Compte tenu des salaires pratiqués et de leur monnaie particulièrement faible (30 000 Dongs = 1 euro), ça ne vaut pas le coup de jouer les pingres. On vous porte vos bagages ? Laissez 2000 dongs. Un bon restau avec un service souriant et aimable ? 5 à 10 % de l’addition. Quant aux taxis, laissez au chauffeur la monnaie, ça suffira largement à son bonheur.
Inde : pour quelques roupies de plus
Avec un salaire moyen de 130 euros par mois et des disparités gigantesques selon les cas(tes), les pourboires ne vous coûteront pas grand-chose. Par principe, laissez quelques roupies aux employés des hôtels quand ils vous rendent service (50 inr soit l’équivalent de 70 centimes d’euro par sac porté dans votre chambre par exemple). En taxi, arrondissez le montant de votre course et au restaurant, ajoutez 5 à 10 % à l’addition et ce, même s’il est écrit « service tax » sur votre note. Contrairement à ce que laisse entendre ce libellé, il s’agit d’une taxe gouvernementale dont ne profite absolument pas les employés de l’établissement.
Angleterre : over the tips
Vous trouvez que la vie est chère de l’autre côté de la Manche ? Attendez de connaître le montant des pourboires pratiqués en Angleterre. Pour faire simple, ajoutez 10 à 15 % au prix demandé. C’est le cas notamment au restaurant, sauf bien sûr si le service est déjà compris dans l’addition. Idem pour le taxi, il est d’usage d’arrondir le prix de la course au montant supérieur et d’y ajouter 10 %. Quant à l’hôtel, si un petit malin s’amuse à porter vos bagages, va falloir le rincer de l’équivalent de 1 livre par valise ! Un conseil : voyagez léger.
Thaïlande : le pays du sourire (à condition de laisser un joli pourliche)
Normalement, les restaurants vous font payer 10 % de service ajoutés directement sur votre addition. Mais s’il vous reste quelques baths, genre une dizaine, ils seront les bienvenus. Pour faire simple, quelle que soit la situation, que ce soit à l’hôtel avec les femmes de ménage (en tout bien tout honneur), les porteurs de bagages, ou avec les taxis, partez du principe de laisser une vingtaine de baths minimum, soit l’équivalent de 50 centimes d’euros. Ça ne va pas vous ruiner et vous allez faire plaisir à plein de gens qui vous le rendront bien.
Espagne : la bonne affaire
L’avantage en Espagne, c’est que le coût de la vie est quand même bien moins chère qu’en France. Du moins si on met de côté les grosses zones touristiques comme Barcelone, Ibiza et la Costa des Sol en juillet et août (qui est de toute façon réservée aux anglais et aux Allemands). Ça vous laisse quelques euros de pourboire à laisser au restau (5 % de l’addition), au taxi (arrondir à l’euro supérieur). A moins que vous ne les gardiez pour refaire votre garde robe chez Desigual.
Turquie : le royaume du Bahsis
Ça sonne comme un bakchich, mais ça désigne davantage le pourboire que le dessous de table. En Turquie, le bahsis est courant tout en restant modeste. Comptez en moyenne 10 à 15 % de pourboire au restaurant, sauf au khebab du coin… Même punition dans un hammam. A l’hôtel, un pourboire de 4 livres turques (1€) fera des heureux. Quant au taxi, arrondissez simplement le montant de la course.
France : Service compris, mais pourboire apprécié
A l’étranger, les Français ont la réputation d’être des pinces (moins que les Chinois, mais quand même). Pourtant, le pourboire est depuis longtemps intégré aux usages, que ce soit au restaurant (5 % malgré le service compris), à l’hôtel (1€ par ci, 1€ par là), chez le coiffeur (2€ malgré la coupe de blaireau que vous vous payez), dans les taxis (1€ pour le sourire), ou en politique (trop cher pour toi)…
Quant à nous, chez Topito, on accepte les pourboires en CB, liquide et même les tickets restaurant.
Source : Gocompare.com